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Quimper, la rampe de lancement pour Lucas Bourhis ?

Auteur d'une saison 2021-2022 très aboutie avec Rouen (16,3 d’évaluation), Lucas Bourhis s'est engagé jusqu'en juin 2024 avec Quimper. Le cap de la Pro B passé, le meneur tourangeau doit maintenant gagner en leadership. Avant de tenter une expérience en Betclic ÉLITE ou une saison à l'étranger, dès l'an prochain ?
Crédit photo : Tuan Nguyen

Et si Quimper et Michel Gloaguen étaient la rampe de lancement de la carrière de Lucas Bourhis ? C’est en tout cas le souhait du principal intéressé. « Je veux faire une saison pleine avec les Béliers et pourquoi pas découvrir la Betclic ÉLITE ou l’étranger dès l’an prochain », explique celui qui s’est engagé jusqu’en juin 2024 avec la formation finistérienne.

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Troisième meilleur marqueur français de Pro B

Meneur de petite taille (1,78 m) et âgé de 22 ans, le Tourangeau vivra déjà sa quatrième saison dans le Finistère à la rentrée. Il a privilégié le projet breton de Laurent Foirest plutôt que le Champagne Basket, où le contrat était plus lucratif. Quatorzièmes de Pro B et à la lutte jusqu’au bout pour leur maintien, les Béliers de Quimper ont décidé de confier la mène au duo français Théo Léon – Lucas Bourhis.

« Je voulais vraiment avoir un rôle important et Laurent (Foirest) m’a clairement dit qu’il souhaitait que je sois meneur titulaire et que je développe mon leadership », indique Lucas Bourhis. « Il trouve que j’ai encore une marge de progression dans ce domaine et c’est ce qui m’a motivé à venir ici. »

Signataire d’un contrat de deux ans avec Quimper, l’ancien pensionnaire du centre de formation de Gravelines-Dunkerque sort d’une saison 2021-2022 aboutie à Rouen. Au milieu de la grisaille normande, il a été l’une des rares satisfactions.  Troisième meilleur marqueur français de Pro B (15,6), le petit frère du regretté Jonathan Bourhis a également capté 5,3 rebonds et délivré 4 passes décisives par match pour la bagatelle de 16,3 d’évaluation.

« Je savais que j’en étais capable et ça donne encore envie de faire mieux », lance-t-il dans un large sourire. Qu’il paraît loin ce mois d’octobre 2021, où Lucas Bourhis débarquait au Kindearena sur la pointe des pieds et à la recherche de plus amples responsabilités après un passage frustrant dans le Nord.

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