Le rêve est devenu réalité : double ration de France – États-Unis en finale des Jeux Olympiques !
La libération dans Bercy au buzzer final : les Bleues sont aussi en finale !
Êtes-vous prêt à vivre le plus grand week-end de l’histoire du basket français ? Samedi, à 21h30, ce sera France – États-Unis en finale des Jeux Olympiques de Paris 2024. Et dimanche à 15h30, ce sera aussi France – États-Unis en finale des Jeux Olympiques de Paris 2024 ! Une incroyable conclusion, inimaginable, presque insensée, même dans nos rêves les plus fous. Une double affiche qui vient ainsi consacrer la France comme la deuxième meilleure nation de basket du monde…
Un peu plus de 24 heures après les garçons, les filles ont donc également réussi à atteindre leur Graal. Une récompense arrachée de haute lutte face à leurs meilleures ennemies, les Belges, au terme d’un match assez irrationnel, sans être d’une très grande qualité. On définit parfois le basket comme un sport de série et on ne trouvera pas meilleur exemple que cette demi-finale pour l’illustrer : après des débuts poussifs (10-17, 10e minute), les Bleues ont passé un 19-1 aux Cats (29-18, 14e minute), profitant notamment du meilleur passage olympique d’Iliana Rupert (15 points à 5/14, 7 rebonds et 2 passes décisives), pourtant benchée en début de compétition. Puis les championnes d’Europe ont répliqué par un… 28-2 ! 31-46 à la 23e, la fin des espoirs ? Non, on a ensuite basculé sur un 28-7 en faveur des tricolores. 69-63 à moins de six minutes du buzzer final. Le match en main pour les Françaises, et même plus que cela lorsqu’elles menaient 66-60 à 56 secondes de la fin. Mais ça aurait été beaucoup trop facile comme ça…
Et Gabby Williams surgit en prolongation…
Malgré cette avance confortable, les joueuses de Jean-Aimé Toupane ont été embarquées dans une prolongation évitable. La faute à une faute imaginaire sifflée à Marine Fauthoux qui a offert trois lancers-francs à Julie Vanloo. La faute à la stratégie tricolore, qui a ensuite choisi de ne pas faire faute quand il fallait justement en faire une, à +3 sur la dernière possession. La faute au talent de l’une des plus grandes joueuses du monde, Emma Meesseman (19 points à 7/14, 14 rebonds et 6 passes décisives), qui a arraché l’égalisation sur un gros tir lointain (66-66).
Mais on n’est pas là pour retenir le négatif… Sur les ailes d’une immense Gabby Williams, à créditer de 9 de ses 18 points en prolongation, compensant parfaitement la défaillance de Marine Johannes (6 points à 1/10), l’équipe de France a superbement géré les cinq minutes supplémentaires, démontrant une force de caractère qu’on ne lui avait pas trop vue jusque-là cet été. Les Bleues n’avaient vraiment été testées qu’une seule fois cette année, par les Australiennes en match de poule, dans une rencontre qui n’était pas décisive pour leur avenir. Ce que l’on a vu cette fois nous a définitivement rassurés ! Revenir de -15 en deuxième mi-temps, c’est fort. Se remettre d’une dernière minute aussi mal gérée, c’est fort. Se qualifier pour la finale olympique, c’est très fort. Et y briser la série de 60 matchs d’invincibilité de Team USA, ce serait quoi alors ?
À Bercy,
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