[Interview croisée] Les sœurs Djaldi-Tabdi réunies en équipe de France : « On a parlé des sœurs Williams, on va parler des Djaldi maintenant ! »
Clarince et Maeva Djaldi-Tabdi sont actuellement avec l’équipe de France à Chalon-sur-Saône
Elles sont aux portes d’un petit pan de l’histoire de l’équipe de France, d’une situation inédite depuis l’EuroBasket… 1958, lorsque Odette et Gisèle Roques avaient partagé le vestiaire des Bleues. Depuis une déroute contre la Yougoslavie à Lodz (48-64), plus aucune fratrie n’a joué ensemble en équipe de France. 67 ans, 1 181 matchs, sans que des sœurs ne portent simultanément le maillot tricolore. Jusqu’à cette semaine ?
Convoquées par Jean-Aimé Toupane dans la liste des 16 de l’équipe de France, Clarince Djaldi-Tabdi (1,84 m, 29 ans) et Maeva Djaldi-Tabdi (1,87 m, 26 ans) pourraient devenir les successeures des Roques, si elles passent le cap des 12 contre l’Irlande jeudi et/ou Israël dimanche.
À défaut, si Maeva honore sa première sélection, les Djaldi-Tabdi deviendraient la septième fratrie labellisée équipe de France (voir ci-dessous, ndlr). Avant leurs retrouvailles officialisées dimanche lors du coup d’envoi du rassemblement des Bleues à Chalon-sur-Saône, la capitaine de Basket Landes et l’intérieure de Basket Landes s’étaient confiées en interview croisée lundi dernier, au surlendemain d’un affrontement de 50 minutes en championnat, conclu par une victoire 78-69 de Basket Landes…
Clarince et Maëva, les retrouvailles seront cordiales en équipe de France, à la suite d’un match fini en double prolongation le samedi 25 janvier (victoire 78-69 de Basket Landes) ?
Clarince Djaldi-Tabdi : (elle rit) Oui, ça ira ! Surtout qu’on est à égalité maintenant : elle a gagné deux fois, j’ai gagné deux fois, c’est bon (elles rigolent) !
Comment avez-vous appris que vous seriez toutes les deux en équipe de France ?
Maeva Djaldi-Tabdi : On se l’est dit mutuellement. Je l’avais su en première pour moi, puisque mon coach Stéphane Leite m’avait prévenu : j’avais eu ma sœur pour lui dire et elle l’a su une semaine après.
Clarince : Il y a eu des choses qui sont sorties un peu avant mais on l’a vraiment su au moment de la publication. Je le souhaitais beaucoup pour Maeva, vu la saison qu’elle fait ! Pour ma part, c’était aussi un objectif, même si je ne contrôle pas ce genre de choses. Quand on l’a su toutes les deux, nous étions très contentes.Ça a été un moment unique pour nous.
La sélection individuelle devait déjà être un objectif mais le faire en famille, est-ce encore mieux ?
Clarince : Oui, c’est clair ! Déjà, jouer ensemble, on avait déjà évoqué le sujet mais le faire en équipe de France, on en avait parlé une fois pour rigoler… Mais franchement, je n’étais vraiment pas sûre du truc (elle rit), on ne savait pas si ce serait possible. Se retrouver en championnat était déjà un premier objectif. L’équipe nationale, c’était un petit rêve. Vu comment cette saison se passait, on s’était dit pourquoi pas l’une de nous deux… Je n’avais plus été convoquée depuis 2021 et Maeva n’avait jamais été appelée. Une de nous deux, ça aurait déjà été beaucoup pour nous. Mais comme quoi…
« Avoir les deux noms sur le maillot, ce sera mémorable ! »
Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Clarince : Beaucoup d’émotions ! J’ai hâte de voir comment ça va se passer et si on a l’opportunité de jouer ensemble. Avoir les deux noms sur le maillot, ce sera quelque chose de mémorable pour nous si ça arrive.
Maeva : C’est pareil pour moi… (Clarince rigole)
On voit qui est la plus bavarde dans la famille…
Clarince : Ah, Maeva, elle parle beaucoup normalement (elle rit) ! Elle va répondre à la prochaine question…
Comment votre famille a-t-elle réagi ?
(silence)
Clarince : Maeva…
Maeva : (elle rigole) Tout le monde était très content pour nous ! Notre mère était très émue, notre père et notre frère aussi. Après, tous nos amis étaient également très heureux. On a reçu plein de messages donc ça fait plaisir.
Clarince : Si on a l’opportunité d’être dans le groupe pour le match contre l’Irlande, nos parents viendront sûrement à Chalon-sur-Saône. Il faut déjà voir comment cela se passe…
Clarince, vous êtes née à Bordeaux tandis que Maeva est née à Cayenne. Cela signifie que vous avez beaucoup bougé étant petites ?
Clarince : C’est ça. Déjà, nos parents ont émigré du Tchad. D’ailleurs, on sera quatre Franco-Tchadiennes en équipe de France avec Leila (Lacan) et Myriam (Djekoundade). Notre père est médecin et il aime beaucoup voyager donc on a énormément déménagé. Oui, je suis née à Bordeaux mais on a bougé en Guyane, avant d’aller dans la région lyonnaise puis vers Orléans, où on s’est installé.
Comment est-ce que le basket est arrivé dans vos vies ?
Clarince : J’allais dire que c’est un peu cliché. Ça a commencé par moi car j’étais grande pour mon âge et on me disait de faire du basket. Au début, j’ai fait plein d’autres choses, à part du basket, mais j’ai fini par m’inscrire quand on vivait encore dans le Lyonnais. Et après… Maeva m’a copié (elle rit). Je ne voulais pas qu’elle fasse du basket en plus ! J’étais égoïste, c’était mon sport à moi. Au final, j’ai bien fait de changer d’avis.
Maeva : Mais t’as pas eu le choix surtout ! (elles rigolent) J’allais en faire quand même !
Clarince : Apparemment…
Maeva : T’avais l’air de kiffer donc je voulais la même chose. Et puis, on allait voir ses matchs et des gens me disaient pareil, que je devrais m’y mettre vu que j’étais grande. Donc j’ai dit OK.
« Elle est gênée car je ne lui ai jamais dit ça ! »
Ensuite, vous avez des chemins très différents… Clarince a fait toute sa carrière en LFB, tandis que Maeva est partie se former aux États-Unis. Quel regard portez-vous sur vos parcours respectifs ?
Clarince : J’ai beaucoup de respect et je trouve Maeva inspirante sur son parcours. Parce qu’elle n’a pas juste dit : « Je vais faire comme ma sœur ! » Elle n’a jamais abandonné, même quand on lui a dit non ou que des gens ont moins cru en elle. Elle a continué à trouver un chemin à chaque fois : elle est partie au centre de formation avec des garçons, elle a fini par rentrer à l’INSEP après un refus, elle est partie aux États-Unis pour continuer sa progression après une saison rookie à Charleville-Mézières où elle n’avait presque pas joué, etc. Elle a toujours cherché des solutions pour arriver là où elle voulait aller. Aujourd’hui, ça a payé. Quand les gens doutaient de ce qu’elle voulait faire ou ont voulu choisir pour elle sa destination, elle ne s’est jamais arrêtée à ça, au contraire. Tout ce qu’elle fait aujourd’hui, c’est mérité. Surtout, ce n’est que le début et j’ai hâte de voir la suite pour elle.
(Petit silence) Clarince, encore : Elle est gênée car je ne lui ai jamais dit ça (elle éclate de rire)
Maeva : J’allais dire que c’était bizarre car on ne se dit jamais ça ! C’est vrai qu’on a des parcours différents et j’admire beaucoup Clarince. Dans sa carrière, elle a eu beaucoup de difficultés dans le sens où elle a accumulé de nombreuses blessures. Il y a très peu de gens qui auraient continué comme ça. Je la respecte beaucoup par rapport à ça car elle n’a jamais abandonné et elle se retrouve aujourd’hui capitaine de Basket Landes, elle gagne de plus en plus confiance en elle et ça fait plaisir à voir.
Depuis la saison dernière, vous vous affrontez régulièrement au niveau professionnel… Il a fallu attendre quelques années pour ça !
Clarince : Exactement !
Maeva : Quand j’étais à Charleville, on s’était joué 10 secondes sur le terrain (lors d’un Flammes Carolo – Angers le 10 décembre 2016).
Clarince : Apparemment, elle aurait pu me contrer ce jour-là, mais on ne saura jamais (elle rit). Moi, j’ai mis mon panier en tout cas ! C’est ce qu’elle dit, moi je n’y crois pas trop.
Maeva : Il n’y a pas que moi qui dit ça !
Clarince : Qui dit ça ?! Ce n’est pas parce que les autres le disent que c’est vrai…
Maeva : Quand je suis sorti, tout le monde me disait : « Mais t’aurais pu la contrer ! »
Clarince : Oui ben t’aurais pu faire faute aussi !
Maeva : C’est possible.
Clarince : Voilà. Désormais, oui, ça fait deux ans qu’on joue l’une contre l’autre. C’est excitant de pouvoir faire ça, d’avoir ce challenge. Après, il y a toujours cette bienveillance où je lui souhaite de bien jouer… mais de perdre (elles rigolent). À la fin, je veux gagner, c’est tout. C’est aussi l’occasion pour notre famille de venir, d’avoir tout le monde au même endroit au même moment.
Maeva : Au début, ça m’a fait très bizarre. La première fois que j’ai affronté Clarince, c’était vraiment étrange. Mais c’est passé au fur et à mesure du temps. Il y a beaucoup d’excitation quand on s’affronte ! Lors de notre dernier match, notre mère et notre frère sont venus nous voir. Et je cherche la victoire aussi… On est à égalité là !
Quand on voit sa sœur dans le camp d’en face, est-ce vraiment une adversaire comme une autre quand le match démarre ?
Clarince : Oui… Ce n’est pas moi qui défend sur elle en général mais quand c’est le cas, je ne veux pas qu’elle marque ! C’est pas parce que c’est ma sœur, voilà… Après, Maeva n’a pas beaucoup défendu sur moi mais elle est bienveillante. Le premier match que l’on a joué l’une contre l’autre (le 2 décembre 2023), on est en train de perdre (52-63), c’est compliqué et elle fait un bon match en plus (13 points et 11 rebonds). Moi, je rate un panier et on se croise. Là, elle me dit : « Allez Clarince, reste équilibrée, prends tes tirs ! » Elle m’encourage et moi, je la regarde en mode… « Mais Maeva, occupe toi de tes affaires, on parlera à la fin du match de ce que j’ai bien fait ou pas. » Elle a pris le temps de m’encourager ! Même l’autre jour, elle m’a demandé si ça allait : « frère, c’est chaud là, me demande pas si ça va, laisse-moi me concentrer ! » (elles rigolent) Donc elle a ce petit moment où elle doit regarder et se rendre compte qu’elle a sa grande sœur en face d’elle. Je trouve ça adorable. De mon côté, j’avoue que je ne fais pas ça… À part si elle tombe, je vais la ramasser. (Maeva fait la moue) C’est vrai, je vais te ramasser !
Maeva : Je suis peut-être gentille mais elle oublie que je lui ai ouvert l’arcade le week-end dernier !
Clarince : Ah oui.
Maeva : Mais c’était un accident, je n’ai pas fait exprès.
La famille soutient qui en général dans ces matchs ?
Maeva : Personne… mais c’est ce qu’ils disent !
Clarince : (elle rit) Moi, je pense que ça dépend où on joue ! À Charnay, ils soutiennent un peu plus Maeva et à Basket Landes, un peu plus moi. Bon, en vrai, ils sont neutres. Que le meilleur gagne et qu’on fasse un bon match. Il n’y a pas de préférence particulière.
« Apparemment, elle aurait pu me contrer ! »
D’un point de vue purement sportif, comment pourrait-on présenter votre sœur ?
Maeva : Je vois Clarince comme un leader sur le terrain. Elle est polyvalente, elle peut tirer à 3-points, driver, jump-shoot à 2-points aussi. Elle a tout. Et elle ne fait que courir ! Elle est vraiment très intense sur un terrain. Elle est difficile à bouger, ce qui est un point positif mais qui peut parfois devenir négatif.
Clarince : À cause des fautes ?
Maeva : Voilà (elles se mettent à rigoler).
Clarince : Maeva est une joueuse très complète, surtout pour une joueuse intérieure. Elle est très adroite à 3-points, elle a beaucoup de moves dans la raquette, surtout à droite ! Faut qu’elle travaille un peu sa main gauche mais quand elle l’aura, elle sera inarrêtable. Elle dissuade beaucoup en défense car elle est grande, elle a de longs bras, elle peut contrer. C’est une poste 4-5 polyvalente.
Y-a-t-il une qualité que vous aimerez bien prendre chez l’autre ?
Clarince : Il y en a plusieurs… (elle réfléchit) Maeva a un caractère assez fort, un peu comme notre mère, que j’aimerais avoir plus dans la vie de tous les jours et sur le terrain. Quand elle parle de leadership, et que je la vois à Charnay, la façon dont elle communique au sein de son équipe, c’est quelque chose que j’aimerais bien avoir en plus.
Maeva : Sur le terrain, j’aimerais bien avoir son fade-away. Ensuite, je n’ai pas envie de dire qu’elle est comme une maman mais elle est couveuse. Elle fait très attention aux gens autour d’elle. Je le fais aussi mais elle, c’est beaucoup plus… Je ne sais pas comment expliquer.
Clarince : Tu veux dire bienveillante ?
Maeva : Elle fait à manger pour ses coéquipières, elle prend beaucoup soin des gens. J’aimerais bien avoir plus ça.
En dehors des parquets, est-ce que vos personnalités se ressemblent ?
Clarince : Il y a des points de similitudes et de différences. On est très sensibles toutes les deux. Après, je voulais dire un truc mais Maeva va me taper… Elle est plus susceptible que moi ! (elle rit)
Maeva : Ah oui !
Clarince : Vu qu’elle parle de la bienveillance, on a grandi dans le même environnement de partage. On ressemble beaucoup à notre maman qui est souriante, solaire, drôle, très sociable. Ce sont des choses que l’on peut retrouver chez nous deux, et chez notre frère.
Maeva : On se ressemble sur quelques aspects mais je dirais quand même qu’on est très différentes. Par exemple, personnellement, j’ai du mal avec mes mots donc je suis parfois direct alors que Clarince fait très attention à ce qu’elle dit, quand elle le dit, etc. Enfin, ce n’est pas qu’elle fait attention mais c’est naturel. Moi, je n’ai pas cette notion de : « Attention, il ne faudrait pas que je le dise comme ça… » Mais ce n’est rien de grave (elles rigolent).
Vous avez toutes les deux déjà une histoire avec le maillot bleu, peut-être plus contrastée pour Clarince…
Clarince : Oui, ma première sélection avec les A (un France – Espagne en mai 2021, ndlr) a été un aller-retour express car je me suis blessée au genou sur un contre au bout de deux minutes… Voilà. Une action assez stupide. Mais ça reste un bon souvenir car c’était la première fois que j’avais l’opportunité d’être en équipe de France. J’aurais pu être appelé à d’autres reprises, comme lors de la préparation de la Coupe du Monde, mais j’étais blessée. Je suis passée à côté d’opportunités à cause de mes problèmes physiques. C’est regrettable mais je ne contrôle pas cela, il fallait juste rester résiliente. Aujourd’hui, je suis en pleine santé, on me redonne ma chance et j’en suis très contente.
Maeva : J’ai été championne d’Europe et vice-championne d’Europe des moins de 18 ans. J’ai eu deux médailles d’or mondiales en jeune aussi en 3×3. Gagner avec l’équipe de France, c’est trop bien. On travaille pour ça donc ce n’est que du bonheur quand ça marche.
Que représente ce maillot bleu ?
Clarince : Une grande fierté. Tout athlète de haut niveau rêve de porter un jour le maillot de l’équipe de France. Encore plus avec sa petite sœur j’imagine ! C’est la joie de représenter son pays et le résultat d’un travail quotidien.
Maeva : Je dirais pareil : fierté et satisfaction. Parce que tout ce qu’on fait tous les jours mène à quelque chose.
« Fières pour nos parents »
Pour vos parents, qui ont émigré en France, cela doit être incroyablement particulier…
Clarince : Quand la liste est sortie, j’étais fière pour nous mais j’étais surtout fière pour eux oui. Pour ma mère. Quand ils sont arrivés en France, ils sont passés par plein de choses. Pour ma mère, c’est énorme de voir nos deux noms là. Vraiment, tout ce que l’on accomplit aujourd’hui, c’est pour eux, c’est pour elle, pour tous les sacrifices qu’elle a fait pour nous. Ça ne s’arrête pas à nous tout ce que l’on fait aujourd’hui. Ses émotions, quand la liste a été dévoilée, en étaient la preuve.
Quels genre de sacrifices ?
Clarince : Il faudrait écrire un livre (elle rit). Tout ce que je peux dire, c’est qu’elle a donné sa vie pour notre éducation et pour toutes les opportunités qu’on a pu recevoir. Sans eux, sans elle, on n’aurait pas pu se permettre d’être basketteuses professionnelles et de rêver un jour de l’équipe de France.
Maeva : Une anecdote : quand Maman devait m’emmener à Toulouse et qu’elle remontait te voir à Arras…
Clarince : C’est vrai ! Elle en a fait des kilomètres à l’époque, elle nous emmenait partout, elle faisait tous les déplacements possibles. C’est pour ça qu’elle ne bouge pas trop aujourd’hui car elle a tout donné quand elle était jeune (elle rit) !
Maeva : Elle est toujours jeune (elle rit)…
Clarince: C’est vrai, pardon.
C’est votre mère qui gardera vos maillots si vous jouez cette semaine du coup ?
Clarince : Sûrement (elles rigolent)
Vous êtes les premières sœurs de l’ère moderne à vous retrouver ensemble en équipe de France…
Clarince : Ah oui ?! Ben, comme quoi hein. On parle des sœurs Williams, on va parler des sœurs Djaldi askip maintenant (les deux rigolent).
Les précédentes sœurs en équipe de France
- Les sœurs Reni : Arlette (6 sélections, 1946/49) et Renée (1 sélection, 1951) : pas de match commun
- Les sœurs Neyraud : Paulette (45 sélections, 1949/55) et Yvette (8 sélections, 1951/53) : 8 matchs commun
- Les sœurs Roques : Gisèle (22 sélections, 1948/58), Odette (15 sélections, 1953/58) et Huguette (1 sélection, 1951) : 13 matchs commun entre Gisèle et Odette
- Les jumelles Cator : Jacqueline (91 sélections, 1943/56) et Madeleine (13 sélections, 1953/56) : 12 matchs commun
- Les sœurs Locatelli : Denise (12 sélections, 1954/57) et Louisette (8 sélections, 1954/57) : 8 matchs commun
- Les sœurs Gorczewski : Martine (17 sélections, 1980/85) et Sylvie (5 sélections, 1980/81) : pas de match commun
Il existe une incertitude sur Rolande et Gisèle Ribot (1955/58), voire Raymonde (1949/51) et Nicole (1962/67) Robert.
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