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Les Metropolitans 92 frisent la correctionnelle à Marseille

Alors que Fos-Provence est repassé devant dans le money-time après avoir compté 24 points de retard (28-52, 20e minute), les Metropolitans 92 ont fini par assurer l'essentiel, l'emportant 83-82 après une balle de match manquée par Stephen Brown.
Les Metropolitans 92 frisent la correctionnelle à Marseille
Crédit photo : Sébastien Grasset

« Quand j’ai vu l’interception sur la dernière possession, je me suis dit qu’on allait enfin le mettre notre buzzer beater », en arrive presque à s’amuser Rémy Valin. Mais non, rien ne va tourner en la faveur de Fos-Provence pour l’instant. Boulogne-Levallois a pourtant tout fait pour favoriser le renouveau des BYers, au point d’offrir le dernier ballon sur une remise en jeu incroyablement hasardeuse de Bandja Sy vers Victor Wembanyama interceptée par Allan Dokossi, mais Stephen Brown a vu son dernier drive, rendu très difficile par les contestations de Jones et Wemby, être rejeté par le cercle. Avec toutefois un progrès notable par rapport à la défaite à Bourg (68-69)… « Au moins on l’a pris le tir cette fois », soupire l’entraîneur méridional.

Fos, de -24 à +2 :
« On se présente comme des victimes sur le terrain »

Au final, devant 6 000 spectateurs (dont deux joueurs stars de l’OM, Dimitri Payet et Jonathan Clauss) dans un Palais des Sports de Marseille archi-comble, cette soirée restera comme le genre de match frustrant pour les deux camps. À cause d’un nouveau crève-cœur pour Fos, évidemment, et à cause du contenu pour les Metropolitans 92. « C’est une victoire moche », synthétise DeVante Jones, décisif dans le money-time (9 points à 3/7, 5 rebonds et 3 passes décisives). Pourtant, tout était beaucoup trop simple pour les Franciliens avant la pause, face à une équipe fosséenne complètement absente dans l’intensité, au point de rapidement compter 24 points d’avancer (26-50, 19e minute). « Les actions étaient faciles avant la pause, on trouvait toujours des solutions », note Vincent Collet. Un festival orchestré par Justin James (24 points à 9/15, 4 rebonds et 6 passes décisives), auteur de 17 unités dans la seule première période, et largement facilité par le visage indigne des BYers. « À la mi-temps, je ne peux plus les protéger, ce n’est pas possible », tonne Rémy Valin, qui a eu le sentiment de revivre un copier-coller gênant de l’entame de samedi à Ékinox. « C’est inacceptable dans l’intensité et le niveau individuel. On se présente comme des victimes sur le terrain. »

Malgré la petite prestation de Victor Wembanyama (9 d’évaluation), Boulogne-Levallois a assuré l’essentiel à Marseille (photo : Sébastien Grasset)

Mais vu que « c’était un match très bizarre des deux côtés », dixit Vincent Collet, tout a changé au retour des vestiaires. Avec d’abord un 7-0 en 57 secondes annonciateur de la tempête méridionale. « Il a fallu pousser un énorme coup de gueule pour qu’on se mette à jouer sur notre identité », regrette l’entraîneur sudiste. « On a plein de qualités que les autres équipes ne peuvent pas stopper et on n’arrive pas assez à jouer dessus. »  De fait, ils ont couru, ils ont défendu, et cela a donné l’impression d’un véritable rouleau compresseur dans l’engagement physique (78-76, 37e minute), incarné par un Dylan Affo Mama toujours aussi épatant (17 points et 7 rebonds). « Ils sont revenus totalement transformés et nous avons été totalement incapables de nous adapter à leur montée en énergie », explique Vincent Collet. « On a continué à faire la même chose au lieu de nous ajuster, comme si l’on était tranquilles, les mains en haut du guidon, porté par une assurance tous risques. » Jusqu’au bout, les Mets ont joué comme s’ils étaient persuadés que cela allait passer, et ça a bien fini par passer. « Cela n’est pas une bonne leçon mais ça reste une bonne victoire à prendre. Ça m’énerve mais c’est le reflet de la jeunesse de notre équipe. Avec le visage que l’on a montré en deuxième mi-temps, on n’aurait pas pu se plaindre d’une défaite. » Mais face à une équipe de Fos aussi maudite pour l’instant, il était presque écrit que cela suffirait…

Rareté statistique, Victor Wembanyama à moins de 10 d’évaluation : « Ce n’est pas la première fois qu’il passe à côté »

À Marseille,

 

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