ITW Alen Omic, les raisons de son départ des Mets : « La situation était de pire en pire et je pouvais retrouver ma famille »
Alen Omic a quitté les Metropolitans 92 pour Ljubljana
Alen, vous êtes de retour chez vous, en Slovénie. Comment ça va ?
Je suis enfin avec ma famille ! Je vais prochainement signer avec le Cedevita Olimpija Ljubljana, je vais rester ici au cours des quatre prochains mois, jusqu’à la fin de la saison. Pour chaque joueur, il est préférable de jouer à la maison, à côté de sa famille et de ses amis. Tout le monde veut être heureux chez soi mais parfois, si vous avez la chance d’aller jouer à l’étranger et que la situation est bonne pour vos proches, il faut la saisir ! Or, de mon point de vue, il allait être difficile pour moi de rester à Paris toute la saison.
Pourquoi ? Étaient-ce les raisons familiales invoquées par le club ?
Non, ce n’était pas le plus gros problème. Mais il s’est passé beaucoup de choses avant la saison et il n’était pas facile de faire venir ma famille en France. Les enfants avaient besoin d’aller à la maternelle et ce n’est pas aisé de trouver une place en novembre. Mes enfants sont heureux en Slovénie maintenant, ils ont leur routine là-bas : ils vont à l’école, mon fils joue au football, il a ses amis. Ça aurait été trop difficile pour eux de les projeter dans un nouvel environnement, dans un pays qui ne parle pas leur langue. Paris est la plus grande ville de France. Déjà que ce n’est pas facile pour tout le monde de venir s’installer à Paris, imaginez pour des enfants étrangers… Je rentre chez moi car ma famille a vraiment besoin de moi en ce moment. Ce n’est pas facile pour ma famille d’être seule avec mes deux enfants, c’est la seule raison pour laquelle je retourne en Slovénie. Vu que ce n’était pas évident de faire venir tout le monde à Paris, le fait de rentrer chez moi pour aider ma famille rend les choses plus faciles pour tout le monde.
Et vous savez bien comment la saison sportive se déroule… Le club traverse des moments difficiles. Je vais être honnête : si Karlo Matkovic n’était pas parti en NBA (à New Orleans), j’aurais terminé la saison à Levallois. Mais le Cedevita Olimpija m’a appelé, m’a demandé s’il y avait une chance que je vienne. J’ai répondu que j’allais faire de mon mieux. La situation était de pire en pire aux Mets et j’avais une chance de retrouver ma famille, ce qui est la chose la plus importante dans ma vie. Donc me voilà de retour en Slovénie. L’été prochain, j’espère que je trouverai un club avant le début de la présaison afin de pouvoir m’organiser en amont. Ce n’est vraiment pas facile de trouver un appartement ou une école le 5 novembre, ça change tout.
« Comment se mettre à gagner des matchs dans ces conditions ? »
Comment ont réagi vos coéquipiers à cette nouvelle ?
J’en ai parlé avec eux. J’ai expliqué ma situation. Tout le monde a compris. Je suis allé voir le capitaine Lahaou Konaté, puis le coach et le GM (Moustapha Sonko). Ils m’ont tous soutenu, ils ont tous des enfants aussi. Ils m’ont dit que si c’était pour rentrer à la maison, autant partir, mais que si c’était pour aller ailleurs, autant discuter avec le club… Mais si j’avais aussi eu l’opportunité de retourner en EuroLeague, j’aurais fait de mon mieux pour le faire, quitte à payer mon buy-out. Je veux rejouer en EuroLeague ou dans l’une des meilleures équipes d’EuroCup.
Vous avez donc pratiquement passé trois mois jour pour jour avec les Metropolitans 92. Pour deux matchs gagnés au total, deux staffs techniques complètement renouvelés et 17 coéquipiers. Comment avez-vous traversé cette situation ?
Avant de signer, je savais qu’il y avait des petits problèmes sportifs, qu’ils perdaient les matchs. Mais je n’y pensais pas trop. Je voulais retrouver le terrain, me battre pour une équipe et commencer à gagner des matchs. Sauf que ce groupe est vraiment malchanceux : il y a eu une cascade de blessures, plusieurs changements de coach avec les assistants, des modifications d’effectif, des départs. Quand ce genre de choses arrive au milieu de la saison, c’est difficile de jouer. Je l’ai dit en janvier : c’est très compliqué de tourner avec 7 professionnels. L’ASVEL, Monaco ou Bourg-en-Bresse ont tous 12 à 15 joueurs dans leur roster. Mais nous n’avons vraiment pas eu de chance avec les blessures et les départs. Je suis le dernier en date à quitter le club (entretien réalisé mardi après-midi, juste avant l’annonce du départ de Matthieu Gauzin vers Nancy, ndlr) et je suis parti car j’avais une chance de rentrer à la maison, pas pour jouer en EuroLeague ou à un niveau supérieur.
Quand vous avez signé en novembre, vous n’étiez vraiment pas conscient des problèmes extrasportifs du club ?
Je me suis seulement intéressé au domaine sportif. J’ai discuté au téléphone avec Jordan Theodore pour lui demander pourquoi les Mets n’avaient gagné aucun match, ce qui se passait réellement au club. Il m’a expliqué que l’équipe avait été touchée par les blessures, que lui était out depuis le premier match, idem pour Axel Toupane, qu’Abdoulaye Loum était éloigné des parquets pour trois mois, qu’ils avaient signé Dee Bost mais qu’il était parti pour le Galatasaray Istanbul. Quand tout cela arrive en 10-15 matchs, c’est trop difficile de bosser. Une semaine, on a une équipe et la semaine suivante, on a une équipe totalement différente. Comment se mettre à gagner dans ces conditions ? Quand vous démarrez la saison avec un bilan de 0-10, vous ne perdez pas que des matchs : vous perdez du soutien populaire, de la confiance, le respect des adversaires et des arbitres, etc. Quand je suis arrivé, avec Amar (Gegic), on a perdu sur le dernier tir contre Gravelines-Dunkerque puis on a battu Roanne, qui restait sur cinq victoires de rang (trois en réalité, ndlr). On jouait vraiment du très bon basket, on a tenu tête à Monaco aussi à l’époque. On a perdu plusieurs matchs de peu… Imaginez si les on avait gagné : tout le monde serait encore au club et on serait peut-être aujourd’hui en train de se battre pour les playoffs… Mais ensuite quand vous perdez votre joueur le plus important, il faut en trouver un autre capable de marquer 20 points. C’est très difficile… Quand je suis arrivé à Levallois, je me suis dit que j’allais tenter de changer quelque chose afin qu’ils s’en souviennent pour toujours. J’avais la volonté, j’ai fait de mon mieux mais toutes les semaines, il se passait quelque chose : le coach a été viré (Laurent Foirest), un autre est parti (Nebojsa Bogavac), un joueur s’en va, un nouveau blessé, etc. Quelque chose de nouveau toutes les semaines (il le répète). Comment gagner des matchs dans ces conditions ?
Pour ce qui est de l’extrasportif, c’est encore une histoire différente. Il faut voir avec les dirigeants. Nous ne sommes que des joueurs, on se bat pour gagner des matchs sur le parquet. Mais ils devraient le dire clairement s’ils ont des problèmes… Si je ne me trompe pas, ce club a le 5e budget du championnat (13e en réalité, ndlr). Ils donnent des salaires confortables aux joueurs ! C’est Paris, tout est bien : il y a de l’argent, la salle est tout le temps disponible, etc. Les dirigeants font de leur mieux mais on n’a vraiment pas eu de chance. Et à la fin de l’histoire, tout cet enchaînement d’évènements négatifs se répercute sur les joueurs. Peut-être qu’il faut qu’ils pensent au futur, qu’ils structurent plus le club en embauchant plus de personnel administratif. Si ce club est capable d’offrir de tels salaires, ils se doivent d’être dans une autre situation. Vous ne pouvez pas perdre 6-7 joueurs en l’espace d’une demi-saison (Grant Sherfield, Dee Bost, Josh Carlton Amar Gegic, Jordan Theodore, Alen Omic et prochainement Matthieu Gauzin, ndlr)…
« Vous ne pouvez pas perdre 6-7 joueurs en l’espace d’une demi-saison »
On n’a jamais vu une telle situation et c’est justement cela qui interroge. On se demande quel est le problème…
Je comprends. Seul le président a la réponse. Je peux vous certifier que les dirigeants se battent, qu’ils ont tout fait pour m’aider. Peut-être qu’il s’est passé des choses bizarres avant que j’arrive, je ne sais pas, je n’ai rien entendu. Je ne m’intéresse qu’au terrain, qu’à mes gars, au coach, si on va se battre ensemble ou pas. Pas au propriétaire, au président, au GM ou quoi que ce soit. C’est simple.
Le dernier tournant irrémédiable a-t-il été le départ de Jordan Theodore vers Vitoria ?
Tout le monde doit comprendre sa situation. Il avait une clause de départ avant le 10 février et ça peut arriver de partout dans le monde du sport. Avant un entraînement, le coach et le président de Vitoria l’ont appelé pour dire qu’ils allaient payer un buy-out et lui demander s’il voulait venir. Il a dit OK, qu’il fallait voir avec son agent. Voilà, c’est tout, ça arrive parce qu’il en avait la possibilité dans son contrat. Meilleur salaire, meilleur club, meilleur niveau de compétition, il part, c’est normal ! À Levallois, tout le monde a été surpris et angoissé parce que ça arrivait au moment où l’on commençait à vraiment bien jouer mais c’est le monde du sport aujourd’hui. Si quelqu’un ne comprend pas cela, autant ne pas travailler dans ce milieu.
Mais sur le plan sportif, c’était une perte conséquente. Comme on l’a vu lors de la victoire à Saint-Quentib début janvier (27 points pour Theodore, 14 points, 19 rebonds et 8 passes décisives), vous formiez un axe 1-5 haut de gamme…
Oui, on était bons ensemble. Je le connais depuis sa saison à Milan (en 2017/18). Je sais ce qu’il peut apporter à une équipe et à un grand comme moi. Il m’a beaucoup donné, m’a fait beaucoup aidé à profiter sur le terrain, m’a fait énormément de passes décisives pour que je marque. Mais c’est son métier, il connait le basket, il a joué partout, il a 34 ans ! On ne peut pas débattre de la qualité de Jordan Theodore. On l’a bien vu quand il était en forme : il marquait 20 points à tous les matchs ! C’est pour ça que le Baskonia l’a appelé, ils ont payé le buy-out et il est parti.
Comment est l’état d’esprit dans le vestiaire des Metropolitans 92 en ce moment au milieu de cette situation quasi-intenable ?
Personnellement, j’ai adoré partager du temps avec beaucoup de ces gars : Axel Toupane, Lahaou Konaté, Abdoulaye Loum. Je les connais depuis ma saison à Bourg-en-Bresse. Ce sont des mecs tellement gentils, qui vous font comprendre que vous comptez vraiment à leurs yeux. Le capitaine Konaté est incroyable, adorable : il trouve toujours la force de sourire tous les jours à l’entraînement. Pourtant, c’est très dur de le faire quand vous êtes derniers au classement mais il y arrive. En revanche, c’est difficile pour les joueurs qui découvrent l’Europe, qui n’ont pas leur famille ici (Fabian White et Tevin Brown, ndlr). J’ai envie de parler de quelqu’un d’autre : Paulius Sorokas. Je lui ai dit qu’il était comme un gars des Balkans ! Il se bat tous les jours afin d’être positif à l’entraînement, il profite de sa vie à Paris. Sorokas est devenu comme un frère pour moi. Je le respecte énormément. Je n’ai pas trop connu les rookies, je n’ai pas été assez proche d’eux pour les découvrir, mais ces cinq mecs-là, avec Theodore, ont été primordiaux pour moi. Je ne pourrais dire que des bonnes choses sur eux : on a passé du bon temps ensemble, ils m’ont aidé, ce sont des belles personnes. Honnêtement, ils vont me manquer…
« De la finale à une relégation, c’est extrêmement douloureux… »
Vous étiez encore au sein de l’équipe après la 19e défaite de la saison samedi contre Paris. Ce groupe-là croit-il encore à un improbable maintien ?
À mon avis, ce sera très difficile. Je pense qu’il faudrait gagner 10 matchs sur 12 pour cela. À 95%, ce ne sera pas possible. Surtout que le calendrier est très difficile : ils vont à Monaco ce week-end… Mais j’espère que les Metropolitans 92 reviendront vite en Betclic ÉLITE, qu’ils stafferont le club avec du sang neuf et des gens qui ont envie de ramener Levallois dans une bonne situation. Ce club a joué la finale du championnat l’an dernier, a vécu une saison folle et va probablement descendre en Pro B maintenant. C’est extrêmement douloureux. Je leur souhaite le meilleur et j’espère qu’ils trouveront la motivation de se battre pour le club jusqu’à la fin de la saison.
Justement, comment traverser la fin de saison en sachant que vous n’avez pratiquement plus aucune chance ? Trois mois dans ce marasme, ça peut être interminable…
J’en ai parlé avec certains gars de l’équipe. Ce n’est pas la même chose de terminer avec trois victoires au compteur, ou avec huit victoires. Ce n’est pas la même chose de terminer 17e ou 16e, que bon dernier. S’ils ne gagnent qu’un seul match au cours des trois prochains mois, ce sera vraiment une saison très moche. C’est une question de fierté maintenant.
Vous avez mentionné le coach. À quel point le boulot de Jean-Paul Besson, néophyte à ce niveau, est difficile en ce moment ?
Il est combatif. C’est la première fois qu’il se retrouve head coach et il est propulsé à la tête d’une équipe remplie d’egos. Nous avons tous des caractères forts. Il doit à la fois composer avec des rookies en Europe et des joueurs plus référencés, ce n’est pas facile pour lui d’entretenir de bonnes relations avec tout le monde. Il faut le comprendre, et il doit comprendre les besoins des joueurs. Il doit naviguer au milieu de tout cela. Mais il fait du bon boulot. Je pense qu’il peut devenir un bon coach ! Il apprécie le poste, il se bat, il veut rendre l’entraînement agréable tous les jours, il a beaucoup de respect pour les joueurs qui ont déjà accompli de belles choses dans leur carrière, il est à l’écoute sur le plan personnel, il est capable de vous donner un jour de repos si vous avez des problèmes familiaux par exemple. Il donne tout pour ses joueurs. J’espère qu’il continuera à être un coach principal par la suite…
Individuellement, vous avez prouvé que vous étiez toujours capable de dominer en Betclic ÉLITE avec la meilleure évaluation du championnat…
J’espère que ça restera comme cela toute la saison (il rit)…
« Sans toutes ces blessures, l’équipe était calibrée pour le Top 8 »
Vous n’aurez pas joué le nombre minimum de matchs pour le rester, non…
Oh OK, peut-être qu’ils effaceront mon nom mais personnellement, je me rappellerais toute ma vie que j’étais dans le Top 5 des scoreurs (6e), n°1 aux rebonds et n°1 à l’évaluation. C’est très sympa pour moi, très sympa pour ma carrière. Mais ce ne sont que des statistiques, ça serait vraiment chouette si je ne m’intéressais qu’à moi-même. J’aurais été beaucoup plus heureux de tourner à 10 points et 5 rebonds avec déjà 10 victoires au compteur. Ça voudrait dire qu’on serait en train de postuler pour les playoffs, que l’équipe serait encore au complet et qu’on serait en train de vivre une belle saison. Ça fait mal de finir une rencontre avec 25 points, 10 rebonds et 5 passes décisives mais de perdre de 15 points. Ça fait vraiment mal. Vous faites tout bien et vous perdez quand même… On fait de notre mieux et on perd quand même, c’est douloureux.
Quelle valeur donner à ces statistiques dans un contexte comme celui des Metropolitans 92 ?
Peu importe, je vais toujours faire de mon mieux pour gagner. Comme on l’a fait contre Roanne et Saint-Quentin. Lors de notre seconde victoire face au SQBB, j’ai frôlé le triple-double (14 points, 19 rebonds et 8 passes décisives, ndlr). Axel Toupane, Lahaou Konaté et Jordan Theodore ont été bons aussi là-bas. Quand plusieurs joueurs ensemble sont à 15 points, on augmente nos chances de gagner. Si vous en avez un seul à 20 points, c’est moins simple. C’est très difficile de faire toute une saison à 6-7 joueurs. Sans toutes ces blessures, je pense que cette équipe était calibrée pour le Top 8.
Alen, merci pour votre disponibilité…
Je voudrais remercier une nouvelle fois les Metropolitans 92. J’espère que la fin du saison se passera bien, que tout le monde restera en bonne santé. Merci au club de m’avoir compris. Ils ont communiqué que c’était un problème familial. Ce n’est pas spécialement vrai, il n’y a aucun problème : on a eu une bonne discussion, on s’est mutuellement compris. La meilleure chose pour l’équipe et pour moi était de retourner jouer à la maison. Un vrai problème serait d’être malade par exemple. Heureusement, ma famille va bien et est heureuse que je sois revenu en Slovénie. Avec tout ce qui se passe aujourd’hui dans le monde, il faut juste être heureux là où vous voulez l’être. Merci aux Mets de m’avoir permis de rentrer à la maison.
« Pas surpris » de la réussite de la JL Bourg
En septembre 2020, alors débutante en EuroCup, la JL Bourg avait créé la surprise en attirant un pivot ultra-référencé comme Alen Omic, cinq campagnes d’EuroLeague au compteur et une sélection déjà validée dans le Hall of Fame des meilleurs joueurs de l’histoire de l’EuroCup. Meilleur rebondeur de Betclic ÉLITE, l’international slovène avait livré une saison satisfaisante avec la Jeu (10,6 points à 60%, 8,4 rebonds et 1,8 passe décisive en 42 matchs). « C’est une petite ville mais j’avais bien aimé mon année à Bourg-en-Bresse », se souvient-il. « On avait accompli de belles choses en se qualifiant pour le Top 16 de l’EuroCup et les playoffs du championnat. Je n’ai pas trop eu de chance avec une longue blessure mais le kiné Zlatan (Hadzismajlovic, maintenant à Monaco) avait fait un travail incroyable pour me permettre de revenir très fort. Grâce à lui, j’ai pu accomplir une très bonne saison. Le coach Savo (Vucevic) croyait beaucoup en moi et m’a donné beaucoup de minutes. »
Depuis, malgré un accident de parcours la saison suivante sous l’ère Laurent Legname, le club bressan s’est imposé comme une place forte du basket français, n°2 de Betclic ÉLITE derrière l’ogre monégasque, premier de son groupe en EuroCup. « Je ne suis pas surpris de voir la JL Bourg à ce niveau », assure leur ancien pivot. « Ils ont un coach de qualité, qui a travaillé plusieurs saisons à l’ASVEL. Leur équipe est incroyablement bonne, ça se voit qu’ils s’entendent bien. Surtout, le club est très bien organisé. Ils offrent de bons contrats, ils font tout pour que leurs joueurs soient heureux car ce n’est pas la même chose, par exemple, de profiter d’une saison à Bourg-en-Bresse que d’une saison à Paris ! Mais vraiment, le club fait de son mieux. »
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