Jonathan Rousselle officiellement à Grenade
Convaincu par la JDA Dijon de rentrer au pays après trois saisons passées en Espagne, Jonathan Rousselle (1,91 m, 33 ans) a vite déchanté en Côte-d’Or. Déjà, l’an dernier, si son temps de jeu a été correct (22 minutes), il a beaucoup moins évolué que prévu aux côtés de David Holston. Puis, cette saison, il a progressivement disparu de la circulation, ne jouant que 25 minutes sur l’intégralité du mois de novembre, de nouveau inutilisé mercredi en BCL contre Opava (99-64) avant que Nenad Markovic ne suggère son départ à venir.
Amoureux du basket espagnol
Désormais barré par Ahmed Caver, beaucoup moins performant que lors de son premier exercice dijonnais (2,5 points à 25% et 1,5 passe décisive ; contre 6,5 points à 46% et 3,3 passes décisives), Jonathan Rousselle va retrouver son championnat fétiche, la Liga Endesa. Vu à Bilbao entre 2019 et 2022, capitaine du club basque pendant deux ans, le Nordiste a officiellement été embauché par Grenade, qui risque de lutter pour sa survie en ACB tout au long de la saison (actuellement 16e avec seulement 3 victoires en 8 matchs).
📝 #OFICIAL || El base francés Jonathan Rousselle, nuevo jugador del @Coviran Granada hasta final de temporada.
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— Fundación CB Granada (@FundacionCBG) November 30, 2023
Alors qu’il pourrait retrouver les parquets espagnols dès ce dimanche avec un déplacement majestueux sur le parquet du FC Barcelone, l’ancien arrière de Cholet pourra se rappeler au bon souvenir de sa saison 2020/21 à Bilbao, lorsqu’il était s’imposé comme un très bon élément de Liga Endesa (10 points à 47% et 4,2 passes décisives). « J’ai pleinement conscience du fait de la chance que j’ai d’être en Espagne », racontait-il à Basket Le Mag en 2022. « Les places sont chères en tant qu’étranger, tout le monde veut jouer en ACB. Je savais dès le départ que j’avais cette chance d’avoir l’opportunité de le faire, et qu’il fallait durer. C’est une expérience à part, qui mérite d’être vécue. […] Si je dois choisir un type de basket, je pense que le basket espagnol me convient plus, parce que c’est fait de lectures, c’est peut-être un poil moins athlétique. Il y a beaucoup de scouting, de réflexion, de vitesse et c’est ce que j’affectionne. »
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