L’ASVEL a fait une offre au meneur de jeu Martin Hermannsson
Après l’échec Niccolo Mannion, l’ASVEL va-t-elle réussir son coup avec Martin Hermannsson ? D’après nos informations, le club rhodanien a approché le meneur de jeu islandais, sous contrat avec Valence. La direction rhodanienne a cependant des craintes au niveau de l’état de son genou, victime d’une rupture des ligaments croisés en mai 2022, qui ne serait pas encore à 100%.
Des derniers mois perturbés par les blessures
« Je ferais n’importe quoi pour Tony Parker (rires) ». Voilà ce que nous déclarait Martin Hermannsson (1,92 m, 29 ans) lors d’une interview en 2019. N’importe quoi, jusqu’à signer avec la lanterne rouge de l’EuroLeague ? Possible, car depuis quelques mois, la carrière du joueur islandais est quelque peu à l’arrêt. Victime d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche en mai 2022, il est revenu en mars dernier. Sauf qu’il a été contraint de louper le début de la saison 2023-2024 en raison d’une lésion chondrale. Il a repris la compétition avec Valence depuis mi-décembre (14 minutes en moyenne en Liga Endesa, 9 en EuroLeague).
« J’ai toujours su que je terminerais à Valence »
Avant ces pépins physiques, la carrière de Martin Hermannsson avait tout de la belle ascension. Ce dernier a débuté sa carrière professionnelle en Pro B à Charleville-Mézières. Auteur d’une saison historique avec l’Etoile (quarts de finale des playoffs avec la plus petite masse salariale du championnat), il suivra son entraîneur Cédric Heitz en Pro A avec Châlons-Reims l’année suivante.
Ensuite, il débutera ses aventures européennes avec l’Alba Berlin pendant deux saisons (finaliste de l’EuroCup en 2019, doublé championnat en 2020) puis Valence, son ambition depuis toujours. « J’ai toujours su que je terminerais ici, à Valence, pour je ne sais quelle raison », nous disait-il encore en 2021. Avec le club espagnol, il a ainsi connu le top niveau européen avec l’EuroLeague (8,7 points et 5,3 passes décisives en 22 minutes de jeu en moyenne en 2021-2022).
Malgré les pépins physiques récents de Martin Hermannsson, l’ASVEL a désespérément besoin d’un créateur supplémentaire. Avec les seuls Nando De Colo, Paris Lee et Noam Yaacov, en plus de l’expérimentation Timothé Luwawu-Cabarrot à la mène, Villeurbanne ne dispose pas de suffisamment de porteur de balle pour évoluer à la fois sur le volet national et européen.
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