Villeneuve d’Ascq doit faire « le match parfait » face à Prague
L’équipe de Villeneuve d’Ascq lors de la séance photo avant sa demi-finale contre Prague.
Villeneuve d’Ascq a rendez-vous avec Prague et l’histoire ce vendredi 12 avril à la salle Servet Tazegül de Mersin (7 500 places), en Turquie. L’ESBVA-LM attaque le premier Final Four de l’EuroLeague de son histoire. En demi-finales ce vendredi à 15h heure françaises, les Guerrières vont affronter le club de la capitale tchèque, un habitué de l’évènement. Les joueuses de la légendaire Natalia Hejkova (en poste depuis 2012) ont notamment remporté la compétition en 2015 puis fini troisième du Final Four 2019, avec Valériane Ayayi déjà dans ses rangs.
Who you got in the battle between the Final Four rookies & #EuroLeagueWomen 2015 Champs? @ESBVALM ⚔️ @ZVVZUSKPRAHA
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— EuroLeague Women (@EuroLeagueWomen) April 11, 2024
Faire tomber l’armada praguoise ne serait pas nouveau pour Villeneuve d’Ascq. Si les Nordistes avaient perdu à l’aller en Tchéquie (74-63), le 31 octobre dernier, lors du match retour le 17 janvier, c’est bien l’équipe de Rachid Méziane qui s’était imposée 90 à 81. Cette fois, les deux formations se retrouveront sur terrain neutre.
« On les a battues chez nous et elles étaient un peu diminuées, reconnaît la meneuse de Villeneuve d’Ascq Caroline Hériaud, sur le site Internet de la LFB. On arrive dans ce qui se fait de mieux dans le basket européen donc il faudra être vigilant partout. Il faudra faire le match défensivement parce qu’elles ont des armes partout, du poste 1 au poste 5. Valériane Ayayi peut être très dangereuse. On devra être rigoureuses et appliquées défensivement et derrière jouer intelligemment comme on a pu le faire contre Miskolc chez nous ou au match 3. On a fait les efforts ensemble en défense pour nous créer des situations offensives propres. Il faudra faire le match parfait à ce niveau-là. »
« On peut être optimistes », estime Valériane Ayayi avant Prague – Villeneuve d’Ascq
Championne de France en 2017 avec Villeneuve d’Ascq, où elle avait vécu une saison difficile sur le plan humain, Valériane Ayayi arrive confiante au Final Four, après l’expérience encore emmagasinée l’an passé lors du Final Four raté à domicile (quatrième). La Girondine tourne cette saison à 11,6 points à 38% de réussite aux tirs, 6,7 rebonds et 2,2 passes décisives pour 14 d’évaluation en 29 minutes. Elle est la troisième meilleure marqueuse de l’effectif derrière l’Australienne Ezi Magbegor (13,6 points et 8,2 rebonds pour 18,8 d’évaluation) et l’Allemande Nyara Sabally (12,6 points et 5,9 rebonds pour 15 d’évaluation en moins de 20 minutes).
« On peut être optimistes parce qu’on a fini premières de notre groupe, rappelle l’ailière dans L’Équipe. Tout le monde voulait éviter Fenerbahçe, ou Mersin, qui joue à domicile. Mais n’oublions pas que Villeneuve (d’Ascq) nous a battus chez lui. C’est 0-0, balle au centre et on joue. Sur ce Final Four, le Fener semble quand même parti avec une longueur d’avance. »
« La pression est plus forte sur les autres entraîneurs »Rachid Méziane, coach de Villeneuve d’Ascq
Un Fener qui aura obligatoirement la pression, celle de devoir gagné, au contraire de Villeneuve d’Ascq qui a déjà dépassé ses objectifs. « Les trois autres équipes du tournoi ont l’habitude d’être là, rappellent l’internationale belge Bethy Mununga dans Le Parisien. Donc je pense que la pression n’est pas vraiment dans notre camp. Mais je connais mon équipe, elle est très combative. On en veut encore plus. » Un discours partagé par son son coach, à la fois en club et en sélection belge, Rachid Méziane.
« Être ici pour le Final Four pour la première fois est une expérience spéciale, décrit le champion d’Europe 2023. Nous apprenons de tout le monde chaque jour. J’essaie d’apprendre, tout comme mes joueuses. Nous ne nous considérons pas comme favoris. Je pense que la pression est plus forte sur les autres entraîneurs que sur mes épaules. Nous sommes prêts à donner le meilleur de nous-mêmes, à relever le défi et à jouer. »
Le public de Villeneuve d’Ascq sera lui aussi prêt à tout donner, lui qui pourra suivre la demi-finale contre Prague sur écran géant au Palacium ce vendredi après-midi, un peu avant 15h, heure de l’entre-deux.
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