Victor Wembanyama et les Spurs arrachent une victoire laborieuse face aux Nets
Victor Wembanyama regagne les vestiaire après avoir pris un coup à la tête
San Antonio a renoué avec le succès vendredi soir en battant Brooklyn (96-87), mais ce triomphe n’a pas été sans difficultés. Les Spurs, en quête de constance, ont dû s’appuyer sur une deuxième mi-temps bien mieux maîtrisée pour venir à bout d’une équipe diminuée, mais combative.
Un début de match laborieux
Les Spurs n’ont pas brillé en première période. Maladroits (27,5 % d’adresse aux tirs, 11/40), ils ont peiné à trouver leur rythme face à des Nets pourtant privés de plusieurs cadres (Cameron Johnson, Cam Thomas, Ben Simmons). Victor Wembanyama (2,24 m, 20 ans), souvent déterminant, est resté discret avec seulement 4 points et 6 tentatives en 20 minutes.
À la pause, les deux équipes étaient dos à dos (41-41), et l’entraîneur intérimaire Mitch Johnson n’a pas mâché ses mots en conférence de presse :
« L’énergie et la discipline nous ont manqué en début de match. Nous n’étions pas à la hauteur. »
Le réveil après la pause
Portés par un sursaut collectif et un Wembanyama métamorphosé, les Spurs ont pris les commandes au retour des vestiaires. Le prodige français a marqué 11 de ses 19 points dans le troisième quart-temps, dont trois tirs à 3-points consécutifs qui ont permis à San Antonio de creuser l’écart (62-54).
Julian Champagnie, très en vue dans sa ville natale, a également joué un rôle crucial. Avec 18 points, dont 12 après la mi-temps, il a été le détonateur dont les Texans avaient besoin.
Cependant, une frayeur a marqué cette période : Wembanyama a été victime d’un violent coup à la tête, l’obligeant à quitter temporairement le terrain. Heureusement, après une évaluation, il a pu revenir pour sceller la victoire de son équipe.
Une victoire qui cache des lacunes
Malgré ce succès, les Spurs ont encore montré leurs limites, notamment leur difficulté à imposer leur jeu contre des équipes abordables. Wembanyama, bien que moins flamboyant que d’habitude, a tout de même inscrit 19 points à 7/14 aux tirs (dont 3/6 à 3-points), pris 7 rebonds et réalisé 6 contres, atteignant un jalon historique : il est le premier joueur à cumuler plus de 2 000 points, 1 000 rebonds et 200 tirs à 3-points en 100 matchs NBA.
Cette victoire permet à San Antonio d’afficher un bilan positif (16-15) avant d’affronter les Timberwolves de Rudy Gobert (2,16 m, 32 ans) lundi. Mais pour espérer jouer les premiers rôles, les Spurs devront gagner en constance et en maturité, comme l’a souligné leur entraîneur : « La maturité, c’est être capable de se concentrer sur chaque match, peu importe les distractions. »
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