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Léon Sifferlin veut finir en beauté son cursus Espoirs : un titre de champion dès ce samedi, avant le Trophée du Futur à domicile

Espoirs ELITE - La JL Bourg pourrait sécuriser le titre de champion de France Espoirs ce samedi lors de la 26e journée de compétition face à l’ASVEL. Mais ce n’est pas le seul événement présent dans le calendrier de Bourg-en-Bresse. Du 30 mai au 1er juin, les Burgiens vont accueillir le Trophée du Futur. Léon Sifferlin, qui compte passer professionnel dans la foulée, veut clôturer son parcours chez les jeunes de la meilleure des manières.
Léon Sifferlin veut finir en beauté son cursus Espoirs : un titre de champion dès ce samedi, avant le Trophée du Futur à domicile

Léon Sifferlin contre l’AS Monaco, deuxième, en décembre 2024

Crédit photo : JL Bourg / Cyprien Desquennes

Ce samedi, la JL Bourg pourrait remporter le premier titre d’Espoirs ELITE de son histoire, en cas de victoire chez l’ASVEL ou de défaite de Monaco, les deuxièmes, à Dijon. Les Bressans tiennent les rênes du championnat depuis le début de saison, et affichent avant cette 26e journée un bilan de 23 victoires et 2 défaites. Un accomplissement et le fruit du travail réalisé tout au long de l’année pour Léon Sifferlin (1,96 m, 19 ans). « On a du mal à se dire que si on gagne ce week-end, on est champion », admet-il. Une première dans l’histoire du club. « Beaucoup de gens sont admiratifs, ça se voit qu’on les rend heureux. » Mais avant cela, pour pouvoir assurer le trophée, Léon et les siens devront affronter l’ASVEL, 11e (10 victoires pour 15 défaites), à l’occasion de la 26e journée de compétition. Une journée spéciale qui ne stresse pas le jeune arrière. « On va préparer ce match comme tous les autres », confie-t-il.

Le joueur originaire de Nancy ne s’affole pas et préfère garder la tête sur les épaules. « Oui, il aura une saveur particulière si on le gagne, mais on sait qu’on a d’autres matches importants pour préparer le Trophée du Futur. » Cependant, l’excitation est tout de même présente. « On est tous emballés par ce genre de match », assure-t-il. Avec une avance de 5 victoires sur l’AS Monaco, qui occupe la deuxième place, une domination due à un collectif bien huilé. « Le groupe n’a pas beaucoup changé », souligne le jeune joueur. Malgré quelques départs (Victor Maury, Benali Hanifi, Moulaye Sow, ndlr). « Mais ils ont pu être compensés à l’intérieur par l’arrivée de Wilson Jacques. » Un avantage qui leur a permis de démarrer sur les chapeaux de roues. « On n’a pas perdu de temps en préparation », affirme l’international U18. « On a directement démarré la saison avec des bases solides. » Le savoir-faire de l’effectif a également eu son rôle à jouer. « On est une équipe qui n’est pas toute jeune », confesse-t-il. « L’expérience du Trophée du Futur nous permet de gérer les matches à enjeu, par exemple. »

« Le déclic se fait sur la deuxième partie de saison »

L’année dernière, la JL Bourg a terminé à la cinquième place du classement avec un bilan de 22 victoires pour 12 défaites. Mais avec une vraie progression continue. « Le déclic se fait sur la deuxième partie de saison, je crois qu’on perd 2 ou 3 matches sur 17 », souligne le Burgien d’adoption. « C’était le temps de se mettre en route. » Avec plus de maturité, les jeunes joueurs ont changé leur approche. « On a vu comment gagner et on a su le retransmettre dans cette saison (…). », avoue-t-il. Un état d’esprit qui leur a permis de remporter le Trophée du Futur 2024, qui se déroulait à Nancy, face à Monaco (88-71).

Après le Trophée du Futur, Léon Sifferlin a entamé la préparation de l'EuroBasket U18 2024
Après le Trophée du Futur, Léon Sifferlin a entamé la préparation de l’EuroBasket U18 2024 (photo : FIBA)

Un événement que la JL Bourg aura l’occasion d’accueillir pour l’édition 2025, du 30 mai au 1er juin. « On a une sorte de pression de se dire qu’il faut assurer quand c’est à domicile », glisse Léon Sifferlin à notre micro. Une pression accompagnée d’une certaine assurance. « On connaît cette salle par cœur et cette année, on n’a pas encore perdu à domicile. » La victoire de Bourg l’an passé a mis une cible dans le dos des joueurs de Nicolas Croisy. « On est attendus et on va être l’équipe à battre », reconnaît le jeune extérieur.

« Il faut le vivre pour apprendre »

L’année dernière, ce meneur/arrière de grande taille a pu vivre l’ANGT Paris. Lui qui y avait déjà participé en 2023 a vécu l’expérience de 2024 d’une autre manière, accompagné de trois autres Français (Martin Carrere, Jahel Trèfle et Hugo Facorat, ndlr). « Ce qui a changé par rapport à l’année précédente, c’était le fait d’être avec des Français, des potes », glisse-t-il. « Je connaissais Hugo, Jahel et Martin de vue, mais on s’est beaucoup rapprochés à cet événement. » Une expérience agréable pour Léon Sifferlin. « J’étais avec des coachs que j’avais côtoyés l’année précédente. » Une situation qui a permis à notre Français de s’exprimer davantage sur le terrain. « Ils m’ont plus facilement donné des responsabilités », se réjouit-il.

Ce tournoi se déroule dans un délai limité. « On vient juste pour une semaine, on fait trois entraînements et on joue. » Ce qui pousse les joueurs à être plongés directement dans l’action, malgré le fait qu’ils ne se connaissent pas entre eux. « Les premiers entraînements sont très importants », révèle-t-il. « C’est à ce moment-là que la hiérarchie se met en place. » Ce qui crée une concurrence rude. « Il ne faut pas trop tirer la couverture, mais à la fois il ne faut pas se laisser marcher dessus », accentue-t-il. « Là-bas, c’est beaucoup pour prouver et se montrer aussi. »

Léon Sifferlin en finale du plateau de Paris de l'ANGT 2024

Une expérience qui ne lui aura apporté que du positif d’un point de vue professionnel. « Ça m’a apporté un titre », sourit-il. Lors de cette édition, la Team Paris s’est imposée (86 à 78) face au Pôle France en finale. Et le natif de Villers-lès-Nancy s’est imposé comme l’un des leaders de son effectif. « J’étais capitaine et meneur. Je devais gérer dans les moments chauds », se souvient-il. « Il faut le vivre pour apprendre. »

Léon Sifferlin a un CV basket déjà bien rempli. L’été suivant, le joueur de Bourg a pu participer au championnat d’Europe U18, qui se déroulait à Tampere, en Finlande, et également à l’Euro U16, deux ans auparavant. Des expériences qu’il n’oubliera pas. « C’est une fierté et la meilleure chose pour un jeune joueur. » Une étape et un rêve qui se réalisent. « On écoute la Marseillaise à la télé et, quand tu l’entends sur le terrain, ça fait quelque chose », reconnaît-il. « C’est l’une des plus belles choses qui peut arriver dans une carrière. » L’aventure tricolore ne faisait que commencer pour Léon. Le jeune joueur ne cache pas son envie de participer à la Coupe du monde U19, qui aura lieu à Lausanne, à deux heures de route de Bourg-en-Bresse, cet été. « J’ai pu faire les deux dernières campagnes et j’ai très envie de faire la prochaine. »

Aujourd’hui, Léon s’affirme comme l’une des pièces maîtresses de son effectif de la JL Bourg. Il compile 13,8 points, 4 rebonds et 6,1 passes décisives en 28 minutes de jeu. Mais avant de déposer ses valises dans l’Ain, c’est au SLUC Nancy qu’il a fait ses gammes. Plongé dans le basket dès ses trois ans et demi, il a vite été séduit par le monde de la balle orange. C’est au moment du Covid-19 qu’il a pris la décision de changer d’air. « Ça faisait dix ans que j’étais dans le même club, j’avais envie de voir autre chose », avoue-t-il. « Bourg m’avait déjà contacté pour que je rentre avec un an d’avance. » Une décision qu’il avait décliné une première fois à cause de la pandémie. Mais l’année d’après, il y a a validé ce choix. Léon s’y est plu et s’est senti comme chez lui. « Ma première semaine, je n’ai pas appelé mes parents sans m’en rendre compte », déclare-t-il. « J’étais dans ma nouvelle maison. »

« On rêve tous de NBA et l’Euroleague fait rêver aussi »

Actuellement, Léon fait partie du groupe professionnel élargi de Bourg-en-Bresse en plus de l’équipe Espoirs. Ce qui lui permet d’approfondir son apprentissage. « C’est plus physique, ça va plus haut et plus vite », relate-t-il. « Le sérieux des joueurs dans l’approche des entraînements, c’est vraiment différent de nous, c’est beaucoup de tactique et de technique. »

Le jeune arrière se sent désormais prêt à intégrer un groupe professionnel à temps plein dès la rentrée. « Je pense que ce qu’il me manque, c’est de prendre de l’expérience », reconnaît-il. « Dans l’idée, je voudrais finir mon cursus Espoirs avec le Trophée du Futur. » À long terme, Léon a pour projet de rejoindre les ligues les plus prestigieuses. « On rêve tous de NBA et l’Euroleague fait rêver également », reconnaît-il. Mais l’ancien joueur de Nancy préfère ne pas griller les étapes. « À court terme, je suis ouvert à tout, je veux juste m’émanciper dans un groupe pro. » Pour pleinement s’exprimer au niveau professionnel, Léon Sifferlin le reconnaît, il doit encore travailler. « Je dois me développer physiquement et m’étoffer », assure-t-il. « J’aimerais aussi progresser sur ma vision de jeu et ma prise de pick. » Un vaste programme pour ce futur champion de France Espoir bourré de talent.

Commentaires


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cambouis
Restera t'il à Bourg? Cela ferait une belle histoire et serait bien pour lui et la JLB
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