T.J. Parker : « Je ne m’inquiète pas pour Élie Okobo, je m’inquiète pour l’équipe »
À sept semaines d’intervalle, les deux venues d’Élie Okobo à Athènes se sont soldées par deux finalités complètement différentes : 35 points à 13/20 sur le parquet du Panathinaïkos le 30 octobre, 8 points à 3/9 vendredi au Pirée. Symbole de dynamiques opposées pour l’ASVEL qui présentait un bilan de 5-2 à l’époque et qui reste désormais sur 11 défaites en 14 rencontres après la correction d’hier (89-54 pour l’Olympiakos).
Touché à la main gauche, soit sa main shooteuse, à Munich le 2 décembre, Élie Okobo reste sur trois performances décevantes en EuroLeague : 8 points à 31% et 5,7 d’évaluation. De quoi notamment abandonner son fauteuil de meilleur scoreur au Barcelonais Nikola Mirotic. Interrogé à ce sujet par Eurohoops, T.J. Parker a exprimé toute sa sérénité quant à la situation de l’ancien Palois, désormais mieux ciblé par les défenses adverses. Le technicien villeurbannais est évidemment beaucoup plus préoccupé par le collectif.
« Je ne m’inquiète pas pour un joueur, je m’inquiète pour l’équipe. Le collectif passe toujours avant tout et Élie en fait partie. Après, bien sûr qu’il est en souffrance actuellement. Au début de la saison, les équipes adverses ne savaient pas réellement qui était Élie Okobo. Maintenant qu’il a été scouté, cela devient beaucoup plus difficile. Il doit se coltiner le meilleur défenseur adverse tous les soirs, ce n’est pas facile et c’est pour ça qu’on a besoin de toute l’équipe. C’est comme ça qu’on retrouvera des victoires. Et après, il reviendra, son jeu offensif. C’est un super joueur de ce point de vue-là. Mais avant, il faudra que l’on progresse en tant qu’équipe. Quoiqu’il arrive, je ne m’inquiète pas pour Élie. C’est un bon garçon, il écoute, il s’entraîne dur, il fait des séances vidéos, il prend en compte les remarques… »
Pris dans un calendrier infernal, l’ASVEL appréciera sûrement les cinq jours d’entraînements avant la réception du Fenerbahçe jeudi. Le report du match contre Nanterre pourrait donc être un mal pour un bien. Pour Okobo et pour toute l’équipe villeurbannaise…
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