Pourquoi 2024 a été la meilleure année de l’histoire du basket français
Le basket français ne cesse de progresser
L’année 2024 a été sans aucun doute la meilleure de l’histoire du basketball français. Voici 11 faits qui nous permettent de l’affirmer :
1- Les deux médailles d’argent aux Jeux olympiques de Paris
Si l’équipe de France masculine et l’équipe de France féminine avaient déjà ramené des médaillés olympiques par le passé (1948, 2000 et 2012), fait un doublé argent-bronze à Tokyo en 2021, jamais les deux sélections A n’étaient parvenues toutes les deux en finale sur la même olympiade. Et cette fois c’était à Paris. Les Bleus ne sont pas passés loin du titre. Si les garçons ont décroché à l’entame du money time face à un incandescent Stephen Curry, les filles ont elles perdu d’un tout petit point face aux Étasuniennes, réputées intouchables. N’oublions pas l’équipe de France masculine de 3×3 qui a perdu en prolongation en finale olympique devant des millions de téléspectateurs.
2- Deux Français en tête de la Draft 2024, le back-to-back en n°1
Deux Français ont été retenus aux deux premières places de la Draft 2024 : Zaccharie Risacher (2,05 m, 19 ans) en tête et Alexandre Sarr (2,16 m, 19 ans) en deuxième position. Jamais un autre pays que les États-Unis n’avait réussi cela. De plus, jamais un autre pays que celui de l’Oncle Sam et le Canada (en 2013 et 2014) n’avaient placé un de ses ressortissants en tête de deux Drafts successives, Victor Wembanyama ayant été n°1 en 2023. Par ailleurs, Tidjane Salaün (2,05 m, 19 ans) a lui été retenu en 6e position, Pacôme Dadiet (2,03 m, 19 ans) en 25e – soit quatre Français au premier tour ! – et Melvin Ajinca (2,02 m, 20 ans) en 51e position.
3- Villeneuve d’Ascq finaliste de l’EuroLeague, un duel de coaches français en finale
Si l’évolution des joueurs français est très positive, celle des coaches suit également une belle croissance. Ainsi, Villeneuve d’Ascq a réussi l’exploit d’atteindre la finale de l’EuroLeague féminine en avril dernier. Champion de France en mai, l’ESBVA-LM était menée d’une main de maître par Rachid Méziane, champion d’Europe 2023 avec la Belgique. Le coach auvergnat est d’ailleurs devenu le coach principal d’une franchise WNBA, celle de Connecticut, depuis fin 2024. Et lors de cette finale d’EuroLeague, perdue face au Fenerbahçe Istanbul de Marième Badiane (1,90 m, 30 ans), il a fait face à Valérie Garnier. C’est donc un duel de coaches français qui a eu lieu à Mersin. Symbolique de la progression des techniciens français.
4- 39 victoires sur 42 aux matches des EuroBasket U16, U18 et U20, quatre médailles d’or
L’équipe de France écrase tout en compétitions jeunes européennes. Si les U17 ont signé une Coupe du monde décevante à Istanbul et que les filles de la catégorie ont fini avec la médaille en chocolat au Mexique, les U16, U18 et U20 ont gagné 39 de leurs 42 matches officiels sur les EuroBasket. Le bilan était presque parfait chez les filles mais les U16 ont perdu une finale contre la Finlande largement accessible pour finir l’été. Autrement, les U16 garçons, les U18 filles, les U20 garçons et les U20 filles (déjà sacrés en 2023) ont remporté l’or. Les U18 masculins n’ont perdu que leur quart de finale et se sont qualifiés pour la Coupe du monde U19 2025.
5- Paris remporte l’EuroCup 2024, face à la JL Bourg en finale
La finale de l’EuroCup, compétition autrefois très exigeante, a vu deux clubs français s’affronter en finale. Paris a confirmé sa domination sur la compétition en battant la JL Bourg deux manches à zéro en finale. Les deux clubs français avaient d’ailleurs terminé en tête de leur poule.
6- L’incroyable succès populaire du basket à Lille pour les JO
Plus de 27 000 spectateurs pour un match de basketball un matin de semaine sans l’équipe de France ? C’était presque impossible à imaginer et c’est pourtant ce qui s’est déroulé à Lille durant la phase de poule des Jeux olympiques de Paris. Le stade Pierre Mauroy a fait le point pour la venue des 12 sélections masculines et 12 sélections féminines pour le tournoi olympique 2024. Un vrai succès populaire qui a été remarqué par les plus grandes stars internationales de la balle orange.
7- Trois clubs du championnat de France en EuroLeague
Avec le maintien de Monaco en EuroLeague, la licence de l’ASVEL et la montée de Paris via l’EuroCup, l’EuroLeague compte désormais trois clubs du championnat de France en son sein. Durant le mois de décembre, Paris et Monaco ont même occupé les deux premières places d’une compétition autrefois intouchables pour les formations de Pro A. Par ailleurs, les Français ou les joueurs de Betclic ELITE sont particulièrement bons en EuroLeague. En 2023-2024, c’est d’ailleurs le meneur de l’AS Monaco qui a été élu MVP de la saison régulière.
8- Deux Françaises dans le Top 10 de la Draft WNBA
Si Risacher et Sarr ont été respectivement n°1 et n°2 de la Draft NBA 2024, le Top 10 de la Draft WNBA comptaient deux Françaises : Carla Leite et Leïla Lacan. Joueuses de Tarbes et Angers la saison passée, les deux arrières ont retenu l’attention d’une WNBA qui ne cesse de progresser.
9- Une saison 2023-2024 record en terme d’affluence pour la LNB, et de licenciés pour la FFBB
Les salles de Betclic ÉLITE et Pro B font le plein pour les rencontres du championnat de France. La LNB a annoncé que 1,2 million de spectateurs s’étaient massés dans ses salles en 2023-2024. Pas mal pour l’après-Wembanyama. Par ailleurs, le nombre de licenciés en France ne cesse d’augmenter. Il était de 725 550 en 2023-2024.
10- Deux Français MVP du mois de décembre en EuroLeague
L’année 2024 s’est terminée avec le premier titre de MVP du mois d’un joueur français en EuroLeague depuis trois ans : Théo Maledon succède à Guerschon Yabusele. Chez les filles, c’est également une internationale française qui a raflé la mise : Gabby Williams du Fenerbahçe Istanbul. Résultat, on a droit à un doublé franco-français pour clôturer les titres de MVP du mois de l’année 2024. Des titres qui tombent de plus en plus dans les mains des tricolores. Ainsi, Jaylen Hoard, Neal Sako, Théo Maledon, Elie Okobo ont été MVP de la journée. En décembre, trois d’entre eux ont été récompensés : Maledon (13e), Cordinier (17e) et Hoard (18e). Costaud !
Le 11 bonus : Victor Wembanyama ne cesse de rayonner
Rookie de l’année, un match à 50 points, des records de précocité à n’en plus finir, meilleur contreur de la ligue depuis 30 ans, 17 points lors du premier quart-temps le 31 décembre… Victor Wembanyama progresse peut-être plus vite que prévu. Son aura s’accroit en France comme à l’étranger. Surtout, les Spurs sont devenus compétitifs. Il y a toutes les raisons de penser qu’il vivra son premier All-Star Game en février. Un impact qui n’est pas lié qu’au terrain, lui qui a notamment marqué les esprits en jouant aux échecs en plein New York. De quoi façonner un peu plus une image très appréciée.
Commentaires