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« Il faut réagir » : battus par Memphis, les Spurs de Victor Wembanyama sont en grande souffrance

NBA - Encore fébriles en fin de rencontre, les San Antonio Spurs de Victor Wembanyama (19 points, 13 rebonds et 8 contres en 31 minutes) ont enchaîné une 8e défaite de rang en deux semaines, cette fois contre les Memphis Grizzlies (120-108). Les Texans, pourtant opposés à un adversaire décimé par les blessures, ont totalement perdu pied au retour des vestiaires après avoir compté dix-neuf longueurs d'avance. Terrible pour les hommes de coach Pop...
« Il faut réagir » : battus par Memphis, les Spurs de Victor Wembanyama sont en grande souffrance
Crédit photo : Théo Quintard

À la façon d’un volleyeur, Victor Wembanyama s’est saisi du ballon après l’avoir touché du doigt quatre fois au terme d’une intense lutte aérienne avec Bismack Biyombo et John Konchar (99-106, 42’). Keldon Johnson s’est ensuite fait chiper le ballon – directement sorti en touche – au moment de tirer. S’en suit alors une vive réaction du banc texan et notamment de Zach Collins, à peine pénalisé d’une faute technique et déjà furieux du no call des arbitres…

Cette scène à l’entame du money time, si banale, ne symbolise-t-elle pas les maux des Spurs, entre manque de sang-froid et manque de rigueur ?  Très certainement, serait-on tenté d’écrire… Même Victor Wembanyama (19 points, 13 rebonds, 4 passes et 8 contres en 31 minutes) n’a rien pu y faire.

« On s’est précipité »

Des mots pour panser les maux, Cedi Osman, a été l’un des rares protagonistes à en trouver. L’ancien des Cavaliers de Cleveland a notamment insisté sur l’urgence de la situation des Spurs, battus par les Grizzlies (120-108) et englués dans une série de huit défaites de rang. « Au bout d’un moment, nous devons réagir », clame l’ailier turc de 28 ans. « Peut-être qu’on a paniqué… Quand l’équipe adverse revient, on n’arrive pas à trouver de solutions. Mais on doit rester ensemble, surtout dans ces moments difficiles ».

LIRE AUSSI. « Difficile d’être patient » : Victor Wembanyama, une envie débordante de retrouver la victoire

Ce mal chez les Spurs n’est pas nouveau mais déjà récurrent. Lors de quatre de leurs huit dernières sorties, à chaque fois conclues par des défaites, les Texans ont compté jusqu’à 19 points d’avance, avant de s’écrouler, presque inexorablement au retour des vestiaires. Des erreurs de jeunesse pour certains. Un cruel manque d’expérience pour d’autres.

Avec ses sept absents, les Grizzlies – seuls derniers à l’Ouest avant l’entre-deux (2 v. – 9 d.) – n’étaient pas l’équipe la plus coriace. Ce n’était ni les Wolves, ni les Pacers… Sans doute en voulaient-ils un peu plus que les Spurs. Auteurs d’un dernier acte solide (14-33), les hommes de Taylor Jenkins s’en sont remis à leur tandem Jaren Jackson Jr. (27 points à 7/20 dont 11/12 aux lancers francs) – Desmond Bane (26 points à 8/15) pour l’emporter.

« On doit apprendre », tente de positiver Cedi Osman, qui estime que les deux mi-temps sont « deux matchs différents ». Il poursuit : « Au retour des vestiaires, Memphis a eu plus d’énergie que nous. On s’est précipité, on a pris des tirs trop rapidement alors que dans les deux premiers quart-temps, on se partageait le ballon, on trouvait le gars ouvert…Bref, on exécutait tout ce que Pop nous demandait ».

« En arrivant en NBA, j’étais prêt à n’importe quel scénario »

Victor Wembanyama, aussi talentueux soit-il, a également eu ces deux visages diamétralement opposés. L’un d’abord très séduisant dans les 24 premières minutes, avec un jeu épuré, un bon pourcentage aux tirs (13 points à 3/6) et aucun shoot forcé. L’autre, en revanche, a été plus terne, entre maladresse (3/11, 6 points), balles perdues et surtout cinq fautes dans le 4e et dernier quart-temps.

Une situation que Wemby prend avec un philosophie : « Je suis un rookie, j’essaie d’apprendre. En arrivant en NBA, j’étais prêt à n’importe quel scénario ». Ce début de saison compliqué est ô combien formateur pour le natif du Chesnay (Yvelines), qui à Nanterre, aux Mets 92 et dans une moindre mesure à l’ASVEL, était habitué à triompher. « Même avant d’être drafté, j’avais conscience qu’il y aurait tout le temps des difficultés. Mais l’important, c’est la manière de les aborder ».  Et de les surmonter. Car les Spurs, derniers à l’Ouest (3 v. – 10 d.), sont bel et bien en grande souffrance…

De notre correspondant Théo Quintard à San Antonio,

Une première depuis Tim Duncan

Les chiffres, Victor Wembanyama les affole déjà et continuera de le faire tout au long de sa carrière. Au cœur de cette triste soirée au Frost Bank Center, où quelques sifflets sont tombés des tribunes, Wemby est devenu le premier rookie des Spurs depuis Tim Duncan en 1998 à totaliser huit contres, rapporte Florian Benfaïd, le M. Stats de Basket USA.

À 19 ans, 10 mois et 14 jours, Wemby est désormais le troisième joueur le plus jeune de l’Association à sortir une telle prouesse, derrière Josh Smith et Darius Miles.

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