La Leaders Cup, un scénario qui « se répète » cette saison pour Champagne Basket
Marquis Jackson et Florian Léopold ont tout tenté en fin de match contre Vichy.
Champagne Basket n’est pas passé loin de décrocher le premier titre de son histoire dimanche 18 février à Saint-Chamond. Menant de 7 points à encore deux minutes de la fin (69-76), les joueurs et le staff marnais pouvaient presque toucher du doigt le trophée en verre de la Leaders Cup Pro B. Sauf que l’abnégation vichyssoise et un Sébastien Cape dans son jour de gloire en ont décidé autrement.
« Malheureusement, on a mal à gérer les dernières minutes, notamment le tempo du match, soufflait Florian Léopold après la finale. Vu qu’ils perdaient, ils essayaient de mettre une forte pression sur la balle et notamment sur les passes. Ils nous coupaient de tout. On a perdu des ballons, ils sont revenus, ils ont repris confiance. Malheureusement, ça nous a coûté la dernière possession. »
« On n’a pas été capable de terminer le travail »
Comme trop souvent cette saison, Châlons-Reims a donné le bâton pour se faire battre. Si le club ne figure pas dans la première partie du classement de Pro B, après un début de saison compliqué, s’est en partie en raison de plusieurs fins de parties mal gérées. Citons le match d’ouverture de la saison à la Reims Arena contre le leader rochelais, le retour raté contre Rouen dans cette même enceinte quelques journées plus tard ou encore la défaite au buzzer à Aix-Maurienne fin décembre. Depuis, Champagne Basket a malgré tout su redresser la barre en championnat (11e, 9 victoires – 12 défaites). Mais cette finale face à Vichy vient forcément rappeler de mauvais souvenirs à son entraîneur Thomas Andrieux.
« Ça nous est arrivé, plusieurs fois pendant la saison. On ne verrouille pas le rebond, ils (Vichy) ont été extrêmement adroits sur des gros tirs et nous, on a reculé face à la pression, notait le technicien marnais. Ça se joue principalement là-dessus. Un match de basket, il se joue jusqu’au bout. On n’a pas été capable de terminer le travail. »
Outre l’assurance de déjà se qualifier pour les playoffs en remportant la Leaders Cup Pro B, Champagne Basket pouvait tout simplement décrocher le premier titre de son histoire, à l’image du Paris Basketball.
« C’est très dur parce qu’on avait le match en main »
Florian Léopold, intérieur de Champagne Basket
Sur une série de cinq victoires sur les six derniers matchs de championnat, cette finale face à Vichy doit malgré tout donner encore un peu plus de garanties à Champagne Basket. Et le principal axe de travail est déjà connu pour la seconde partie de saison à venir. « Un match, il faut être capable de le terminer, insistait Thomas Andrieux. Je répète, je déplore vraiment ces deux situations où si on verrouille notre rebond défensif, derrière ils sont quasiment obligés de faire faute. On peut potentiellement passer à plus 5 ou plus 6, à une vingtaine de secondes. On est quand même en bonne position. C’est le propre du basket, vous savez qu’il peut y avoir des retournements de situation. Ça s’est retourné malheureusement contre nous. »
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