« Tout le basket amateur landais sera derrière l’ESMS », annonce Serge Darbo président de l’ESMS en marge de la finale de la Coupe des Landes

C’est sur et certains pour Serge Darbo, l’ESMS fait l’unanimité dans le cœur des fans de basket amateur pour cette finale de la Coupe des Landes face à Biscarrosse. Même s’il sait que ce sera probablement mission impossible, le président de l’ESMS rêve de cette finale et en a fait part dans un entretien avec Sud-Ouest.

ESMS (N2) – Biscarosse (D3), ce samedi 1^er juin

L’échec de la montée en N1, pas un problème pour Serge Darbo

Un choix cornélien faisait face à Serge Darbo, le final four de Nationale 2 masculine (NM2) ou alors la finale de la Coupe des Landes le même week-end. Le staff et les joueurs avaient des envies différentes et l’élimination en playoffs d’accession à la NM1 l’a soulagé :

« La grosse majorité de mes joueurs et mon staff voulait aller à Auch (pour le Final Four de N2, NDLR). Une grosse partie de mes dirigeants voulait jouer la Coupe des Landes. Ce choix que je voyais arriver, je le craignais par-dessus tout, parce que même en expliquant les choses, on ne peut pas faire l’unanimité, et chacun est libre de penser comme il veut. Donc je suis un peu soulagé par la tournure qu’ont pris les événements. On n’a pas été ridicules, on a perdu avec les honneurs sur le terrain. »

Le président reste satisfait de son équipe et de la saison produite par l’ensemble du club, comme il le dit, ils ne seront pas deuxièmes de Nationale 2 tous les ans.

Une Coupe des Landes qui fait rêver

Après avoir été interrogé sur l’échec de la montée qu’il ne qualifie pas en tant que tel puisqu’il y aurait aussi eu des difficultés financières, Serge Darbo a fait part de l’objectif le plus important pour le club en cette fin de saison : la finale de la Coupe des Landes le samedi 1^er juin. La confrontation contre Biscarrosse le fait rêver, une chance pour lui de ne pas les avoir joués avant :

« On atteint la finale de Coupe des Landes. On a eu la chance de ne pas tomber sur Biscarrosse jusqu’à maintenant, je pense que c’est la finale rêvée de certains : on fait partie des deux, trois équipes du département qui peuvent offrir la meilleure opposition. Donc la saison est d’ores et déjà réussie. La pression, je l’ai eue en demi-finale contre TBC. Je me disais : « Si on perd, on va louper la finale et le coup de projecteur exceptionnel dont elle va bénéficier. » Mais depuis qu’on a passé Samadet (TBC), autant les playoffs que la finale, j’y vais serein. […] Il faut aussi être objectif et dire qu’on a une chance incroyable que Diaw soit venu. »

Une finale bien plus compliquée qu’elle n’en a l’air

La tâche sera difficile pour les hommes de l’ESMS. Lors de la demi-finale remportée par Biscarrosse (99-77) contre l’Élan Tursan (Prénationale, R1), les coéquipiers de Boris Diaw ont eu la chance de bénéficier de 35 points d’avance. Une règle dans cette compétition stipule que si un écart de divisons existe entre les deux équipes, un nombre de point doit être accordés à l’équipe la moins bien classée proportionnellement à l’écart des deux divisions. Biscarrosse, engagé en championnat au troisième niveau départemental (D3), commencera donc le match avec 49 points d’avance contre l’ESMS, club de N2, soit sept divisions au-dessus (7×7 = 49). Pour Serge Darbo, la tâche risque d’être compliquée :

« On va y aller pour gagner, tout faire pour. Mais bon, 49 points, je ne veux pas dire que c’est rédhibitoire, mais pas loin quand même. Il faut vraiment que les planètes s’alignent, qu’on défende fort, qu’on les maintienne à 50 points et qu’on soit capables de marquer 100 points. C’est ce qui m’inquiète le plus. On les marque parfois en NM2, mais pas tous les samedis non plus, et là, on va jouer dans un environnement qui n’est pas classique. Ce sera en plein air, sans mur, sans repères, le vent peut déstabiliser nos shooteurs. Le contexte n’est pas facile. ».

Il ne reste plus qu’à attendre ce samedi 1^er juin pour savoir si oui ou non, le club de l’ESMS aura réalisé l’exploit.