L’ASVEL a porté réclamation après sa défaite à Chalon
L’ASVEL conteste la validité du premier lancer-franc raté de Joffrey Lauvergne à 8 secondes de la fin du temps règlementaire
Vaincue pour la première fois de la saison en Betclic ÉLITE (107-109, après trois prolongations), l’ASVEL a quitté Chalon-sur-Saône avec une réclamation déposée auprès de la feuille de marque. Le litige remonte à 8,2 secondes du buzzer final, lorsque Joffrey Lauvergne s’est avancé sur la ligne des lancers-francs, à 74-79 pour l’Élan.
Pierric Poupet a alors demandé un changement (Shaquille Harrison pour Paris Lee) et un buzzer, rendu presque inaudible par la bronca du public, a retenti dans le Colisée. Après un temps d’hésitation, où il s’est clairement arrêté et a regardé derrière lui pendant sa routine, l’intérieur champion de France 2012 avec Chalon a manqué son premier shoot, pendant que David Lighty faisait signe à son banc que personne n’entendait rien.
Le premier lancer-franc a tout de même été comptabilisé par le trio arbitral, ce qui a suscité l’ire du staff villeurbannais : l’assistant Edoardo Casalone réclamant ostensiblement deux tirs, afin que le premier soit à retirer, pendant que Pierric Poupet insistait auprès de David Chambon : « Je veux un rapport ! » Le coach rhodanien a ensuite confirmé sa demande de réclamation auprès du commissaire de la table de marque, Nicolas Gouvion.
Personne ne savait qu’il restait alors plus de 15 minutes de jeu : Joffrey Lauvergne rentrant son deuxième lancer-franc (79-75) avant que Zac Cuthbertson ne fasse qu’1/2 sur la ligne de réparation pour ouvrir la porte au miracle d’Edwin Jackson, envoyant le match en triple prolongation.
Si elle est jugée recevable, la réclamation sera étudiée par la Commission Haut-Niveau des Officiels de la FFBB dans un délai de 15 jours avec trois options : la classer sans suite, confirmer le résultat du match ou faire rejouer la rencontre.
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