Brandon Jefferson, le retour discret de l’ancien attaquant n°1 de Betclic ÉLITE
Personnage majeur du basket français entre 2018 et 2022, MVP de Pro B lors de sa première saison avant de toujours terminer dans le Top 5 des plus gros artificiers de Betclic ÉLITE (n°1 en 2022), Brandon Jefferson (1,73 m, 33 ans) est de retour dans le pays qui a le plus marqué sa carrière. Mais pour l’instant, l’ex-meilleur scoreur reste méconnaissable, un peu rouillé par près de huit mois sans basket depuis son dernier match en Italie.
« Il a été très précieux »
Toujours à la recherche de sa forme physique, le nouveau combo-guard de la JL Bourg (arrivé vendredi 20 décembre dans l’Ain) a shooté à 1/6 lors de sa première à Nancy puis à 1/5 contre Saint-Quentin. Soit un vilain 2/11 depuis ses débuts, dont un vilain 1/9 à 3-points. Reste qu’il serait un peu injuste de ne le réduire qu’à cette simple maladresse, tant en raison de sa reprise récente que de ses efforts pour se fondre dans le collectif. Ainsi, Brandon Jefferson n’a pas forcé grand chose face au SQBB et s’est même mué en mode distributeur, ce qui était l’un des prérequis à sa signature avec la Jeu : 6 passes décisives à Gentilly, 3 lors de sa première à Ékinox.
« Son passage en seconde mi-temps a été très important », salue Frédéric Fauthoux. « Il a été très précieux. On voit que c’est un joueur d’expérience, il n’a pas forcé les choses, il a mis le ballon là où il fallait. Je pense que ça va apporter de la stabilité collective à ce groupe et il peut avoir un vrai apport dans les moments chauds de fin de match. » Des propos corroborés par Maxime Courby, récipiendaire de deux de ses offrandes pour scorer dans le corner. « L’apport de Brandon, qui est un peu plus âgé comme moi, va être déterminant pour la suite du championnat », affirme le vétéran.
Brandon Paul en tribunes
À condition, tout de même, qu’il retrouve son rythme, et conséquemment son adresse, ce qui validerait le rééquilibrage des lignes arrières avec la doublette Xavier Castañeda – Joël Ayayi lancée en première instance, avant que Brandon Jefferson ne sorte du banc en compagnie d’Hugo Benitez. En revanche, Brandon Paul est celui qui paye les pots cassés, convié à rester en civil sur le banc lors des deux derniers matchs de championnat en raison de son statut de cinquième Américain. Mais l’ancien ailier des San Antonio Spurs ne quittera pas la Jeunesse Laïque, désireuse de s’appuyer sur un socle de 11 joueurs, d’autant plus que l’EuroCup permettra de donner des minutes à tout le monde.
À Bourg-en-Bresse,
Commentaires