T.J. Parker saisit le conseil de prud’hommes suite à son départ de l’ASVEL
Tony Parker et T.J. Parker vont se retrouver devant le conseil des Prud’Hommes.
Limogé en octobre dernier alors qu’il était sous contrat jusqu’au 30 juin 2026, T.J. Parker (39 ans) a saisi le conseil de prud’hommes comme l’ont indiqué Basket Europe et Le Progrès. Si lui et son frère, Tony (41 ans), le propriétaire et président de l’ASVEL, ont à plusieurs occasions assuré ne pas avoir de problème personnel suite à cette séparation professionnelle, leur lien familial n’a pas épargné une procédure judiciaire.
Cette procédure judiciaire est classique dans le droit puisqu’elle permet de régler le montant sur lequel les deux parties se sont accordés en s’exonérant des cotisations sociales. Cependant, le club rhodanien, en proie à d’importants soucis financiers, se retrouve sous pression, celle de finir en cessation de paiements. Tony Parker continue de se démener pour trouver des moyens, avec une piste dubaïote activée tout récemment.
D’autres salariés plus remontés encore ?
Mais les casseroles pourraient s’accumuler si d’autres anciens salariés ou salariés actuels venaient à suivre le chemin de T.J. Parker en entrant sur le terrain judiciaire. Plusieurs joueurs de l’ASVEL et de l’ASVEL Féminin n’ont pas fait une croix sur leurs émoluments de la saison 2022-2023, qui devaient initialement être réglés via l’éphémère sponsor Smart Good Things, via des contrats d’image. Gabby Williams, qui avait déjà mis du temps à démarrer sa saison 2023-2024 à l’ASVEL, est la première à avoir quitté le navire avant la fin de son contrat. Bien que des raisons personnelles en soient principalement la cause, son mécontentement est également important quant à ces sommes non perçues. Marine Johannès chez les filles, Nando De Colo et Joffrey Lauvergne chez les hommes, sont également les grands perdants de cette affaire qui pourrait prendre une autre tournure dans les mois à venir. En effet, Smart Good Things étant désormais en redressement judiciaire et en cessation de paiements, le mandataire judiciaire a signalé par écrit aux détenteurs d’un contrat d’image que celui-ci ne serait pas honoré.
L'Asvel a de vrais soucis financiers
Il faut de nouveaux fonds pour finir la saison, sachant qu'on a expliqué à plusieurs joueurs/joueuses qu'ils vont devoir s'asseoir sur des montants liés à Smart Good Things (placé en liquidation judiciaire).
Quand on alertait sur tout ça…
— Romain Molina (@Romain_Molina) March 28, 2024
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