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« C’est une dinguerie » : comment Wani Muganguzi, enfant de Villeneuve-d’Ascq, se retrouve contre les Bleues aux JO à la maison

JO de Paris - Coach de Landerneau, Wani Muganguzi fait partie du staff du Nigéria, adversaire de l'équipe de France féminine ce jeudi. Presque un rêve éveillé pour le technicien, originaire de... Villeneuve-d'Ascq, théâtre du premier tour des Jeux Olympiques.
« C’est une dinguerie » : comment Wani Muganguzi, enfant de Villeneuve-d’Ascq, se retrouve contre les Bleues aux JO à la maison

Wani Muganguzi fait partie du staff du Nigéria, adversaire de l’équipe de France féminine ce jeudi

Crédit photo : FIBA

Assis sous la tribune de presse du Stade Pierre-Mauroy, Wani Muganguzi (34 ans) a dégainé son téléphone en marge du match des Bleus samedi dernier contre le Brésil. « Une Marseillaise qui donne des frissons », a-t-il twitté, accompagnant son message de deux drapeaux français.

Pas destiné à être coach

« C’était incroyable », ressassait-il dimanche, à l’issue de la victoire historique du Nigéria (75-62), dont il est assistant-coach, contre l’Australie. « Je la chantais fièrement parce que c’était juste fou : il y avait 27 000 personnes pour soutenir l’équipe de France. Je ne la chanterai pas jeudi mais c’est le moment du match qui sera le plus spécial. » Et pour cause, l’adjoint des D’Tigress (adversaires des Bleus cet après-midi) est de nationalité française. Et même plus que cela : il est le local de l’étape pour ces Jeux Olympiques. « C’est dans ma ville », savoure-t-il. « J’ai grandi à Villeneuve-d’Ascq avant de partir à Beauvais. C’est une dinguerie, c’est kiffant ! Il y a toute ma famille, tous mes potes qui sont là. Pouvoir faire les JO dans ma ville natale, c’est une fierté ! »

Wani Muganguzi est à la tête de Landerneau depuis 2021 (photo : LBB)

La dernière fois qu’il était vraiment à Villeneuve-d’Ascq, Wani Muganguzi n’envisageait même pas de faire du basket son métier. Il avait alors 23 ans, était étudiant et se projetait vers une carrière dans le… droit. Étudiant à l’université de Lille, stagiaire avocat dans un cabinet à Roubaix en 2015, il officiait en parallèle à l’ESBVA-LM (2014/16) en qualité d’assistant du centre de formation. Puis la vraie bascule vers le basket s’est opérée quand il a intégré la section amateur du Limoges CSP (en tant que GM de l’association) et rencontré Jimmy Vérove, qui l’a ensuite embarqué comme adjoint au Cavigal Nice. Ensuite aux côtés de Stéphane Leite, il a été promu head coach du LBB en 2021 et multiplie depuis les miracles à la tête de l’équipe bretonne, avec trois maintiens consécutifs arrachés en playdowns.

« Les JO dans ma ville natale, c’est une dinguerie ! »

À Landerneau, Wani Muganguzi évoque lui-même une « filière nigériane ». En trois ans, il a eu sous ses ordres trois internationales actuelles (Kalu Ezikpe, Promise Amukamara et Amy Okonkwo) ainsi qu’Ify Ibekwe, la petite sœur d’Ekene, champion de France 2017 avec l’Élan Chalon. Mais il y a six mois, à peine, l’opportunité de faire les Jeux olympiques à la maison paraissait encore bien hypothétique. Jusqu’à un échange avec la sélectionneuse Rena Wakama à propos d’Amy Okonkwo. « La conversation a duré beaucoup plus longtemps que prévu. Ensuite, je suis parti à Anvers pour les aider sur le TQO. » Une victoire contre le Sénégal (72-65) ouvre les portes de Paris 2024, et d’une collaboration plus pérenne. « On a discuté et j’ai intégré le staff. »

La joie de Wani Muganguzi et du staff du Nigeria après un 3+1 d’Ezinne Kalu contre l’Australie (photo : FIBA)

Auprès de la jeune coach Rena Wakama (32 ans), nommée en 2023, le Nordiste est coordinateur offensif et responsable du scouting de l’équipe de France et du Canada (alors que sa collègue Abi Olajuwon, fille d’Hakeem, s’occupe de l’Australie). Soit un vrai acteur de l’historique victoire des Nigérianes, 20 ans après la dernière aux Jeux olympiques, face à l’Australie. « C’est super pour l’histoire du pays », savourait-il dimanche, d’autant plus que la préparation des D’Tigress n’a pas été un long fleuve tranquille. Des débuts reportés du 15 juin au 4 juillet à cause de problème de visa et de blessures, puis une arrivée très mouvementée au village olympique à Lille. « On a perdu nos bagages à l’aéroport, on a passé trois sans jours sans s’entraîner. » Ce qui n’empêche pas les Nigérianes d’être focus sur leur mission : confirmer leur statut de nation montante. « Ça fait plusieurs années que le Nigéria est au top niveau africain. Maintenant, il y a une volonté de rivaliser avec les meilleures au monde. Ce qui est en train de se passer, ça touche encore plus des filles comme Ezinne Kalu ou Promise Amukamara. Ça n’a pas été simple pour elles tous les jours mais c’est la récompense de beaucoup de travail au final. L’objectif aux JO, c’est de faire trois sur trois et de jouer tout le monde dans les yeux. »

À Villeneuve-d’Ascq,

Commentaires


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drefui
Bonne chance aux tigresses..contre le Canada ! Laisser nos françaises gagner leur match
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