La JL Bourg valide son billet pour la Leaders Cup en maîtrisant Saint-Quentin
La JL Bourg de nouveau qualifiée pour la Leaders Cup !
À cette période-là, c’est le cadeau de Noël le moins surprenant possible pour un club de basket… Mais le manque d’originalité n’empêche pas le plaisir, et Frédéric Fauthoux n’a pas boudé son bonheur de voir la JL Bourg réserver son billet pour la Leaders Cup, le poing brandi vers le public au moment de quitter Ékinox (victoire 96-85). « C’est une vraie récompense », savourait-il. « Pour l’équipe, ça prouve que la phase aller est plutôt réussie et pour le club, cela signifie une stabilisation dans le très haut niveau du championnat, surtout à 16 clubs. »
Castaneda – Usher, duo majeur
Pour voir Caen, la Jeunesse Laïque a cependant traversé une soirée symbole de sa première de saison. Beaucoup de hauts, quelques bas – encore trop nombreux -, une certaine nonchalance mais un talent qui finit souvent par faire la différence. Ce vendredi, c’est le duo Xavier Castañeda (23 points à 7/9 en 24 minutes) – Jordan Usher (22 points à 10/13, 4 rebonds et 2 passes décisives), absolument irrésistible, qui a coulé le SQBB, en se mettant toutefois au service du collectif, une différence par rapport à quelques récentes soirées. « On a mieux fait bouger le ballon et peu d’équipes peuvent nous arrêter quand c’est le cas », plaide Maxime Courby. « Le partage de la balle est censé être notre force », ajoute Frédéric Fauthoux. « Il faut que le ballon vive et à un moment donné, le talent des joueurs fait la différence. C’est ça, aussi, les très grandes équipes. »
Ce que ne sont pourtant ni la JL Bourg ni le Saint-Quentin Basketball à l’heure actuelle. Difficile, cependant, de trouver à redire quand les deux effectifs qui se font face sur le dernier match de l’année civile sont 5e ex-æquo mais Bressans et Picards ont encore largement de quoi évoluer en 2025. Une maturité émotionnelle qui fait parfois défaut côté JL, et une inconstance fatale côté SQBB. Les Axonais n’ont pas démérité à Ékinox, loin de là, mais se sont auto-sabordés par quelques passages grotesques : ce premier quart qui les fait basculer en neuf minutes de 2-10 à 33-20, cette terrible fin de première mi-temps (de 42-41 à 52-41 en 90 secondes) ou ce money-time mal géré, alors qu’il y avait un vrai coup à jouer (78-75, 34e minute).
Saint-Quentin, vivement 2025
« On fait des mauvais choix à la fin, on force trop les choses », regrette Julien Mahé. « J’attends mieux dans notre capacité à rivaliser avec les grosses équipes du championnat. On a des très bons moments, mais avec parfois des erreurs grossières qui coûtent très cher. On manque de lucidité et de maturité. Si près, si loin, c’est l’histoire de ce match… » Sauf qu’après ses turbulences de novembre – début décembre, le SQBB a, au moins, réussi à redresser la barre, notamment défensivement, puisque les 96 points inscrits par la JL ce soir appartiennent, pour beaucoup, au talent bressan. Et compliqué de rêver d’une reprise plus excitante pour la nouvelle année : un play-in de Champions League à Galatasaray et un match décisif pour la Leaders Cup contre Strasbourg. Vivement la fin des vacances, déjà ?!
À Bourg-en-Bresse,
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