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Une année déjà charnière pour Rayan Rupert et Sidy Cissoko ?

NBA - Les n°43 et 44 de la Draft 2023 Rayan Rupert et Sidy Cissoko entament leur deuxième saison en NBA, respectivement avec les Blazers et les Spurs. Arrivés très jeunes, ils ont eu besoin d'une saison d'adaptation et vont maintenant tenter de s'imposer dans leurs équipes.
Une année déjà charnière pour Rayan Rupert et Sidy Cissoko ?

Sidy Cissoko et Rayan Rupert à la Summer League 2024

Crédit photo : San Antonio Spurs / Portland Trail Blazers

Nés à deux mois d’écart, coéquipiers en équipe de France U18 deux été de suite, puis draftés à la suite en NBA… Les carrières de Rayan Rupert (2,01 m, 20 ans) et Sidy Cissoko (1,98 m, 20 ans) continuent à se suivre de près.

En NBA aussi. Malgré leur sélection au second tour, ils ont tous les deux été signés sur un contrat pluri-annuel par leurs équipes, qui comptent pleinement sur eux pour l’avenir. Arrivés encore très verts après une année dans des championnats originaux (NBL et G-League), ils ont cependant eu besoin d’une saison d’adaptation pour hausser leur niveau de jeu à celui de la grande ligue américaine. Rupert a d’ailleurs été plus rapidement intégré (39 matchs avec 16 minutes de moyenne) que Cissoko (12 matchs à 12 minutes). Ce grâce aux nombreuses blessures qui ont touché les Blazers la saison dernière. Les deux tricolores ont passé une partie de leur saison en G-League pour faire leurs gammes (32 matchs pour Cissoko, 20 pour Rupert). Ils y ont progressé sur le plan individuel en jouant avec plus de responsabilités qu’ils n’auraient eu en NBA. Cela faisait partie du développement mis en place par leurs franchises respectives.

Rayan Rupert, progression expresse

Rayan Rupert fait partie d’une myriade de jeunes ailiers aux Blazers, qui vont pouvoir apprendre des plus expérimentés Matisse Thybulle ou Deni Avdija. Le Français se démarque par sa défense sur les porteurs de balle et sur… son tir à 3-points, en grande évolution alors que c’était un de ses points faibles à sa Draft. En G-League la saison dernière, il tournait à 38,2% de réussite avec 4,5 tentatives par match. Son pourcentage en NBA est un poil plus faible (35,9% avec 2 tentatives par match), mais reste tout de même bien au-dessus de ses standards au Pôle France ou en NBL.

Ce grâce à un gros travail à l’entraînement, bien coaché par le staff des Blazers et son entraîneur personnel Jimmy Vérove. « Il a progressé dans tous les domaines, vraiment. C’est notre plus gros travailleur, aucun joueur ne bosse autant que Rups. Personne ne tire plus à l’entraînement ou ne vient à la salle le soir plus que lui » admirait son coach Chauncey Billups en mars. Rupert, qui reste le plus jeune joueur de l’effectif, va devoir aller chercher son temps de jeu cette saison. Sur les premiers matchs, il pourrait profiter de la blessure de Shaedon Sharpe pour se montrer sur le poste 2. Et profiter d’une fin de saison certainement sans playoffs pour jouer avec les jeunes.

Sidy Cissoko, un potentiel qui nécessite du temps

Quant à Sidy Cissoko, son développement est moins linéaire. Notamment parce que son profil et son rôle sont difficiles à définir. Son coach Gregg Popovich, qui l’a souvent encensé depuis sa Draft, le décrit comme un joueur « pour qui il est enthousiaste depuis le premier jour, et qui peut devenir vraiment spécial », mettant notamment en avant « un physique et des capacités athlétiques impressionnants » et des qualités de « grand passeur. » Formé aux postes 1 et 2, Cissoko a été utilisé en 3 voire 4 par les Spurs. Mais il garde son âme de passeur dans un corps grand, long et puissant. Un corps sur lequel il a travaillé après la saison, en ayant perdu quasiment 10 kilos et en s’étant fait opérer du genou.

Son tir extérieur reste un gros axe de progression pointé par le staff (24,1% avec 4 tentatives par match en G-League la saison dernière). Vu sa timidité en pré-saison (3,3 points et 1,7 tirs pris en 15 minutes de moyenne), il est peu probable que le Français ait des minutes en NBA dès le début de saison. Il passe aussi derrière plusieurs ailiers dans la rotation des Spurs. Un retour en G-League n’est pas à exclure. Si le staff et notamment Popovich adorent le potentiel du joueur formé à Baskonia, il est encore loin de l’atteindre. Lui aussi pourrait profiter d’une fin de saison sans playoffs pour se montrer.

 

Les deux tricolores ont donc cette deuxième saison pour gagner la confiance de leurs équipes. Après cela, rien n’est promis. Leurs saisons 2025/26 ne sont en effet pas garanties (option d’équipe pour Rupert, non-garanti pour Cissoko). Même si au vu de leur jeune âge, leurs équipes devraient leur laisser une troisième saison, sauf contre-indication.

Commentaires


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yo1935
S il ne s ameliore pas au shoot cette saison, cissoko va devoir rentrer
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derniermot
Clairement, leurs euipes, contrairement à l'article, ne comptent pas pleinement sur eux. Elles comptent très peu sur eux mais leur ont donné de longs contrats, pour les bloquer tout en s'offrant une souplesse totale puisqu'on peut les couper à peu de frais On sait très bien qu'arriver trop jeune et pas pret en NBA est synonyme d'echec dans 90% des cas. Ils ont pris ce risque et pris aussi la maille (ça se comprend), evidemment qu'ils ont eu un contrat long car ce sont des projets longs mais à condition qu'ils se developpent et ça n'en prend pas le chemin, encore moins Cissoko effectivement que Rupert
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lagiggz
Pourtant j'adorais le.profil de sidy mais effectivement très peu de chance que ça fonctionne en étant aussi timide offensivement. Rayan est un joueur correct mais il y en a des paquets comme lui, il va falloir trouver le truc en llus
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thegachette
Venir jeune, c'est être sûr de venir. Patienter 2/3 ans c'est être sûr de quasiment jamais aller en NBA, et de ne pas y réussir.
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derniermot
Désolé thegachette mais alors là, vous etes dans la pire des fake news Venir jeune, c'est etre sur de venir, oui Mais c'est aussi contrairement à ce que vous dites etre sur d'echouer si vous n'avez pas le niveau car la NBA n'a pas le temps Wembanyama n'a aucun interet à patienter, Risacher sans doute non plus, Salaun non plus. Mais quand t'es pas très bon chez toi, venir tot, c'est une hérésie, c'est grave d'écrire ça.. Je vous défie de me trouver 10 ou 20 joueurs récents qui ont réussi en étant nuls la premiere annee Et c'est pas une question de niveau du club d'avant. Si c'est "attend un peu en Euroligue", c'est idiot. La NBA a besoin que vous soyez pret defensivement sur leurs principes de base (switcher sur tout le monde) et capable de jouer offensivement seul. Un Garuba ou un Maledon arrivés de bons clubs europeens mais avec ces lacunes, ça passe pas. Cissoko, alors... La majorité, oui la majorité des joueurs NBA ne sont pas des freshmen. En revanche, la plupart des superstars le sont tout simplement car quand t'es une future superstar, t'as souvent déjà le niveau pour y arriver à 19 ans Mais faut pas confondre "les superstars peuvent déjà jouer à 19 ans" à "pour reussir en NBA, faut arriver à 19 ans" Si t'as pas le niveau à 19 ans, tu seras ptet pas une superstar (quoique il y a heureusement des contre-exemples) mais si tu es patient, tu peux devenir un très bon joueur NBA et même titulaire (Austin Reaves est le premier que j'ai en tete mais y en a enormément). Alors que si t'y vas sans etre pret, c'est illusoire de penser rester Mais oui, c'est la seule chose vraie de ton com', t'as pris la maille et foulé un parquet. Tout dépend si tu veux juste ça ou réussir justement
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lagiggz
Plutôt d'accord avec gâchette mais si la logique voudrait que non. Les GM nba misent sur des très jeunes à développer même si ils sont globalement très mauvais là dessus. Être basketteur pro c'est se faire de l'argent et c'est le moyen le plus rapide. La plupart des jeunes viennent de familles pas vraiment aisées donc faut leur excuser de ne pas forcément avoir un aspect romantique vis à vis du basket. Après la majorité des mecs qui reviennent en Europe font quand même de belles carrières
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