Libéré par les Metropolitans 92 pour « raisons familiales », Alen Omic va retourner au Cedevita Olimpija Ljubljana
Alen Omic retourne en Slovénie
Désireux de quitter les Metropolitans 92, Alen Omic a été exaucé ce week-end, libéré par le club francilien après la défaite face au Paris Basketball (76-93). Sur les coups de 16h lundi, Boulogne-Levallois a officialisé le départ de son pivot slovène, n°1 de Betclic ÉLITE à l’évaluation (21,4, avec 15,6 points à 61%, 10,1 rebonds et 2,6 passes décisives) pour « raisons familiales ».
Alen Omic quitte les Metropolitans 92 pour raison familiale.
Les Mets 92 lui souhaitent le meilleur pour la suite de sa carrière. pic.twitter.com/5d3e1kaLKT— Boulogne-Levallois Metropolitans 92 (@Metropolitans92) February 5, 2024
Sa famille était restée en Slovénie
En réalité, selon nos informations, l’ancien intérieur de la JL Bourg avait surtout une offre plus intéressante sur la table. Il a ainsi accepté de partir terminer la saison au Cedevita Olimpija Ljubljana, son club de cœur qui cherchait à remplacer Karlo Matkovic, débauché par les New Orleans Pelicans (NBA). Double champion de Slovénie en titre, triple vainqueur de la Coupe et MVP de la finale du championnat en 2022, ce sera sa troisième expérience à Ljubljana, où il a déjà joué cinq saisons (2012/15, 2021/23).
Pour autant, les raisons familiales invoquées par les Mets ne sont pas complètement erronées. Alen Omic est venu à Paris sans sa femme et ses deux enfants, restés en Slovénie. Ce retour au Cedevita Olimpija, où il était initialement sous contrat pour cet exercice 2023/24 (voir ci-dessous), lui permettra donc de se rapprocher de ses proches.
En colère contre l’ancien coach de Ljubljana, Simone Pianigiani.
Meilleur joueur du Cedevita Olimpija Ljubljana à l’évaluation la saison dernière (18 de moyenne en Ligue Adriatique), Alen Omic s’était pourtant retrouvé sur le marché sur le tard, libéré de son contrat le 2 août, forcé de s’exiler un mois en Chine vers le championnat d’été local. Interrogé à ce sujet en conférence de presse mi-janvier après un revers contre l’ASVEL, il avait chargé l’ex-coach, Simone Pianigiani, qui a quitté son poste pendant la trêve hivernale, officiellement pour raisons de santé. L’Italien a été remplacé par Zoran Martic, qui a notamment permis depuis à Ljubljana, cancre de l’EuroCup (1v-16d), de remporter son premier match continental à Hambourg (114-83).
« Le Cedevita Olimpija m’a appelé trois semaines avant le début de la présaison. Le nouveau coach (Simone Pianigiani) a tué l’équipe : il a voulu changer tous les joueurs locaux, Zoran Dragic, Edo Muric, moi-même, pour pouvoir être dans une position plus sûre. Il ne comprend pas que nous, les joueurs slovènes, feront tout pour que l’Olimpija soit au top en EuroCup et en Ligue Adriatique. Il est venu, il a voulu tout révolutionner, faire une saison avec les jeunes… Or, je ne vois qu’un seul jeune sur le terrain, Karlo Matkovic. Un autre de façon beaucoup plus réduite, aux alentours des 10 minutes de jeu (Gregor Glas). On voit bien le résultat au final : 0-14 en EuroCup (1v-16d désormais, ndlr). Je sais ce qui s’est passé, ce n’est pas beau. C’est le karma, vous savez. Je suis un enfant de l’Olimpija : j’ai fait mes premiers pas en EuroLeague et me faire partir comme cela, ce n’était pas beau. Ce n’était pas la faute de la direction, seulement d’une seule personne : le coach. Il a voulu tout changer, il l’a fait et je suis très triste de la façon dont les choses évoluent pour cette équipe maintenant. 0-14 en EuroCup, c’est incroyable… Incroyable… Je me suis tant battu pour cette équipe des saisons durant et on a voulu me remplacer. C’est ma famille, je ne voulais aucun problème avec eux, j’ai dit OK. »
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