Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Présaison
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Joueurs

Après les balades finlandaises, les Bleues montent en puissance contre la Serbie

Après deux matchs sans opposition contre la Finlande, l'équipe de France a trouvé plus d'adversité face à la Serbie à la LDLC Arena. Après un démarrage poussif, l'équipe de France féminine l'a emporté 85-63 grâce à une seconde mi-temps beaucoup plus aboutie dans l'engagement.
Après les balades finlandaises, les Bleues montent en puissance contre la Serbie

Marine Johannès, France – Serbie

Crédit photo : Julie Dumélié

Au moins, cette fois, les Bleues n’étaient cette fois pas toutes seules sur le parquet… Après une mise en jambes sans grand intérêt contre la Finlande (129-50 et 117-59), l’équipe de France a trouvé un peu plus d’adversité face à la Serbie à la LDLC Arena.

Les Bleues en sont à 3/3 en préparation (photo : Julie Dumélié)

Et même un peu plus que cela, du moins au début de match. Alors que l’équipe de Marina Maljkovic était annoncée comme plutôt faible, ou pas au niveau de ses standards historiques (défaite 59-106 contre la Belgique il y a moins de deux semaines), les Bleues se sont retrouvées embourbées dans une entame ratée (4-12). Cinq premières minutes incroyablement loin de tout ce que demande Jean-Aimé Toupane, qui se veut intransigeant au niveau de l’énergie développée. Or, on ne pense pas à un autre mot que « soft » pour caractériser cette entrée en matière. « On n’a pas été dedans dès le début », acquiesce Dominique Malonga. « On a eu du mal à stopper leurs tirs à 3-points. »

Des entraînements contre des U18 masculins pour gagner en intensité

Dans son désormais ex-jardin lyonnais, même si elle n’avait joué à la LDLC Arena, c’est Marine Johannès (18 points à 6/13, 3 rebonds et 5 passes décisives) qui a sonné la révolte. Dans un rôle nouveau en sortie de banc, la Normande a réveillé les siennes avec deux tirs lointains d’affilée (de 9-17 à 15-17). « Nous sommes montées en pression », reprend Malonga. « On a fait bouger la balle, on a fait les bons écrans… Une fois rodées, tout allait mieux. On a réussi à faire la différence en étant plus physiques et en tenant nos duels en un-contre-un. Mettre un gros impact physique, c’est l’identité de notre équipe. »

Sarah Michel-Boury a signé un troisième quart-temps de très bonne facture (photo : Julie Dumélié)

Les Bleues ont d’ailleurs pu travailler sur cet aspect tout au long de la semaine, avec des séquences contre des U18 masculins destinées à hausser le curseur athlétique (et même un scrimmage, perdu de 10 à 15 points). « On sort d’une grosse semaine d’entraînement, notamment contre des U18 garçons, ce qui nous a bien aidé sur l’intensité », souffle Marine Johannès. De fait, face à l’engagement des Bleues, l’opposition serbe a progressivement décliné. D’abord, doucement, pour atteindre un premier écart acceptable à la mi-temps (40-32), puis, beaucoup plus rapidement, une fois les Serbes éteintes physiquement après le cap de la 25e minute. Le superbe passage de la capitaine Sarah-Michel Boury a creusé l’écart (63-49, 30e minute) vers des proportions quasi-soporifiques, où seule une tentative de dunk ratée de Dominique Malonga dans les dernières secondes a failli retourner le public lyonnais (85-63, score final). « Il me manquait un peu de jus », en souriait-elle. « En tout cas, ça montre que ça (sa première réussite) arrive… » Et les JO aussi, très vite désormais, dans tout juste deux semaines. Mais le premier examen de passage a été validé. « C’était vraiment un bon match et il faut enchaîner maintenant », synthétise Marine Johannès. Vite, la suite !

La satisfaction de Jean-Aimé Toupane

« Ce match va nous permettre de corriger des choses et de travailler pour la suite. On n’a pas encaissé beaucoup de paniers à l’intérieur mais on donne trop de tirs à 3-points, ce qu’il faut corriger, et je pense surtout la gestion des ballons en contre-attaque, il y a eu trop de déchets. Après, je suis satisfait : on valide une semaine de préparation, on attendait cela et c’est bien.

Le rôle de Marine Johannès ? Qu’elle soit en sortie de banc ou pas, cela dépendra des matchs. Elle est prête à jouer : qu’elle soit sixième joueuse ou dans le cinq de départ, c’est la même chose. Ce qui est important, c’est celles qui finissent le match. »

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion
ioness
Honnêtement, je voudrais retirer ce que j'ai dis sur Toupane. Son approche très athlétique peut vraiment fonctionner chez les filles sachant qu'on a ce genre de joueuses. Le basket moderne = intensité sur les lignes arrières et on la.
Répondre
(1) J'aime
flavor_flav
c'est marrant mais on peut remarquer que lorsqu'une équipe de france gagne largement et avec la manière , on ne lit pas les commentaires des éternels râleurs... à méditer...
Répondre
(0) J'aime