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Jean-Marc Pansa « n’a pas encore fait un tiers du dixième du millième de ce qu’il a comme potentiel »

Jean-Marc Pansa « n’a pas encore fait un tiers du dixième du millième de ce qu’il a comme potentiel »
Crédit photo : Sébastien Grasset

Vendredi soir, Antibes a construit son écart contre Boulazac en s’appuyant sur son pivot Jean-Marc Pansa. A la mi-temps, le poste 5 des Sharks avait inscrit 14 points. Au final, il a cumulé 18 points à 9/13 aux tirs, 12 rebonds, 4 passes décisives et 2 contres pour finir à 30 d’évaluation, ce qui correspond à son meilleur match en carrière au niveau professionnel. A 24 ans, l’ancien joueur de Nanterre semble passer un cap sur ce début de saison. Plein d’humilité mais aussi de maturité, le Guyanais n’a pas voulu tirer la couverture à lui après la rencontre. Sans toutefois faire preuve de fausse modestie :

« Il n’y a pas de secret, c’est juste le travail que je fournis depuis le début de saison, surtout individuellement avec les coaches, un travail personnel aussi avec les coaches mentaux. Franchement, ça porte ses fruits sur le terrain. « 

Ce travail avec les préparateurs mentaux est pour l’entraîneur Daniel Goethals l’une des clés de la progression de Jean-Marc Pansa :

« Ce qu’on est en train de voir de Jean-Marc Pansa, c’est le travail sur le terrain, c’est le travail des assistants, c’est le travail de cette partie mentale. Je me suis vraiment battu pour avoir des gens qui sont dans l’approche psychologique, dans la gestion émotionnelles. Jouer à Antibes, c’est beaucoup de pression. On voit comment Jean-Marc commence à être expressif, comment il est capable après une mauvaise action de rebondir. Ça se met en place avec plusieurs joueurs et pas seulement des jeunes. L’idée est d’avoir moins de vague et d’avoir un petit peu plus un flow tranquille. […] Jean-Marc est en train de grandir. Mais il n’a pas encore fait un tiers du dixième du millième de ce qu’il a comme potentiel. Je le vois tous les jours à l’entraînement, il sait tout faire. Même un concours à 3-points, il est capable de le gagner. Ce qui a, c’est qu’il a besoin d’avoir confiance en ses moyens parce que préalablement il semble qu’on ne lui ait pas nécessairement toujours donné confiance en ses moyens. On est en train de travailler pour le convaincre que c’est un vrai potentiel, que c’est un vrai joueur d’impact. C’est pour ça que depuis le début de saison il a ma préférence dans le cinq de base. Ce n’est pas parce que (Temidayo) Yussuf n’est pas bon ou a un problème, c’est juste parce que Jean-Marc a encore trois ans de contrat chez moi et Jean-Marc je veux que ça soit mon (pivot) dominant en Pro B et, le jour où on ira en Pro A, mon (pivot) dominant là-aussi. Le travail mental, c’est du travail sur des logiciels, de programmation mentale, d’événements, apprendre à gérer la pression. Ce n’est pas mon métier, même si j’en connais un bout. Je sais que ça commence à porter ses fruits. »

A Jean-Marc Pansa (17 d’évaluation en moyenne après 4 journées) de montrer qu’il est capable d’enchaîner, alors que ce mardi il va devoir faire face à un gros client au poste 5, Ryan Reid le pivot de Quimper.

A Antibes,

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