Le recrutement de l’ASVEL en stand-by ?
Après avoir changé d’entraîneur fin octobre, l’ASVEL n’arrive pas à remonter au classement en EuroLeague. Le club rhodanien est dernier de la compétition à l’issue de la phase aller de la saison régulière, avec 2 victoires et 15 défaites.
Après avoir pesté contre le trop grand nombre de joueurs dans l’effectif qu’il a récupéré (14), le nouveau coach Gianmarco Pozzecco a obtenu gain de cause avec le départ de Frank Jackson, en attendant celui espéré (pour sa part) de Boris Dallo. Mais depuis, le sélectionneur de l’Italie s’est rendu compte des manques de son groupe. Après chaque défaite, il ne cesse de réclamer « de l’aide ». C’était le cas après le revers face au Panathinaïkos Athènes puis celui face à l’autre formation grecque de l’Olympiakos. Là encore, l’ASVEL l’a suivi, formulant des offres à plusieurs joueurs, à Nico Mannion notamment, puis à Martin Hermannssonn – avant de la retirer, à cause des craintes sur l’état de son genou après une rupture des ligaments croisés.
Pozzecco, un choix par défaut
Seulement, le club rhodanien vient de mettre ce projet de recrutement en pause, réalisant ainsi un beau pied de nez à son coach transalpin. Recruté par défaut après le refus de la Fédération de basketball allemande (DBB) de laisser son sélectionneur Gordon Herbert exercer également en club, Gianmarco Pozzecco (51 ans) vit sa première expérience en EuroLeague. Une expérience qui n’est pas amenée à durer puisqu’il est de notoriété publique que Vincent Collet est attendu au poste de coach après les Jeux olympiques de Paris. Reste à savoir si cette expérience sera plus courte encore pour « La Mouche atomique », dont le projet de jeu est autant lié à son obsession de mettre la balle à l’intérieur que de sa volonté d’être très proche de ses joueurs, au point de ne pas hésiter à profiter en déplacement avec certains d’entre eux.
« Il est très différent de ce que l’on peut voir, expliquait Joffrey Lauvergne dans le Journal de Saône-et-Loire. Il a été joueur et il dit lui-même qu’il n’aimait pas les coachs et qu’il n’a pas envie d’être comme eux, en reprenant ses termes (rire, ndlr). Donc oui, il est bien différent sous plein d’aspects, dans l’énergie qu’il a, sur la passion qu’il y met qui tranche avec la précision de certains coachs. »
Reste à savoir si les dirigeants maintiendront encore Gianmarco Pozzecco longtemps à son poste si les résultats ne suivent pas où s’ils modifieront une nouvelle fois leur staff en cours de saison. En cas de changement, une promotion interne semble impossible étant donné l’absence de candidats légitimes pour coacher au plus haut-niveau européen. Quoi qu’il en soit, le président Tony Parker et son état major devront se questionner pour mettre en place une vraie direction sportive sur le plus long terme.
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