« L’objectif est très clair : C’est gagner la compétition » : L’équipe de France a démarré sa préparation à l’EuroBasket et ne cache pas ses ambitions
À peine un mois après la défaite face au Monténégro et la victoire face à la Hongrie en match de qualification au Mondial 2023 et quasiment un an jour pour jour après avoir décroché l’argent olympique, l’équipe de France a entamé sa préparation ce dimanche au Palais des Sports Maurice Thorez de Nanterre avec en ligne de mire l’EuroBasket 2022.
Privés de leur capitaine Nicolas Batum (155 sélections) et de leur métronome Nando De Colo (185 sélections), les Bleus ont deux missions : bien débuter la seconde phase de qualification à la Coupe du Monde 2023 avec deux matchs placés les 24 et 27 août et confirmer leur statut de favoris au titre continental à l’Euro dans la foulée où la concurrence sera plus dense que jamais. À l’occasion du premier point presse de la préparation des Bleus, le sélectionneur Vincent Collet et le général manager de la team France, Boris Diaw ont balayé l’actualité de l’équipe de France.
Une préparation différente
Avec une fin d’été à double objectif, il est clair que l’équipe de France est quelque peu bousculée, en plus d’avoir déjà enregistré les forfait de Victor Wembanyama et Andrew Albicy : « Le docteur a déjà commencé à la faire avec deux joueurs. Pour les trois autres, ce n’est pas encore pour l’instant établi. Mais aujourd’hui, il faut les féliciter les présents pour leur professionnalisme car ils sont arrivés plutôt en bonne condition.» Une préparation inédite donc qui mènera les Bleus aux deux matchs de qualifications pour la Coupe du Monde 2023 et où il faudra être prêt, dès les premiers matchs avant d’entamer l’Euro : « Il va falloir être prêt dès la fenêtre. Il ne faudra pas se servir des derniers matchs, comme on fait d’habitude avant l’EuroBasket, pour faire les derniers réglages, remarquait le manager général Boris Diaw. Il faudra tout de suite être performant.» « On joue le 27 contre la Bosnie, alors que c’est normalement déjà une période où l’on devrait travailler sur l’Allemagne, ça ne sera pas le cas. On commencera le 28… et en plus on sera en récupération » a ajouté Vincent Collet.
Un objectif clairement établi : la médaille d’Or
Les bleus continuent de répéter leurs gammes avant la première échéance, le match amical face aux Pays-Bas ce dimanche à 17h00 à Rouen, et vont devoir déjà défendre leur statut de favoris et de vice-champions olympiques qu’ils ont acquis à Tokyo à l’été 2021. « L’objectif n’est pas simple, mais au moins il est clair. J’en ai assez des médailles de bronze, on veut de l’or », a avancé Rudy Gobert, qui sera l’un des leaders de cette fenêtre avec Evan Fournier pour prendre la succession de Nicolas Batum et Nando De Colo. « L’objectif est très clair : C’est gagner la compétition. Avec l’équipe de France, nous avons des objectifs très élevés […] On fait partie des favoris, les équipes nous connaissent très bien, il n’y aura pas de surprise. L’équipe de France fait partie des grosses nations » déclarait Evan Fournier.
Une adversité qui porte les mêmes rêves de grandeur
Alors que la Slovénie est tombé dans la poule de la France, celle-ci sera revancharde après sa défaite en demi-finale des Jeux Olympiques (89-90) tandis que les nations comme la Grèce emmenée par Giannis Antetokounmpo ainsi que la Serbie de Nikola Jokic auront eux aussi leur mot à dire. Un EuroBasket qui s’annonce comme l’un des plus relevé et qui prévoit de belles batailles comme l’a avoué Evan Fournier : « Je trouve ça génial que tout les leaders soient présents. Cela va donner une bonne publicité pour le basket européen, l’EuroBasket devient une compétition phare. Pour l’équipe qui gagnera, cela lui donnera beaucoup plus de crédit car objectivement ça sera l’un des EuroBasket les plus relevés de l’histoire.»
«Le fait de ne faire qu’un seul Euro par olympiade (depuis 2017) donne davantage d’importance à cette compétition, notait Vincent Collet. Dans le temps, l’Euro post olympique était moins relevé que l’Euro pré olympique. On voit bien que cette année, tout le monde fourbit ses armes. Il y a des équipes qui sont vraiment impressionnantes sur le papier. Quand bien même nous avons les objectifs les plus élevés qui soit, celui de gagner, on connait la difficulté de la tâche. Ce qui est important, c’est de nous préparer à ce qui nous attend avec ambitions. On sait très bien que les obstacles vont être rudes et dès le début.» Le travail des douze élus devra prendre en compte ces paramètres mais en attendant l’équipe de France reste plus que jamais focus sur son objectif malgré les absences et va devoir se frayer un chemin vers la gloire : « À nous d’inventer ce chemin, de récrire notre histoire.»
À Nanterre,
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