Paul-Lou Duwiquet : « Les statistiques tuent le basket »
Dans un joli papier signé Ouest France, il se définit lui-même comme « vieux jeu ». À contre-courant d’un monde où il a vu certains de ses anciens coéquipiers poster des highlights de leurs 25 points, un soir de défaite, sur les réseaux sociaux. Devenu un solide joueur de Pro B au fur et à mesure des années, Paul-Lou Duwiquet sera cette année encore le garant du collectif quimpérois, quelques mois après la saison cauchemardesque vécue par les Béliers. Le pire exercice vécu par le Calaisien en Bretagne, malgré le talent supérieur des joueurs présents, lui qui n’avait eu cesse d’alerter sur l’individualisme des uns et des autres, appelant même en mars à « relire les règles du basket ».
Dernier survivant du récent âge d’or quimpérois, de cette saison 2019/20 interrompue par le Covid à la deuxième place (et qui a privé l’UJAP d’une montée certaine, selon Chima Moneke) et de l’aventure jusqu’en finale de la Leaders Cup Pro B en 2020/21, le capitaine Duwiquet se veut le garant des valeurs locales : l’abnégation collective plutôt que l’égocentrisme. » Je ne regarde quasiment pas les stats », explique-t-il au micro de Dylan Le Mée. Elles tuent le basket. C’est le revers du monde pro. On a la chance de faire de notre passion notre métier. Les mecs veulent se vendre pour l’année d’après. Intrinsèquement, ça dénature le jeu. » De fait, on ne se risquera pas à lui signaler qu’il a signé, avec 11 d’évaluation, sa meilleure prestation de la Leaders Cup vendredi soir contre Nantes. Car Quimper a été battu à domicile par le NBH (61-67) et a dit adieu à ses espoirs de qualification…
L’intégralité de l’article d’Ouest France est disponible ici
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