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Rémi Giuitta (Fos), le retour imprévu : « Je vis très, très mal cette saison »

Pro B - Entraîneur de Fos-Provence pendant 18 saisons, Rémi Giuitta avait pris du recul l'année dernière. Quasiment contraint de reprendre les manettes, il vit un retour extrêmement douloureux avec la lanterne rouge surprise de Pro B.
Rémi Giuitta (Fos), le retour imprévu : « Je vis très, très mal cette saison »
Crédit photo : Christophe Canet

Le 19 mai 2022, quand nous avions annoncé le départ de Rémi Giuitta, nous avions titré « Fos-Provence face au vide ». Un bouleversement fondamental dans un club où un seul homme faisait (presque) tout depuis 18 ans : coach, directeur sportif, recruteur, même en charge du secteur administratif pendant de longues années. La saison dernière, Rémy Valin a tenté d’écoper comme il a pu, n’a pas fait du mauvais boulot (la paire Milan Barbitch – Shevon Thompson avec du recul !) mais Fos n’a pas survécu à la Betclic ÉLITE, victime de ses limites financières et structurelles.

Alors quand Rémy Valin s’en est allé, Fos-Provence s’est tourné vers la seule solution viable à ses yeux : un retour de Rémi Giuitta. Vu au premier rang de la Halle Parsemain toute la saison dernière, le technicien marseillais a été très difficile à convaincre, malgré l’entremise de la municipalité locale. Sa signature n’a finalement été officialisée que le 9 juin, pour une relégation entérinée depuis un mois jour pour jour.

LIRE AUSSI. L’interview de Mathieu Wojciechowski

Pour finalement vivre un véritable calvaire depuis, entre un champ de ruines dans tous les secteurs du club (deux adjoints à recruter, un entraîneur pour le centre de formation, etc), un recrutement extrêmement tardif (toujours pas finalisé d’ailleurs) et une équipe sans sourire ni âme ni résultats pendant cinq mois. Ainsi, à la veille de la fin de la phase aller, le club du Sud est bon dernier de Pro B (3v-13d), lesté de neuf revers de rang, menacé de vivre le déclassement havrais avec deux relégations d’affilée de l’élite à la Nationale 1, avec un sentiment d’urgence déjà profondément installé, malgré la bouffée d’oxygène apportée par le renouvellement de l’effectif (Robert Turner II et Mathieu Wojciechowski in, Terry Smith – et Steeve Ho You Fat ? – out).

« Je vis très mal cette saison », indiquait Rémi Giuitta vendredi dernier. « Très, très mal. Je n’avais pas prévu de reprendre le coaching, pas prévu de me retrouver aussi bas au classement, pas prévu de vivre ce que j’ai vécu pendant six mois, pas prévu de me retrouver avec une charge de travail aussi importante sur le secteur sportif car il fallait tout refaire. Rien n’était prévu. Donc je subis comme je peux. Je donne tout ce que j’ai à donner, sans compter. Mais forcément, je ne vis pas les meilleures heures de ma carrière. Je suis revenu pour aider le club, avant tout, afin d’essayer de relancer une dynamique. J’en assume l’entière responsabilité, je ne me cache derrière personne.

Après, je ne m’attendais pas à jouer le haut de tableau. Tout le monde s’est dit qu’on allait le faire mais je ne suis pas Dieu, je ne pense pas qu’on avait construit une équipe pour jouer les trois premières places. Ce n’est injurieux envers personne. Déjà, quand tu as 10 nouveaux joueurs… Je vais caricaturer, tu peux mettre 10 joueurs NBA, ce sera déjà compliqué. Surtout que ce n’est vraiment pas la marque de fabrique de Fos ces dernières années. Ce qui a fait notre réussite a été de construire un groupe solide, de ne changer que quelques pièces et d’amener une équipe à maturité sur plusieurs saisons. On a eu des aventures humaines collectives. Prendre les dix meilleures et tout changer, ce n’est pas la culture de Fos. Je savais qu’on allait passer par une phase difficile, mais pas à ce point-là. Je ne m’attendais surtout pas à me retrouver le bec dans l’eau sur ma recherche de joueurs étrangers. Je n’ai jamais vu ça en 20 ans. On fait le dos rond, on a tenté le même pari que Nik Caner-Medley avec Chris Evans mais ça n’a pas fonctionné cette fois.

Mes trois leaders d’équipe, en août, étaient mon poste 2, mon poste 4, et mon poste 5. Trois étrangers. Ces-trois là, c’est que le 2 (Terry Smith), on ne l’a plus, le 4 (Chris Evans), on ne l’a plus et le 5, on ne l’a jamais eu. L’échec de recrutement là-dessus est 100% pour moi mais je ne pensais vraiment pas me retrouver comme ça. En démarrant fin juin, on savait qu’on serait en retard partout mais on avait dit qu’on l’assumerait car c’était une saison particulière avec seulement les playoffs. Mais on s’est plongé dans le doute dès le premier match amical. »

Propos recueillis à Fos-sur-Mer

Commentaires


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coquio86
JE PENSE QUE CA SENT LA NATIONALE 1 A PLEIN NEZ ET DIRE QUE LE PB LES A LAISSER GAGNER A L'ARENA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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nanther
Je sens que tu vas prendre Markusson au poste 5 Rémi vu que ton copain Savo Vucevic vient de le libérer. Et si Steeve Ho You Fat reste, je continue à penser que Fos devrait être au rendez-vous des play off. Ensuite, on sait bien que c'est un nouveau championnat qui débute et c'est encore plus vrai cette année avec une seule montée.
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