Noël en avance à Nancy : Mike Scott finira la saison au SLUC !
« IL RESTE », a communiqué le SLUC Nancy, toutes lettres majuscules dehors devant une photo de Mike Scott grand sourire. Même si le secret avait été éventé dès dimanche matin sur BeBasket, la nouvelle était particulièrement attendue en Lorraine. Arrivé le 18 octobre à Gentilly, il suscitait alors la curiosité au vu de son CV (612 matchs NBA), mais surtout de vraies interrogations après une année sans jouer. Deux mois plus tard, de doutes, il n’y a plus. Le natif de Chesapeake s’est déjà imposé comme un fort joueur de Betclic ÉLITE (13,3 points à 53%, 6,8 rebonds et 1,1 passe décisive pour 13,3 d’évaluation).
Pourtant, à l’approche de la date fatidique du 18 décembre, l’optimisme n’était pas vraiment de rigueur au SLUC. Les dirigeants se disaient que les excellentes prestations de leur pigiste allaient forcément attirer l’attention d’écuries plus fortunées et la condamnation à verser 190 000 à l’ex-secrétaire général Jean-Charles Bregeon n’arrangeait rien. Et puis la tendance s’est progressivement inversée, sous l’impulsion notamment des diverses déclarations du joueur, clamant sa reconnaissance au club nancéien de lui avoir tendu la main après une saison blanche.
« Pour un joueur à 600 matchs NBA, sa posture est tout simplement exceptionnelle »
Au final, après une mobilisation des partenaires (et même des supporters, pour la modique somme de 429€), le SLUC Nancy a réussi à verrouiller la prolongation de Mike Scott jusqu’à la fin de la saison (sous réserve toutefois du feu vert de la DNCCG) ! À une condition : que celui-ci aille passer les fêtes de fin d’année aux États-Unis, lui qui a débarqué en France seulement deux jours après la naissance de son troisième enfant. Ainsi, il ne participera pas à la réception de Paris puis au déplacement au Mans mais sera bien présent pour tout le reste de la mission maintien du SLUC. Où son prochain challenge sera de trouver de la régularité, lui qui fait encore preuve d’une vraie inconstance, à l’image de ses deux dernières rencontres (passé de 39 à 6 d’évaluation).
« C’est une très bonne nouvelle », se réjouit son entraîneur Sylvain Lautié. « Au fil des semaines, il commence à retrouver son rythme de compétition après une pause de 16 mois sans jouer. L’homme, comme le joueur, est attachant, investi et sa posture, pour un joueur à 600 matchs NBA, est tout simplement exceptionnelle ! Je tiens à remercier les dirigeants, les actionnaires, les sponsors et notre public car l’ensemble de ses composantes nous permettent d’avoir la satisfaction de cette signature ! »
À moins que le SLUC Nancy veuille faire jouer la concurrence en laissant un étranger en civil lors de chaque match (mais on imagine mal le club s’encombrer d’un salaire supplémentaire en période de restrictions budgétaires), le champion de Pro B va devoir se séparer d’un Américain. Si Kyle Vinales suscitait de l’intérêt hors des frontières tricolores, L’Est Républicain avançait plutôt l’hypothèse de Donte Grantham, celui dont Mike Scott est venu pallier l’indisponibilité. Ce qui serait particulièrement cruel pour l’ancien champenois, qui n’a pas fait grand chose de mal, à part se blesser. Mais ainsi va la dure loi du sport professionnel…
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