Julie Allemand : « C’est l’Euro de la Belgique ! »

Julie Allemand : « On a pris un avantage en première mi-temps qui a valu cher. Elles ont démarré très fort mais elles ont relâché la pression dans le deuxième quart-temps. C’est là où nous avons réussi à avoir des shoots ouverts. Heureusement qu’on les a mis d’ailleurs, ils étaient précieux (elle sourit).  Nous sommes restées fortes, soudées. On n’a pas géré la deuxième mi-temps comme on l’aurait dû. Elles ont eu un switch défensif qui nous a mis vraiment en difficulté. Elles ont mis une énorme pression défensive. Personnellement, j’ai été bousculée pendant 40 minutes, elles se sont relayées sur moi. La France a fait un très grand match, un match à son niveau mais la Belgique est là cette année, la Belgique a répondu présent. On arrive à chiper le ballon sur la dernière possession. Ça aurait pu tourner en leur faveur mais je pense que cet Euro, c’est le nôtre. Depuis le début du tournoi, on montre qu’a notre place en finale. Aujourd’hui, nous ne pouvons que être fières de nous. C’est historique, c’est magnifique, je n’en reviens pas. On va faire le maximum pour gagner l’or mais même si on termine avec l’argent, on ne pourra que être super contentes de l’Euro. Après, on veut aller au bout ! Ça va se jouer au mental mais je pense qu’on peut le faire. »

Rachid Méziane guide la Belgique en finale : « On a été très fort mentalement »

Emma Meesseman : « C’est génial d’être en finale ! Continuer à écrire l’histoire avec ce groupe, c’est incroyable. Partager cela avec nos supporters, qui nous ont surpris à venir en nombre, cela va rester gravé à jamais dans nos mémoires. On a peut-être un peu peur à la fin (elle sourit). C’était un peu stressant, surtout pour les joueuses du banc j’imagine. Notre énergie était trop basse en deuxième mi-temps. L’ajustement défensif des Françaises nous a posé des difficultés. On a senti que c’était différent mais on n’a pas fait le meilleur boulot pour trouver des solutions. »