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Victor Wembanyama plus loin du panier en attaque : un choix assumé du staff des Spurs

NBA - Sous les conseils des Spurs, Victor Wembanyama a opéré un changement dans son jeu offensif cette saison : celui de jouer plus loin du panier et de tirer à volonté à 3-points. Un vrai sujet de frustration alors que sa réussite est pour l'instant en berne.
Victor Wembanyama plus loin du panier en attaque : un choix assumé du staff des Spurs

Victor Wembanyama prend 46% de ses tirs à 3-points cette saison

Crédit photo : San Antonio Spurs

Le Victor Wembanyama (2,24 m, 20 ans) de 2023/24 avait fait son succès en jouant près de l’arceau, des deux côtés du terrain. Cette saison, après plus de deux semaines de compétition, le jeune français semble prendre une direction différente, avec plus ou moins de réussite. La saison dernière, 33% des tirs de Wembanyama était à 3-points. Sur les dix premiers matchs de cette saison 2024/25, cette proportion monte à… 46%. De plus, ses tirs à 3-points sont plus lointains qu’à son habitude. Il joue plus loin du panier et prend beaucoup moins de tirs à moins de 3 mètres de l’arceau (33% de ses tirs, contre 48% la saison dernière). Sa carte de tirs est révélatrice sur ce point-là.

Et surtout, mis à part la nuit dernière contre Utah (6/9), il n’est pas en réussite dans ses tirs extérieurs. Là est le cœur du problème. Que ce soit en catch-and-shoot ou en pull-up, l’ancien des Metropolitans 92 ne dépasse pas les 30% de réussite. Il arrive pourtant la plupart du temps à se dégager des tirs ouverts, bien servi par le maestro Chris Paul, le type de passeur qu’il n’avait pas la saison dernière. Mais il lui arrive d’être en mouvement au moment de tirer, et de prendre parfois sa décision dans la précipitation. Tous ces facteurs influent sur sa réussite globale à 3-points, qui est dans les cinq pires parmi tous les joueurs NBA avec minimum 50 tentatives (28,2%). Il est aussi le seul pivot dans ce groupe de joueurs.

« Il n’y a pas de frustration. Le staff et moi, on a le même plan de développement. Je prends les tirs que je veux mettre dans mon développement, c’est l’intention qui compte. Le but est à plus long-terme… Le staff est très compétent, donc ils identifient bien ce qu’il faut faire. »

Victor Wembanyama en conférence de presse le 7 novembre

Une expérimentation temporaire ?

Toutefois, malgré ce début de saison raté offensivement, l’échantillon n’est que de 10 matchs et il y a fort à parier que ses pourcentages du n°1 de Draft 2023 se lissent avec le temps. Quant à la quantité de tirs à 3-points tentés, cela ressemble à une expérimentation des Spurs au vu de la différence avec sa saison rookie. Dans l’optique de former des joueurs le plus complet possible, le staff a l’habitude de demander à ses joueurs d’explorer temporairement un secteur du jeu. C’est ainsi que l’ailier-fort Jeremy Sochan avait été responsabilisé meneur en début de saison dernière pour développer son playmaking. Wembanyama, qui a travaillé cet été sur une multitude d’aspects différents, est dans ce cas-là, comme il l’a expliqué. Ses coachs lui ont donné son feu vert pour continuer dans cette voie :

« Est-ce que je veux le voir tirer beaucoup à 3-points ? Absolument, absolument. C’est plus un joueur de périmètre qu’un joueur au poste. On veut qu’il soit capable de tout faire sur un parquet : partir en isolation, shooter, la totale. Mais on ne peut pas tout faire en même temps, ça dépend de la situation. »

Gregg Popovich en conférence de presse le 31 octobre

« C’est un très, très bon shooteur. On veut qu’il prenne des bons 3-points, quand l’opportunité se présente. C’est ce qu’il a fait actuellement et on espère qu’il va continuer comme ça. »

Mitch Johnson, coach par intérim, le 9 novembre

Ce plan vise à faire de « Wemby » une menace à 3-points, ce qu’il n’était pas la saison dernière (32,5% de réussite). Ce afin d’ajouter au casse-tête qu’il est de défendre sur lui. Il reste cependant au pivot français à régler la mire, et à simplifier son jeu en évitant les tirs superflus. Ce qui devrait le faire revenir dans ses moyennes de la saison dernière en termes de tirs tentés et de pourcentages. Le retour des blessés Devin Vassell et Tre Jones devrait aussi répartir les responsabilités offensives. Et au bout du compte, Victor Wembanyama est un joueur intelligent qui sait qu’il doit faire mieux. En tout cas en attaque, puisque sa protection d’arceau est toujours la meilleure de NBA (4,0 contres de moyenne).

Commentaires


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macroy
On est loin du niveau de pression de résultats de l'Euroleague..
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thegachette
La même pression du résultat que pour l'Alba Berlin ou l'Asvel. Dans tous les championnats il y a des équipes qui sont pas terribles et en bas de classement... Avec les ligues fermées ça n'a pas d'importance... donc si tu peux pas jouer grand chose, tu préfères essayer de construire pour l'avenir... C'est pas top mais c'est comme ça, l'avantage de la NBA, c'est qu'en 2/3 ans tu peux passer de médiocre à candidat au titre... et ça c'est assez rare en Europe, où tout dépend du budget...
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macroy
oui, j'entends bien, mais de la a faire jouer un ailier fort en meneur ou faire shooter "a volonté" un type de 2,24 m a 3 pts.. C'est pour cela que j'appelle cette ligue, le cirque ! Bien a toi.
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thegachette
Il y a quand même 25 équipes sur 30 qui sont vraiment dans la compétition. Et les 4/5 dernières qui expérimentent et tankent pour la prochaines draft... Donc je parlerais pas vraiment de cirque. C'est le cirque avec les meilleurs artistes...
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halle_37
je suis pas convaincu que se soit la meilleur chose a faire
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