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« Difficile d’être patient » : Victor Wembanyama, une envie débordante de retrouver la victoire

Auteur d'une performance aboutie (27 points et 9 rebonds en 30 minutes), Victor Wembanyama n'a pas réussi à éviter une septième défaite de suite des Spurs contre les Kings de Sacramento (129-120). Les Texans, éliminés du In-Season Tournament, se concentreront désormais sur la saison régulière et la réception de Memphis, dimanche, seul dernier de la conférence Ouest.
« Difficile d’être patient » : Victor Wembanyama, une envie débordante de retrouver la victoire
Crédit photo : DR

Il s’est élevé dans les airs, tutoyant presque les étoiles. Il s’est ensuite saisi du ballon ligne de fond lancé par Zach Collins. Il a, enfin, fracassé le cercle avec un dunk surpuissant à une main (56-61, 23′). Victor Wembanyama, la nouvelle coqueluche du Frost Bank Center, a alors fait lever la foule juste avant la mi-temps (62-56, 23’). « À mettre au Louvre », se sont empressés de publier les Spurs sur X, accompagné de deux photos et du highlight. Dangereux près du cercle mais encore inconstant dans sa réussite aux tirs (12/26, dont 2/8 de loin), l’ancien Nanterrien a fini la rencontre avec 27 points et 9 rebonds en 30 minutes, sans contrer le moindre tir (lire ci-dessous).

Une prestation remarquée mais toutefois insuffisante pour éviter une septième défaite de suite et pour renverser les Kings de Sacramento lors de ce 3e match du In-Season Tournament (129-120). Ce trophée de mi-saison désormais inaccessible, les Spurs se concentreront exclusivement sur la saison régulière.

« Extrêmement frustrant de perdre »

Admirablement bien rentré dans son match après un raté contre Chet Holmgren et Oklahoma City mardi, l’intérieur français de 2,24 m a porté les Spurs en début de rencontre, comptant juqu’à 18 points d’avance (23-5, 5’). Les Texans, privés de Devin Vassell (adducteur) et Tre Jones (ischio-jambiers), se sont démultipliés, ont fait le petit effort supplémentaire pour faire la différence et compenser les absences. Un détail pour certains. Le secret de la réussite sans doute pour Gregg Popovich.

L’ancien sélectionneur de Team USA et son staff, joliment vêtus de rose en ces temps du In-Season Tournament, ont entrevu de belles promesses pour la suite mais en ressortent avec un sentiment partagé. Encore une fois… «  C’est extrêmement frustrant de perdre. Nous avons fait beaucoup d’erreurs de jeunesse et ça s’est vu », souffle Gregg Popovich. Avant de reprendre sur un ton un peu plus enthousiaste et d’assurer qu’il allait « bien dormir » : « Je suis fier de l’effort fourni, il faut remettre les choses en perspective et analyser ce qu’il s’est passé ».

« Le chemin est long »

Les Spurs – équipe la plus jeune de l’Association, comme aiment le rappeler les différents protagonistes – ont livré une prestation inégale. Bien en jambes avant de voir Sacramento revenir à hauteur à la pause (62-62, 24’), ils ont été débordés au retour des vestiaires avant, comme souvent, de revenir au contact.

Mais l’expérience des Kings, portés par leur duo De’Aaron Fox (43 points, 8 rebonds, 7 passes) – Domantas Sabonis (27 points, 14 rebonds et 7 passes), a fini par l’emporter sur des Spurs en quête de la moindre victoire depuis bientôt deux semaines. Dans le money time, un manque de précision, couplés à un marcher et à un tir à 3-points ouvert mais manqué de Wemby, ont réduit à néant les derniers espoirs texans.

« Bien sûr qu’il est difficile d’être patient », admet le natif du Chesnay (Yvelines), encore avec le maillot « City Edition » sur les épaules, en conférence de presse, avant de retrouver Memphis (3 v. – 9 d.) dans la nuit de dimanche à lundi. « Parfois, il y a des sacrifices à faire comme dans la vie de manière générale. Nous sommes sur la bonne voie mais le chemin est long. En fin de saison, je sais qu’on ne ressemblera plus à l’équipe qu’on est maintenant. »

Y croire ardemment, c’est déjà un premier pas vers la rédemption. Une fois la salle vidée, une poignée de fidèles du Frost Bank Center ont littéralement prié pour de jours meilleurs lors d’un petit concert d’après match orchestré par le groupe chrétien « Chiot » de l’Église de Grace Point basée à San Antonio. In Wemby, they believe (en Wemby, ils croient, ndlr)…

De notre correspondant Théo Quintard à San Antonio,

Pour Wemby, une première depuis Joel Embiid en 2016

Si les statistiques de Victor Wembanyama sont plutôt séduisantes, davantage que lors de sa dernière sortie à OKC, deux chiffres ressortent toutefois. Le premier est l’affreux -31 de Wemby, de loin le pire des Spurs, devant les -18 de Malaki Branham. Une statistique effrayante dans une défaite de 9 points, surtout lorsque d’autres intérieurs sont largement dans le vert (+19 pour Zach Collins, +21 pour Sandro Mamukelashvili), même s’il est toujours difficile d’établir un lien individuel rationnel entre le joueur et son +/-.

L’autre chiffre qui ressort est le 0. Comme le nombre de contre réalisé par Victor Wembanyama, une première dans sa courte carrière NBA. Et la fin, donc, d’une série avec au moins un block pour le troisième meilleur contreur de la grande ligue. C’était seulement la 14e fois de l’histoire qu’un rookie démarrait par 11 matchs consécutifs avec une telle stat’. Du jamais-vu depuis Joel Embiid en 2016. Auparavant, il fallait remonter jusqu’à Pau Gasol en 2001. C’est dire la performance majuscule du Français de 19 ans…

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