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Valériane Ayayi : « Au bout d’un moment, les équipes craquent face à notre intensité »

JO de Paris - Auteure d'un bon match, Valériane Ayayi a contribué en la victoire française contre le Canada en ouverture de son tournoi olympique. Elle revient sur cette première sortie réussie.
Valériane Ayayi : « Au bout d’un moment, les équipes craquent face à notre intensité »

Valériane Ayayi lors de France Canada

Crédit photo : FIBA

Valériane Ayayi (1,83 m, 30 ans) a été essentielle dans la victoire de l’équipe de France en ouverture de leur tournoi olympique, ce lundi 29 juillet face au Canada. Certes pas dans son meilleur jour niveau adresse (7 points à 3/9 aux tirs), la poste 4/3 de Prague a terminé avec le meilleur +/- (+17) grâce à son implication collective (5 rebonds, 2 passes décisives et 2 contres en 25 minutes) des deux côtés du terrain. Elle est revenue sur ce premier succès bleu.

La victoire

« C’était important pour nous de bien commencer. On savait que le Canada allait aussi nous poser des problèmes qu’on n’a pas forcément rencontrés sur notre préparation. On s’est bien préparés, on a bien commencé. On a aussi vu un petit peu l’intensité que les autres équipes mettaient sur les matchs hier et encore ce matin. Donc voilà, on était prêtes et je pense qu’on a répondu présente. »

Le 22-0

« Je pense qu’on ne commence pas mal. On a fait le travail. Après, on sait que les équipes vont être usées à force et à force. On a la chance d’avoir 12 joueuses qui peuvent jouer à une très très haute intensité. C’est aussi notre objectif, c’est d’user les équipes. On commence le match, les équipes sont fraîches, elles sont motivées, c’est le début, donc tout est plus simple. Et puis au bout d’un moment, on fait nos rotations, on refait nos rotations, et puis après au bout d’un moment, les équipes craquent. C’est ce qu’on cherche aussi, nous, en mettant autant d’intensité. »

L’impact de Marième Badiane

« Marième, finalement, c’est ce qu’elle fait depuis un moment maintenant. Moi, je ne la trouve pas discrète parce que voilà, on sait l’importance qu’elle a dans notre équipe. Elle l’a encore montré ce soir. Pour moi, c’est juste du Marième. Je pense qu’elle a fait ça toute la préparation. Elle a fait ça aussi quand on était en Chine, au TQO. C’est une joueuse très importante dans notre équipe. Donc on n’a pas de surprise. »

L’identité défensive

« Ça a toujours été ce qui a voulu être mis en place. Après des fois on n’y arrive plus ou moins bien, on a des ajustements à faire mais oui notre identité c’est la défense. Quand on laisse une équipe à 20 points à la mi-temps je pense que le message est clair aussi et puis après derrière on attaque on sait qu’on a assez de talent pour aller chercher des points. »

Les résultats de la journée, et la victoire du Nigeria

« Alors moi, je n’ai pas beaucoup suivi. J’étais vraiment focus sur mon match. Mais oui, j’ai entendu qu’il y avait eu des gros matchs. Et que finalement, des équipes qu’on annonçait peut-être un peu plus fortes se sont faites surprendre. On savait que ça pouvait arriver. Maintenant, le Nigeria, elle sort sur une vague qui est incroyable. On les croise souvent. Elles sont très cool. Elles ont vécu des galères. J’en avais parlé avec Wani, le coach français qui est dans leur staff. Je leur avais dit que vous allez vous surprendre parce qu’il vous arrive tellement de galères que c’est comme ça que les plus belles histoires se construisent. Il va falloir qu’on soit prudente. On a deux jours où il va falloir bien travailler pour être prête pour le prochain match. »

L’ambiance sur ce premier match

« C’est dingue. Sincèrement, on ne pensait pas que la salle serait pleine pour nous. Parce qu’on est des filles, parce que c’est lundi. On s’était dit qu’ils ont eu la chance de jouer le premier week-end des JO et c’est plein. C’est incroyable. Déjà quand on rentre, juste l’échauffement. Je crois qu’on n’a jamais couru aussi vite pendant l’échauffement. Et puis à la fin, on sent qu’ils nous poussent, on sent qu’ils suivent le match. C’est dingue. Il faut que ça continue parce que c’est ça aussi qui nous pousse et qui nous galvanise à aller chercher tous les ballons qu’on a été chercher, à plonger au sol, à aller chercher des gros rebonds, à continuer à pousser. C’est cool. »

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