« Un groupe extraordinaire humainement » : Jean-Aimé Toupane satisfait de la victoire contre la Finlande

Jean-Aimé Toupane (sélectionneur de la France) : « On est très satisfait. Ce groupe est vraiment extraordinaire humainement. Les filles sont bien là où elles sont. Elles travaillent bien et sont vraiment contentes de se retrouver lors de ces fenêtres internationales. Le début de match a été poussif mais il faut respecter l’adversaire, on a été obligé de jouer différemment sur le début de match. On a un petit défaut, c’est le rebond. On s’est mis en danger, on a déjà vécu cette situation cet été mais il y a une volonté de bien faire.  On veut construire un vrai projet avec ces filles.  Quand on se retrouve, on a l’impression qu’on s’est quitté hier. »

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« Une belle solidarité défensive »

Marine Johannès (arrière de la France) :  « On fait un bon match dans la globalité, on a eu un départ timide. On a une profondeur de banc. Je suis super contente de revenir dans le groupe. Comme au Mondial, je suis sur le banc mais je le vis d’une autre façon. On savait que les Finlandaises allaient nous agresser en défense mais on reste la France et tout le monde voudra nous agresser dès le début.  On n’a pas été surpris mais on a eu du mal à prendre la température. On a réussi à s’ajuster et c’est très bien. On n’oublie pas ce qu’on a subi en Ukraine il y a quelques mois maintenant, on va s’en servir dimanche. »

« C’est encourageant »

Sarah Michel (capitaine de la France) : « On a eu du mal à décoller. Quand on est monté en défense et qu’on a gagné quelques rebonds, on s’est simplifié la tâche. On mise beaucoup sur l’engagement et l’intensité qu’on peut mettre sur ces fenêtres et ça marche.  La Finlande est agressive sur les tirs extérieurs et quand elles sont fraiches, elles sont embêtantes mais elles n’ont pas banc donc on les a épuisés. Nos rotations ont tout de suite été agressives et ont apporté de l’intensité. C’est important qu’on trouve des repères et que chacun se sente à sa place, notamment au niveau du spacing. Ça va venir. L’important était de gagner et d’avoir le maximum de cartes en mains, on l’a fait. »

Helena Ciak (intérieure de la France) :  « L’entrée en matière n’était pas comme espéré. On savait qu’il ne fallait pas sous-estimer la Finlande, elles ont des joueuses de qualité, notamment à l’intérieur. On l’avait ciblée dès le début (Awak Kuier), on savait qu’il fallait qu’on joue avec elle sur les pick and roll. On a été repoussé loin de la raquette en début de match, les Finlandaises ont été hargneuses. On savait qu’elles allaient nous rentrer dedans mais on a bien su répondre, notamment en défense. On est resté au contact des joueuses, on ne les a pas laissés shooter à 3-points. J’ai bien aimé cette agressivité et cette solidarité défensive. »

Propos recueillis à Saint-Chamond,