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Evan Fournier, l’envie de bien faire à l’Olympiakos : « Je veux m’insérer dans le basket proposé ici »

EuroLeague - Evan Fournier est arrivé à l'Olympiakos avec l'étiquette d'un ex-grand joueur NBA. Une étiquette lourde à porter. Mais lui ne veut pas prendre le statut de star, il veut simplement s'intégrer au collectif athénien pour aider son club à gagner.
Evan Fournier, l’envie de bien faire à l’Olympiakos : « Je veux m’insérer dans le basket proposé ici »

Evan Fournier dans la victoire face au Real Madrid ce mardi

Crédit photo : Olympiakos BC

Yann Ohnona, reporter à L’Equipe, s’est rendu à Athènes afin de réaliser un reportage sur les Français installés sur place, surtout Evan Fournier et Mathias Lessort. Dans un entretien publié ce mardi 29 octobre, Evan Fournier (1,98 m, 32 ans) s’exprime sur son intégration au sein du collectif de l’Olympiakos, moins de deux mois après son arrivée. Le vétéran, qui vient de fêter ses 32 ans, alterne le bon et le moins bon depuis ses débuts. Mais surtout, il montre une vraie volonté de bien faire des deux côtés du terrain, dans un club dont il a toujours rêvé de porter le maillot.

« Je suis encore en période d’ajustement. Ce n’est pas une question d’adaptation au jeu européen, que je connais pour avoir été formé ici et de par les compétitions FIBA tous les étés. […] La difficulté, c’est de découvrir une nouvelle philosophie, un coach, tes coéquipiers. Quand tu ne connais qu’un truc pendant 12 ans et que tu changes de pays, de culture, de basket, c’est un process. Il m’a fallu du temps pour me sentir quelqu’un à part entière dans le groupe. J’ai besoin, viscéralement, de me sentir chez moi pour être bien dans mon basket. J’ai aussi presque arrêté de regarder la NBA, je me concentre sur les matches d’EuroLeague. Je veux apprendre, m’imprégner des tendances, du profil des équipes, décrypter ses joueurs. Être au max de ma performance passe par ça. »

Après six journées d’EuroLeague, Evan Fournier tourne à 9,8 points à 36,4% de réussite aux tirs, dont 32,1% à 3-points, 2 rebonds, 0,7 passe décisives et 2,3 fautes provoquées pour 6 d’évaluation en 22 minutes. Parfois patient, parfois agressif, très impliqué en défense et souhaitant surtout respecter le jeu collectif des Reds et notamment son passing game reconnu, l’enfant de Charenton-le-Pont n’a pas hésité à prendre pour lui une défaite chez l’Anadolu Efes Istanbul, malgré ses 20 points en 16 minutes. Car il n’arrive pas avec la volonté de cartonner à titre individuel mais de faire gagner l’Olympiakos, tout simplement. Encore plus après l’accueil qui lui a été réservé à son arrivée. « Je n’ai jamais vécu un truc aussi dingue. […] Aujourd’hui c’est l’une de mes motivations pour gagner des trophées, leur rendre ça », annonce-t-il avec la sincérité qui le caractérise.

« Je ne suis pas venu ici en me disant que je voulais être MVP de l’EuroLeague, a-t-il ajouté, toujours dans les colonnes de L’Équipe. Je savais où je mettais les pieds et il faut respecter l’ordre des choses. Je veux m’insérer dans le basket proposé ici, un style qui a fait ses preuves, tout en restant moi-même, un joueur agressif. Dans le meilleur des cas, si l’équipe est très performante, on aura besoin dans des moments clés de joueurs capables de débloquer des situations en sortant du cadre. Je pense que je coche cette case. Mais mon ambition et mon désir sont avant tout de faire partie d’un projet, d’un collectif, de sentir que je peux aider cette équipe à gagner des trophées, de revivre des émotions fortes. Redevenir moi-même, en somme. »

L’anecdote racontée par Geórgios Bartzókas au sujet d’Evan Fournier : « Il n’y a aucune chance que cet homme ne soit pas performant à l’Olympiakos »

Son état d’esprit a de quoi surprendre à la lecture de son CV. Ainsi, son coach Geórgios Bartzókas a partagé un élément qui l’a fait tilter au sujet du double vice-champion olympique :

« Fournier a appelé hier (mardi) à 2 heures Christos Pappas, mon assistant qui est spécialisé en défense, c’est à dire qu’il a la partie défense, pour parler d’un écran qui l’a coincé hier, a-t-il expliqué dans des propos retranscris par BasketEurope. Alors à 2 heures du matin, il l’a appelé pour discuter de cette phase de jeu et il lui a même envoyé une vidéo. Fournier prend le basket très au sérieux. C’est ce que je veux vous dire. Il est très motivé car il aime avant tout le basket, il aime ce qu’il fait. C’est quelque chose de personnel au sein de l’équipe, mais parce que c’est quelque chose qui m’a frappé quand mon assistant me l’a dit aujourd’hui, j’avais envie de vous le dire. Il n’y a aucune chance que cet homme ne soit pas performant à l’Olympiakos parce qu’il a cette attitude envers le sport. »

Face au FC Barcelone ce jeudi soir pour la septième journée de l’EuroLeague, Evan Fournier n’aura qu’une motivation : aider l’Olympiakos à faire tomber le co-leader de la compétition. L’ambiance promet d’ailleurs d’être belle dans une salle à guichets fermés.

Commentaires


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jamesnaysmith
Bordel mais arrêtez de qualifier de "vétéran" les joueurs de 32 ans ; c'est l'âge ou les gars jouent globalement leur meilleur basket.
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