Pascal Donnadieu : « J’ai toujours eu peur de faire l’année de trop »
Il a tout gagné. Ou presque. Des médailles dans les trois compétitions internationales (EuroBasket, Coupe du Monde, Jeux Olympiques), deux Coupe d’Europe (EuroChallenge et FIBA Europe Cup) et tout ce qui était possible en France (Pro B, Pro A, Coupe de France, Match des Champions). Tout, sauf une seule compétition, la Leaders Cup, qui se refuse obstinément à lui, avec une finale perdue lors de sa première participation (59-64 contre Le Mans en 2014) puis une flopée d’éliminations en quart ou demi-finale. « On sait que c’est la seule compétition qui lui manque donc on a à cœur de lui remettre ce trophée pour sa dernière saison. »
« C’est plutôt bien parti pour finir correctement »
Une sortie de piste qui, pour l’instant, se déroule de manière idéale pour Pascal Donnadieu. Parti du niveau départemental avec la JSF Nanterre pour l’emmener jusqu’en EuroLeague, le Francilien s’apprête à clôturer son odyssée, l’une des plus invraisemblables de l’histoire du basket français. Et si le dernier chapitre ne sera pas vraiment le plus traditionnel, avec une équipe aux antipodes des bandes de pistoleros traditionnellement assemblées dans le 92, il est déjà acquis qu’il ne sera pas bâclé. Et c’est déjà une victoire.
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« J’ai réussi à me persuader que cette Leaders Cup ne devait être que du plaisir », avançait-il après la qualification en finale. « L’équipe me renvoie ça à 1000%. Je ne me dis pas que j’ai la pression pour faire au mieux. Au contraire, je me dis de savourer et je peux d’autant plus le faire grâce à mes joueurs vu ce scénario. Tout au long de ma carrière, j’ai toujours eu peur de faire de l’année de trop. Plusieurs fois, je me suis interrogé en me disant qu’il fallait que je m’arrête. Au vu de mon histoire, écrite avec un seul club, je n’aurais pas voulu connaître une descente ou une saison catastrophique. Là, c’est plutôt bien parti pour finir correctement… (il sourit) C’est un soulagement. »
À Saint-Chamond,
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