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Patrick Hianasy (DNCCG) alerte sur la situation financière de l’ASVEL, qu’il qualifie de « victime »

Betclic ELITE - Alors que l’ASVEL connaît d’importants soucis financiers, liés notamment au non-respect du contrat par Fedcom Media, Patrick Hianasy, président de la DNCCG, s’est exprimé dans Le Progrès pour faire le point sur la situation. Il souligne la fragilité actuelle du modèle économique du club de Tony Parker.
Patrick Hianasy (DNCCG) alerte sur la situation financière de l’ASVEL, qu’il qualifie de « victime »

Les joueurs de l’ASVEL ont subi des retards de salaire dernièrement

Crédit photo : Julie Dumélié

En difficulté financière depuis plusieurs mois, l’ASVEL tente de rester à flot malgré des recettes bien moindres que celles initialement prévues. En cause : l’avenant du contrat liant le club à Fedcom Media, maison mère de Skweek. Interrogé par Le Progrès, en marge de l’interview donnée par Tony Parker à ce même journal, Patrick Hianasy, président de la Direction nationale du Conseil et du contrôle de gestion de la Ligue nationale de basket (DNCCGCP), détaille les conséquences de cet écart de financement et se montre vigilant quant à la capacité du club à boucler ses fins de mois.

« L’ASVEL est la victime » dans l’affaire Fedcom Media

Le contrat de diffusion signé avec Fedcom Media en 2023 devait rapporter 7 millions d’euros par saison à l’ASVEL sur trois ans. Mais ce montant a été réduit à 2,9 millions via un avenant, et seuls 1,7 million auraient été versés pour la saison 2023-2024. « Il reste donc 1,2 million d’euros à récupérer pour 2023-2024. Et 2024-2025 n’est pas payé », explique Patrick Hianasy.

Ce déficit oblige aujourd’hui Tony Parker à combler l’écart de trésorerie sur ses fonds propres. « Tony Parker a signé un engagement à la DNCCG pour compenser à la fin des mois », précise Hianasy, regrettant que les autres partenaires n’aient pas suivi malgré une augmentation de capital fin 2023.

Face à ce qu’il appelle un « effet de ciseaux », entre dépenses fixes et recettes en baisse, Hianasy insiste : « Aujourd’hui, je vous affirme que l’ASVEL vit au-dessus de ses moyens. Mais dans toute cette affaire, il faut quand même se dire que l’ASVEL est la victime ! Elle a signé un contrat et dans un État de droit on respecte les contrats qu’on a signés. »

La DNCCG reste en alerte, sans être alarmiste : « Je suis très attentif à la solution que va trouver Monsieur Parker », conclut-il, tout en confirmant que seule une action en justice pourrait contraindre Fedcom Media à payer.

Commentaires


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jeildo
Toutes les personnes qui critiquent TP il a bien plus investi de sa personne que n’importe qui dans le basket français.
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franck
Exactement. Merci à lui
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cmnkm95
Mais clairement et de loin.
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elsinger
C'est grave si nous ne pleurons pas ?
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viking92
C'est peut-être aussi un risque d'avoir un sponsor principal fortement lié à son principal concurrent. Fedcom, c'est Monaco, donc Fedcom Media ne va pas forcément collaborer pour régler le problème. D'ailleurs, si les propos du président de la DNCCG sont justes, cela veut donc dire que les propos de Fedorychev dans la presse sont des mensonges (https://www.bebasket.fr/aleksej-fedorychev-repond-a-tony-parker-jinvite-lasvel-a-consulter-ses-releves-bancaires). Bon après ce ne serait pas très étonnant de la part de ce monsieur qui a aussi des problèmes avec la justice italienne.
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