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« On s’est fait botter le cul » : surclassé à Istanbul, Paris au bord de l’élimination

EuroLeague - Largement battu par le Fenerbahçe Istanbul (72-89), le Paris Basketball repart bredouille de Turquie. Le voici désormais mené 0-2 et tout proche de l'élimination, sans joker pour la suite de la série...
« On s’est fait botter le cul » : surclassé à Istanbul, Paris au bord de l’élimination

Le Paris Basketball a été balayé par le Fenerbahçe et se retrouve mené 0-2

Crédit photo : Fenerbahçe Beko

La réplique du puissant séisme qui a secoué Istanbul mercredi (de magnitude 6,2) s’est faite ressentir plus de 24 heures après sur la rive asiatique, à l’Ülker Sports Arena plus exactement. Et si aucune victime n’était (heureusement) à déplorer la veille, ce nouveau tremblement de terre a sérieusement ébranlé le Paris Basketball, balayé par le Fenerbahçe lors du Match 2 des quarts de finale de l’EuroLeague (72-89).

Si l’équipe de la capitale avait affiché un visage intéressant mardi lors de l’entame de la série (78-83), elle a cette fois eu un aperçu de ce qui la séparait encore du grand monde. Dix mois après la double claque subie en finale de Betclic ÉLITE contre l’AS Monaco, touche-t-on enfin aux limites du Paris Basketball ? Avec cette équipe qui transforme quasiment tout ce qu’elle touche en or depuis deux saisons, on ne pariera pas là-dessus mais les joueurs de Tiago Splitter ont bel et bien pris une leçon de basket en Turquie.

Hifi chambré par Baldwin

« On s’est fait botter le cul », admet le coach Tiago Splitter. « Le Fenerbahçe a sorti une performance de haut niveau des deux côtés du parquet. Ils nous été supérieurs : ils ont rentré leurs shoots, aussi bien les faciles que les difficiles, ils ont contrôlé la bataille du rebond, ils ont été plus agressifs, durs défensivement. Je pense qu’on a manqué d’impact physique dès le début. On attendait les coups de sifflets mais ils étaient plus forts. »

Si le score final a été un peu atténué par un 0-6 insignifiant signé Collin Malcolm, tenu à 1/7 auparavant, et par une seconde période où les Stambouliotes ont arrêté d’appuyer sur la pédale d’accélération après avoir compté jusqu’à 25 points d’avance (64-39, 21e minute), Paris a pris la marée avant la pause, incapable de stopper l’attaque turque (61 points encaissés à la mi-temps !) magnifiée par le record en carrière de Tarik Biberovic (20 points), mangé physiquement, surpassé tactiquement, en panne d’adresse (0/7 à 3-points sur la série pour le shooteur Sebastian Herrera) et de plus en plus frustré, à l’image d’un Nadir Hifi (15 points à 6/17 pour 3 d’évaluation) chambré par Wade Baldwin (voir ci-dessous) et qui a eu du mal à cacher son agacement… « C’est difficile de gagner un match en perdant la bataille du rebond et en shootant aussi mal (6/26 à 3-points) », synthétise le technicien brésilien.

Une seule équipe est revenue de 0-2…

Si le Paris Basketball a pris l’habitude de renverser tout ce qui situait en travers de son passage, les coéquipiers de T.J. Shorts se retrouvent désormais dans une situation quasi-désespérée, menés 0-2 par un géant d’Europe. Un déficit que seule une équipe a réussi à surmonter dans l’histoire : le Real Madrid, en 2023, face au Partizan Belgrade… « Il faut que l’on joue à la limite maximale de ce que l’on peut donner en termes d’effort, il n’y a pas d’excuse », clame Tiago Splitter.

Mais avant de penser à une éventuelle remontada, Paris a une finale de Coupe de France à disputer ce samedi à Bercy contre Le Mans. Remporter le troisième trophée de son histoire, cela ressemblerait au meilleur remède possible après cette douloureuse semaine turque…

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