Boris Dallo vainqueur de l’ASVEL avec Strasbourg : « Il n’y avait pas de revanche »
Le regard déterminé pour Boris Dallo face à son ancienne équipe, l’ASVEL.
Il aurait presque fallu que cette confrontation entre Strasbourg et l’ASVEL arrive plus tôt pour Boris Dallo. Ce dernier n’avait d’ailleurs pas manqué de cocher la date dans son calendrier, comme il nous le confiait des sa signature dans le Bas-Rhin. Car face à son ancienne équipe, avec qui il n’a participé qu’à 15 rencontres sur 51 possibles, l’ailier a réalisé son meilleur match depuis son retour dans la cité strasbourgeoise.
Pas de Paul Lacombe ? Boris Dallo est là
Avec 18 points à 8/9 aux tirs, 4 rebonds et 5 passes décisives pour 3 ballons perdus en 24 minutes de jeu, le Nantais a été l’un des grands artisans du succès arraché de justesse par la SIG face à l’ASVEL.
« C’était un match difficile à préparer car c’est beaucoup de travail mental, avant même la technique, évoquait Boris Dallo en conférence de presse. […] Ce soir (samedi), il n’y avait pas de revanche pour moi ou quelque chose comme ça. Je ne suis pas quelqu’un de rancunier. »
Les félicitations de Massimo Cancellieri pour Illan Pietrus
S’il y avait peut-être plus une envie de bien faire qu’un esprit revanchard, il est vrai que l’absence de Paul Lacombe a forcément redistribué les responsabilités. Et dans le genre couteau-suisse, qui de mieux que Boris Dallo pour prendre la suite au pied levé ? D’autant que l’ensemble du groupe strasbourgeois a su se mettre au diapason et élever son niveau de jeu, à l’image du jeune Illan Pietrus (9 points à 3/6 aux tirs en 15 minutes de jeu). Après avoir joué pour la 2e fois consécutive en Espoir, le fils de Florent Pietrus a montré à son entraîneur Massimo Cancellieri qu’il pouvait lui faire confiance.
« Sans Paul, Illan a fait le job. Il avait l’occasion aujourd’hui de répondre présent et il l’a fait. Honnêtement, à 18 ans, je dois le dire : bravo, félicitait le technicien italien. Jouer à la maison avec ce public c’est bien. Boris est entré en étant vraiment costaud, en attaquant le panier comme il sait le faire. Il nous a donné de la confiance. Tout le monde a fait le job, même si c’était difficile quand même ».
Difficile car Strasbourg a dû s’en remettre à un dernier tir à 3-points avec la planche de Tyrus McGee pour l’emporter. Une dernière action « à l’opposé de ce qu’on voulait faire normalement », avoua Massimo Cancellieri, mais qui a malgré tout souri à la SIG. Cette victoire permet en tout cas aux Alsaciens de coller au peloton du top 8 (une victoire de retard sur Saint-Quentin, 8e avec un match de plus). D’autant qu’après s’être offert le trident de la Betclic ELITE (Monaco, ASVEL, Paris), le calendrier strasbourgeois est beaucoup plus favorable en avril. À commencer par un déplacement chez une équipe de Dijon bien affaiblie.
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