Roanne « ne veut pas laisser tomber » Maxime Roos, malgré sa rupture du tendon d’Achille

Venu à Roanne pour se relancer après une saison extrêmement frustrante à Bourg-en-Bresse, Maxime Roos (28 ans) était en train de réussir sa mission. Il était même en train de faire mieux que cela : s’imposer comme l’un des joueurs majeurs d’une équipe surprise du championnat, pour sa meilleure saison en carrière (9,5 points à 57%, 3,3 rebonds et 1,1 contre pour 11,9 d’évaluation). Mais l’éphémère international français (1 sélection) a été fauché en plein vol vendredi face à la JL : sur un appui, le Francilien s’est effondré seul, ne laissant guère de place au doute. Le verdict est tombé dans la foulée : une rupture du tendon d’Achille, la pire blessure qui existe pour un basketteur.

Déjà opéré avec succès, l’enfant du Paris-Levallois va donc s’engager dans un tunnel long de huit mois, avec l’espoir de pouvoir recouvrer l’intégralité de ses formidables moyens athlétiques au bout du processus. Généralement, avec ce type de blessure, une donnée peut être difficile à gérer pour les joueurs : l’arrivée en fin de contrat. Et c’est précisément la signature de Maxime Roos avec Roanne. Mais la Chorale lui a immédiatement tendu la main, même s’il ne sera pas disponible avant la fin de l’année 2023, avec une volonté claire de le prolonger. « Sa blessure ne va pas nous faire changer d’avis », a expliqué le président Emmanuel Brochot au Progrès. « S’il le souhaite, on doit être capable de l’accompagner et on ne va pas le laisser tomber, on partage les mêmes valeurs humaines et sportives avec lui. On va faire tout notre possible. Il est venu chez nous pour se reconstruire sportivement car il était un peu dans le dur et il fait sa meilleure saison. Je sais qu’il fera tout pour revenir vite à son plus haut niveau. Tout cela il le sait, je lui ai envoyé un message. »