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Les Metropolitans 92 en finale, l’ASVEL éliminée !

Betclic ÉLITE - Coup de tonnerre dans le championnat de France ! Triple tenante du titre, l'ASVEL a été éliminée dès les demi-finales (1-3). Vaincus 69-71 lors du Match 4, les Villeurbannais ont subi la loi de la jeunesse des Metropolitans 92, incarnée par le duo Bilal Coulibaly - Victor Wembanyama. Boulogne-Levallois affrontera donc l'AS Monaco en finale de Betclic ÉLITE.
Les Metropolitans 92 en finale, l’ASVEL éliminée !
Crédit photo : Infinity Nine Media / Ilan Allouche

D’une année à l’autre, les miracles ne se reproduisent pas forcément à l’Astroballe. La saison dernière, dans une situation désespérée lors du Match 5 de la finale, Élie Okobo avait arraché la prolongation, puis le titre, contre Monaco. Cette fois, Antoine Diot n’a pas réussi à imiter son ancien coéquipier. Alors qu’il avait été l’instigateur de la révolte villeurbannaise avec 13 points à 100% à partir de la 28e minute (et 48-57), le Bressan n’est pas allé au bout de son histoire, empêtré dans la défense étouffante de Lahaou Konaté et contraint de balancer un vilain airball au buzzer (69-71, score final).

« Un rêve qui continue »

Antoine Diot, héros malheureux de l’ASVEL (photo : Infinity Nine Media / Ilan Allouche)

Il faut dire, aussi, qu’il y avait une histoire plus grande en face : pris dans une frénésie rare avec le tourbillon Wembanyama, les Metropolitans 92 surfent sur la vague d’une insouciance désarmante. Comme si rien ne pouvait les désarçonner, comme une gifle 45 heures plus tôt au même endroit (59-86), comme une nouvelle mi-temps sans de Victor Wembanyama (3 points à 1/6), comme l’absence de DaVante Jones. Comme si c’était leur destin de se retrouver là. « C’est vraiment incroyable », s’extasie le capitaine Lahaou Konaté. « C’est un rêve qui continue. Cette finale est une très belle récompense. » 

Mais pour en arriver là, Boulogne-Levallois a du éprouver plusieurs frissons ce dimanche. Le premier lorsque Nando De Colo, finalement inutilisé, a fait son apparition à l’échauffement. « Là, on s’est dit : ouch, on verra », révèle Konaté. Puis après une entame chaotique (32-24, 14e minute), marquée par des fautes rapides et de trop grandes libertés accordées à Retin Obasohan, et surtout lorsque Antoine Diot s’est cru rajeuni de dix ans dans le money-time, enchaînant les exploits individuels pour permettre à une ASVEL si pauvre collectivement (seulement 12 passes décisives) de revenir d’un déficit qui commençait à devenir effrayant (43-55, 27e minute). « J’ai eu très peur lorsque Antoine Diot a pris les choses en main », rembobine Vincent Collet. « Je n’oublie pas que certains de mes joueurs ont moins de 20 ans. Tous les matchs serrés, nous les perdions avant. » Sauf que les Metropolitans 92 n’ont pas spécialement paniqué. Certes, il y eut des cagades comme ce dunk manqué par Barry Brown alors qu’il était seul en contre-attaque, ce 1/4 aux lancers-francs dans les 31 dernières secondes mais la maîtrise émotionnelle affichée par la classe biberon des Mets, en l’absence de leur meneur titulaire, fut absolument étonnante. « On a une équipe super jeune mais on a beaucoup de cœur », clame Lahaou Konaté. « Notre groupe est incroyable. On arrive à se serrer les coudes dans les moments durs. On a ce cœur et cette détermination au jour le jour. »

Wembanyama – Coulibaly, des patrons de 19 et 18 ans

Bilal Coulibaly deuxième meilleur marqueur des Mets avec 16 points, derrière les 18 unités de Barry Brown (photo : Infinity Nine Media / Ilan Allouche)

Du cœur, de la détermination, une alchimie, « un état d’esprit exceptionnel » dixit Vincent Collet, la légèreté de la jeunesse… Et surtout du talent, énormément de talent. À la même époque l’an dernier, les Metropolitans 92 ont arraché à l’ASVEL le plus grand diamant du basket mondial : Victor Wembanyama. Or, son retour à l’Astroballe fut particulièrement compliqué, proche de ses plus décevantes prestations de la saison, mais le futur n°1 de la Draft a su rester costaud mentalement pour peser de toute son poids en fin de match (15 points à 6/15, 8 rebonds et 5 contres). « Il était en difficulté mais j’ai aimé le fait qu’il ait su se resituer et sentir qu’il n’était pas dans la réussite », applaudit Vincent Collet. « Il a retrouvé beaucoup d’impact. Quand il scotche Tyus (à 50 secondes du buzzer final, ndlr), qu’il prend les rebonds au milieu de deux – trois Villeurbannais, qu’il met quelques paniers au moment où on s’envole, ça montre quel type de joueur il est et surtout qu’il va devenir. » Mais si les Mets ont réussi, par miracle, à être devant dès la pause (37-39), ils le doivent à un autre 2004, Bilal Coulibaly (16 points à 7/12, 2 rebonds et 4 passes décisives) qui ne s’entraînait même pas avec l’équipe professionnelle au début de la saison et dont la phénoménale explosion a été l’autre tube de l’année 2023. « Oui, c’est l’équipe de Victor mais pas que ; c’est aussi l’équipe de Bilal et de quelques autres », sourit le technicien normand. « Avec Brown, c’est Bilal qui nous lance dans le match. Sa progression est bluffante. Comme tout le monde, je suis impressionné par ce qu’il fait. » Celui que personne n’attendait et qui va se retrouver en finale du championnat de France : Bilal Coulibaly en parfait symbole des Metropolitans 92…

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