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Avec 30 points et… 10 contres, Victor Wembanyama ramène les Spurs dans la zone du play-in !

NBA - Deux jours après son match à 42 points, Victor Wembanyama en a remis une couche avec une performance titanesque dans la victoire de San Antonio contre Portland (114-94). Il n'est que le sixième joueur de l'histoire à réussir un match à minimum 30 points et 10 contres, et de loin le plus jeune.
Avec 30 points et… 10 contres, Victor Wembanyama ramène les Spurs dans la zone du play-in !

Victor Wembanyama souhaite un Joyeux Noël en avance au public de San Antonio

Crédit photo : NBA League Pass

« Je sais qu’on ne vous verra pas d’ici là, donc joyeux Noël à tout le monde ! » C’est par ces mots que Victor Wembanyama (2,24 m, 20 ans) a conclu la soirée, avant que son équipe ne s’envole pour un road-trip de quatre matchs sur la Côte Est. Le Père Noël d’un soir a travaillé dur pour offrir un beau cadeau en avance aux fans des Spurs.

Un monstre régnant des deux côtés du terrain

30 points, 7 rebonds, 3 passes décisives et… 10 contres en 30 minutes. Voilà la ligne statistique impressionnante de « Wemby », qui a réussi à faire cela en restant très propre à 50% aux tirs (8/16 en tout, 4/8 à 3-points), avec 0 faute et 1 seule perte de balle. Celui qui avait sorti les chaussures roses fushia en ce samedi soir a illuminé le Frost Bank Center de son talent. Après un début de mach timide (2 points dans le premier quart-temps), il a passé la vitesse supérieure dans le deuxième et le troisième quart-temps. Avec 26 points et 9 contres à l’issue de celui-ci, il n’a eu besoin de rentrer sur le parquet que trois minutes dans le dernier quart pour sceller la victoire des siens. Ainsi que son match en 30/10.

Les Blazers – qui sont les victimes préférées des Spurs cette saison avec trois victoires en deux mois – ont une nouvelle fois subi la loi du géant tricolore. Ils ont commis trop d’erreurs et n’ont pas réussi à s’adapter. Les joueurs de l’Oregon sont tous venus s’empaler sur lui, qui a contré sept joueurs différents ce soir. Y compris le n°2 de sa Draft Scoot Henderson (12 points à 4/10 aux tirs), qui n’aura finalement été son rival que pendant les quelques mois précédant la Draft. Les coéquipiers du Français n’ont pas eu grand chose à faire, si ce n’est de l’aider à dominer des deux côtés du terrain. L’effort collectif s’est organisé autour de lui, et tout a roulé comme sur des roulettes. « C’est la régularité qu’on cherche, et qu’on n’avait pas il y a un an. Je suis vraiment fier de mes coéquipiers » a apprécié Wembanyama après la rencontre. Avec cette victoire, les Spurs grimpent enfin en 10e position, synonyme de play-in en fin de saison. Ils doublent les Timberwolves de l’autre géant français Rudy Gobert (2,16 m, 32 ans), qui ont une nouvelle fois perdu cette nuit.

Rentrer un peu plus dans l’histoire

Réussir un match à 10 contres est déjà suffisamment rare. Wembanyama lui-même n’y est arrivé qu’une seule fois dans sa (jeune) carrière, en février dernier à Toronto. Mais ajouter 30 points à cela, seules quelques légendes de la NBA l’ont réussi. Il faut dire qu’être autant dominant des deux côtés du terrain n’est donné qu’à une poignée de joueurs. Le natif de Chesnay rejoint un club très restreint de six joueurs à avoir réussi ce type de matchs en 30/10 : Hakeem Olajuwon (x5), David Robinson (x3), Kareem Abdul-Jabbar, Dwight Howard et Artis Gilmore (x1). Tous sont Hall-Of-Famers ou en passe de le devenir (Howard est nominé pour la classe 2025). Le Français est bien sûr le plus jeune à y parvenir, et de loin. En tout cas depuis que les contres sont comptabilisés dans les statistiques de la NBA. Le phénomène Wilt Chamberlain avait probablement réussi ce genre de performances dans sa carrière, même si les traces sont rares.

« Je n’ai pas encore eu d’accomplissements collectifs dans ma carrière, on n’a pas encore joué les playoffs, ni gagné de série et encore moins le titre… C’est ça qui me motive » a réagi le principal intéressé à cette statistique en conférence de presse, montrant sa préférence pour le collectif plutôt que l’individuel. Il est en effet en train d’empiler les records, qui l’importent finalement peu. Individuellement, sa saison pourrait toutefois le conduire à son premier All-Star Game. Les votes du public étant ouverts seulement depuis trois jours, ses deux derniers matchs sont arrivés au meilleur timing et ont marqué les esprits. Il devient un candidat sérieux pour le match des étoiles. S’y projetant déjà, il a annoncé qu’il « serait compétitif quoi qu’il arrive », même s’il n’a pas semblé convaincu par le nouveau format à quatre équipes.

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