[Sondage] La Betclic ELITE est-elle plus forte que jamais ?
Ce vendredi 1er octobre, la saison 2021-2022 de Betclic ELITE démarre. Après une saison 2020-2021 chaotique, les effectifs montés par les 18 équipes composant la division font saliver. Pour beaucoup, il s’agit du meilleur championnat de l’histoire du championnat de France masculin. Plusieurs coaches sont allés dans ce sens, notamment Pascal Donnadieu. Promu en 2011, le coach de Nanterre travaille depuis dix ans à ce niveau. Son homologue de Fos Provence, Rémi Giuitta, se dit d’accord. « Je rejoins les commentaires de Pascal Donnadieu, avec beaucoup moins d’expérience et d’expertise que lui sur la division. Il me semble que c’est la saison où il y a les effectifs les plus complets et les plus riches. »
Une question que l’on se pose et que l’on vous pose dans le sondage suivant (à consulter sur ordinateur seulement).
Voici quelques éléments pouvant vous aider dans votre choix :
Pourquoi la saison 2021-2022 sera la plus relevée de l’histoire :
- Monaco, qui bénéficie du plus gros budget de l’histoire du championnat de France, a bâti un effectif jamais vu en France, avec les arrivées de très forts joueurs du circuit européen, comme Mike James, Donatas Montiejunas et Will Thomas.
- L’ASVEL attaque sa troisième saison en EuroLeague et, malgré une perte de budget, est constituée d’un noyau (Diot, Lighty, Kahudi, Lacombe, Strazel, Howard) qui connaît ce niveau, renforcé par des recrues qui sont habitués à y évoluer (Jones, Gist, Youssoupha Fall).
- Derrière, les Metropolitans 92 et la JL Bourg semblent très solides. Les Metropolitans 92 disposent de joueurs de gros calibre (Vincent Hunter et Jordan McRae) et espèrent se stabiliser dans le Top 8 de l’EuroCup. La JL Bourg peut envisager de s’approcher de cet objectif, avec une équipe talentueuse sur le papier.
- Dijon, malgré les départs de Laurent Legname, Axel Julien et Alexandre Chassang, a conservé six joueurs de l’effectif qui a fini premier de la saison régulière 2020-2021. L’équipe s’est également renforcée et semble de nouveau pour être étouffante défensivement.
- A Strasbourg, on prend les mêmes ingrédients que Dijon : six éléments conservés et des recrues à potentiel (John Roberson, Jarell Eddie et Matt Mitchell).
- Nanterre et le BCM Gravelines-Dunkerque veulent retrouver leur standing passé. Avec leurs effectifs composés de joueurs de haut-niveau (Patricio Garino pour Nanterre ou John Jenkins pour le BCM, pour ne citer qu’eux), il y a de quoi revenir dans le top 8 du championnat.
- Paris représente un promu attractif, avec des jeunes à fort potentiel et des recrues phares. Il se murmure qu’un international français pourrait densifier son effectif dans l’aile…
- N’oublions pas l’Elan Béarnais qui, bénéficiant de nouveaux capitaux suite à son rachat par un groupe d’investisseurs américains, dispose d’une belle masse salariale et a affiché un niveau très intéressant sur ses derniers matches de préparation.
- Outre ces nombreuses belles équipes, on constate que toujours plus de forts jeunes joueurs s’apprêtent à être responsabilisés dans le championnat, et que de nombreux vétérans permettent au public de pouvoir suivre des joueurs parfaitement identifiables.
Pourquoi la saison 2021-2022 ne sera pas la plus relevée de l’histoire :
- Si le championnat de France a toujours été cité pour sa densité de niveau, on constate un écart potentiel entre les 10 formations citées plus haut et les autres. Orléans, Limoges et même Le Mans semblent en recul par rapport à l’exercice précédent. Ce qui reste à confirmer. Pour Roanne, Cholet, Champagne Basket et Le Portel, l’objectif semble identique : le maintien dans l’élite. Enfin, pour Fos Provence, l’autre promu, la saison promet d’être compliquée. L’augmentation de niveau ne semble ainsi concerner que la moitié des clubs du championnat.
- De 1987 au début du 21e siècle, les internationaux français jouaient dans les clubs français, à Limoges, l’Elan Béarnais, Paris… Cette année, aucun des 12 éléments vice-champions olympiques n’est sur la ligne de départ.
- Les meilleurs joueurs étrangers de Limoges (Michael Brooks…), Antibes (Michael Ray Richardson…), l’Elan Béarnais (Gheorghe Muresan), l’ASVEL (Delanay Rudd) faisaient partie de la crème de la crème du circuit européen. Si Mike James est sans doute à ce niveau, il représente une quasi exception.
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