Théo Maledon a été exceptionnel mais l’ASVEL s’est malgré tout inclinée chez l’Olympiakos.
Les trois clubs de Betclic Elite qui participent à l’Euroleague connaissent à l’heure actuelle des fortunes diverses mais point commun entre eux, des déplacements chauds les attendent ou ont déjà été effectués. Au-delà des résultats d’Euroleague, la plus prestigieuse des compétitions européennes brille aussi par ce qu’elle implique, en l’occurrence une ambiance parfois désinvolte au sein des arènes étrangères.
Récemment, le Paris Basketball a pu expérimenter sur son propre terrain un avant-goût de ce qui l’attend à Belgrade en janvier prochain avec le déplacement remarqué du contingent serbe du côté de l’Adidas Arena. Le hall du Partizan fait, lui, évidemment partie de ces salles bouillantes et reconnues en Euroleague… Parmi d’autres.
OAKA Stadium, Panathinaïkos
Une ambiance qui vous assourdit et qui rend chacun de vos faits et gestes, plus complexes. Tel est le ressenti dans l’immense salle du “Pana” et ses habituels 19 500 supporters, destinés à faire vivre l’enfer à leurs convives. Evan Fournier y est lui, venu installer la climatisation. Peu de joueurs peuvent se targuer d’une performance équivalente à celle du Français tout juste installé en Grèce et sa fin de rencontre homérique et clutch l’a propulsé sur le devant de la scène en Euroleague.
Il a surtout permis de voir que la salle du club vert pouvait parfois s’éteindre ! Un fait rare et presque impensable à chaque match à domicile du club tenant du titre.
Hala Pionir, Belgrade
Alors que l’ennemi absolu de l’Étoile Rouge privilégie bien plus fréquemment l’immense et moderne salle de la Belgrade Arena (qui flirte avec les 20 000 places), le Partizan fait lui plus souvent le choix de rester dans sa salle souvent jugée désuète et hors du temps. 8000 places et des supporters les uns sur les autres pour une ambiance qui peut vous broyer une équipe visiteuse et faire passer les plus grands joueurs de l’Euroleague à côté de leur match.
Un volcan, un chaudron, une fournaise : aucun superlatif n’est assez grand pour y définir l’ambiance qui y rode et tous les ans, les best-of ou autres vidéos mettant en avant cette drôle d’arène où le panneau “armes à feu interdite” continue d’exister font le tour du web et étonnent jusqu’aux Etats-Unis, peu habituée à une telle frénésie dans ses nombreuses salles de basketball. Celle qui est officiellement dénommée Hala Aleksandar Nikolić n’a aucun semblable et continue de participer à la légende du Partizan, titré sur la scène européenne en 1992.
Ulker Sports Arena, Istanbul
Les puristes et connaisseurs auraient peut-être placé Galatasaray devant le rival historique en termes d’ambiance. Néanmoins, l’autre club stambouliote est absent de l’élite européenne depuis plusieurs années et c’est selon nous, le “Fener” qui a la palme de l’atmosphère en Turquie. Sortie de terre il y a quelques années, l’arène de l’Ulker Sports est une ruche qui bourdonne et la proximité entre le terrain et les tribunes offre forcément un avantage aux locaux. Comptant parmi les favoris de l’édition actuelle, le club dirigé par Saras Jasikevicius va continuer de s’appuyer sur son public et d’essayer d’obtenir de précieux résultats en déplacement. Pour le moment, la formule fonctionne à merveille et le club semble déjà lancé pour retrouver le Final Four en fin de saison avec cette fois-ci, l’ambition d’essuyer cette décevante quatrième place enregistrée la saison passée.
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