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La légende du basket français Sandrine Gruda prend sa retraite

Équipe de France - Non sélectionnée pour les Jeux olympiques de Paris 2024, Sandrine Gruda ne refoulera plus les parquets. Meilleure joueuse d'Europe en 2009, l'intérieure tire ainsi un trait sur une carrière de quasiment deux décennies.
La légende du basket français Sandrine Gruda prend sa retraite

Sandrine Gruda a marqué l’histoire du basket français.

Crédit photo : Lilian Bordron

Sandrine Gruda ne portera plus le maillot de l’équipe de France, ni plus aucun autre. L’une des meilleures joueuses de l’histoire du basket français, si ce n’est la meilleure, prend sa retraite. L’intérieure met ainsi fin à une carrière longue de 19 saisons professionnelles, marquée par un riche palmarès que ce soit en Europe, en WNBA ou sous le maillot bleu.

Une intérieure dominante dès ses débuts

La non-sélection de Sandrine Gruda pour les Jeux olympiques de Paris 2024 avait déjà sonné le glas de sa carrière internationale. Après avoir appris la fin de son histoire en Bleu lors d’une entrevue dans un bar parisien avec Jean-Aimé Toupane et Christophe Léonard, la décision de refermer définitivement le livre de sa carrière de joueuse de basket lui est revenue cette fois.

Native de Cannes, partie en Martinique à l’âge de 3 ans et revenue dans l’Hexagone à la quinzaine, Sandrine Gruda s’est imposée très tôt dans sa carrière comme une intérieure dominante. « On l’a recrutée à l’âge de 18 ans comme quatrième joueuse du secteur intérieur, mais elle s’est très vite imposée. Elle possédait déjà une dimension athlétique hors norme », disait son entraîneur de l’époque Laurent Buffard au Monde. Ce qu’elle sera tout au long de sa carrière. Titrée dès ses premiers pas en professionnel avec Valenciennes (MVP de LFB en 2006 et 2007 et championne de France en 2007), elle suivra le technicien angevin à Ekaterinburg (2007 à 2016).

Une machine à gagner en Europe

C’est en Russie qu’elle a construit une grande partie de sa légende européenne, remportant quasiment chaque année le championnat national (six fois) et en étant très souvent au rendez-vous du Final Four de l’EuroLeague, même si la réussite n’a pas toujours été au bout (deux victoires, six fois sur la 3e marche du podium). Élu meilleure joueuse d’Europe en 2009, ses années à Schio et l’ASVEL auront permis à Sandrine Gruda d’assouvir sa place parmi les joueuses les plus emblématiques de la compétition européenne, en étant actuellement la 2e meilleure marqueuse (3393 points), la 3e meilleure rebondeuse (1673), la 4e au contre (175) et en termes de matchs disputés (259).

Cette domination sur la scène européenne lui a logiquement ouvert les portes de la WNBA. Drafté en 2007 en 13e position par le Sun du Connecticut, elle y jouera trois étés en début de carrière (2008 à 2010). C’est en rejoignant les Los Angeles Sparks et sa coéquipière Candace Parker que Sandrine Gruda connaîtra le succès collectif outre-Atlantique, avec le titre WNBA en 2016.

Sandrine Gruda sous le maillot bleu face à Team USA, lors d’un tournoi amical à Paris en 2014. (Photo : Olivier Fusy)

Meilleure marqueuse de l’histoire des Bleues

Mais Sandrine Gruda, à l’image de l’autre retraitée française de cette année, Isabelle Yacoubou, c’est aussi l’équipe de France : 225 sélections (8e joueuse la plus capée) et 9 médailles dont une en or, remportée lors de l’Euro 2009 à Riga. Elle est entrée dans l’histoire du basket français en 2012 avec celles que l’on surnommera « les Braqueuses » (Céline Dumerc, Endy Miyem, etc), en donnant au basket féminin français sa première finale olympique aux JO de Londres en 2012, déjà contre Team USA.

La meilleure marqueuse de l’histoire des Bleues (2878 points), qui a martyrisé les défenses avec son tir si particulier derrière la tête, aurait tant aimé boucler la boucle à la maison, aux Jeux olympiques de Paris 2024. À 37 ans, ce n’est pas en tenue mais avec un joli tailleur rose et des talons que Sandrine Gruda a foulé le parquet de Bercy, le 9 août dernier, pour donner le coup d’envoi de la demi-finale entre la France et la Belgique. Histoire de saluer une dernière fois le public français, avant de tirer sa révérence.

Au coup d’envoi de la demi-finale olympique entre la France et la Belgique, Bercy ne savait pas encore que Sandrine Gruda prendrait sa retraite. (Photo : FIBA)

Commentaires


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macroy
Au delà de la joueuse exceptionnelle, dotée d'un mental d'acier, il faut voir et ressentir la beauté,la classe,l'aura de cette femme hors norme. A l'image d'un De Colo en finale, je suis persuadé que la reine Sandrine aurait apporté la pierre manquante a l'équipe de France féminine pour être championne olympique..
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yo1935- Modifié
Ekaterinburg, c etait vraiment des effectifs de malades : une annee avec Taurasi, Torrens Messeman, Gruda, Lyttle,... Leur nombre de succes en Euroligue est presque decevant
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vince_93
Pas forcément sûr d'être d'accord avec la dernière phrase, mais pourquoi pas... Par contre mille fois d'accord pour tout le reste. Quelle classe, quelle élégance dans son jeu (et pas que), une joueuse exceptionnelle qui aura tout gagné et tant apporté au basket français.
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zonepress
J'ai le sentiment que celle qui n'a pas adhéré au projet de coach Toupane : - au vu de ses sorties médiatiques. - au vu de ses qualités en défense (très forte -voire exceptionnelle- sur les intérieures adverses, mais dans le dur sur des extérieures rapides) qui ne matchaient pas trop avec le fonctionnement attendu (beaucoup de switchs). J'ai tendance à penser que l'équipe est arrivée en finale parce que le coach à su faire le choix de se passer de Gruda. Après tout ceci n'est que supputations !
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macroy- Modifié
On a eu quasiment aucun jeu intérieur dos au panier en finale contre les ricaines, c'était beaucoup,beaucoup de shoots extérieurs. Avec sa science du jeu,Sandrine aurait pu nous amener quelques points sur post up. Ça aurait fait la différence,surtout dans le temps décisif en fin de match ou les françaises étaient démunies ! A contrario,l'inexpérience de Malonga a été rédhibitoire a ce niveau : 2 shoots loupés en 2 minutes. Bien a toi.
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zonepress
Je te suis tout à fait sur le jeu dos au panier. Mais c'est valable dans un monde où Sandrine Gruda acceptait la philosophie de Toupane et la place qui en découle.
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macroy- Modifié
De Colo a accepté son nouveau rôle alors qu'il a encore un vrai temps de jeu en club et même en sélection l'an passé. Je pense que Sandrine est une fille intelligente, il suffit de lui fixer un cadre. Toupane a pu croire que Gruda pouvait lui faire de l'ombre car il n'avait pas de légitimité quand il a été nommé il y a 3 ans. C'est la seule véritable explication selon moi car Malonga a 18 ans, n'a pas l'expérience de Sandrine sur les matchs qui comptent. Ce dernier critère est obligatoirement envisagé quand tu as les ambitions de l'équipe de France, a fortiori sur une compétition a la maison. Donc la,Toupane a merdé et ça nous a peut être coûté la médaille d'or. Bien a toi.
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zonepress
Sa présence aurait pu être un plus ... ou pas. Lors de sa dernière compétition elle n'avait pas sublimé le collectif. Prédire que la France pouvait finir a 1 point des usa il y a 2 mois il fallait être balaise. Sur la finale il y a bcp d'autres points qui aurait permis aux bleues de changer la donne (un poil d'adresses, des décisions arbitrales très contestables, du mouvement en attaque, ne pas insister sur les 2 Marine quand elles sont en échec...). Et en même temps je crois pas que les USA aient fait un grand match (Griner qui fait ce qu'elle veut mais qui ne joue que 5 min, des pertes de balle assez incroyable). Alors aller jusqu'à dire que l'absence de Gruda coûte peut-être l'or aux filles. Ça me paraît trop, quelle que soit sa (gigantesque) carrière.
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fussoire38
Merci à elle pour tout ce qu'elle a apporté au basket Français !
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ryosanada
Immense championne. Elle aura représentée fièrement pendant 20 ans le Basket Français. Peut être la meilleure joueuse française ever.
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spider36
Certainement la plus talentueuse de l'histoire du basket féminin français Félicitations Sandrine pour l'ensemble de ton œuvre
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joraberanto
Merci pour tout !
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