Eric Bartecheky remercié par l’Élan béarnais, Mickaël Hay en approche ?

Eric Bartecheky ne restera pas à l’Élan béarnais Pau-Lacq-Orthez, comme annoncé début mai. Deux jours après son élimination contre Vichy en quarts de finale des playoffs de Pro B, l’EBPLO annoncé la suspendre le champion de France 2018 de ses fonctions, sur son site Internet, ce mardi 21 mai :

« Le club de basket l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez suspend Éric Bartecheky de ses fonctions.

Le club de basket l’Elan Béarnais Pau Lacq Orthez annonce suspendre Éric Bartecheky de ses fonctions d’entraineur de l’équipe professionnelle. Le club et Éric Bartecheky se rencontreront la semaine prochaine pour envisager la suite à donner à leur collaboration.

Pour remplacer Eric Bartecheky, l’Élan béarnais veut faire venir Mickaël Hay, libre depuis son départ de Blois en février, selon nos informations. Parmi les meilleurs techniciens français, le natif de Bressuire a fait monter sportivement deux fois l’ADA Blois de la Pro B à la Betclic ÉLITE, en 2018 et 2022, et il aurait le faire trois fois si la saison 2019-2020 n’avait pas été arrêtée par le COVID-19.

Après avoir été sur la short-list de nombreux clubs de Betclic ÉLITE, notamment de la JDA Dijon, Mickaël Hay a finalement du se résoudre à prendre un poste en Pro B. Mais l’Élan béarnais, malgré les problèmes financiers de ces deux dernières années, reste un club emblématique du championnat de France et la possibilité de participer à sa reconstruction sportive représente un challenge sans doute attrayant pour l’ancien meneur de jeu.

Eric Bartecheky avait fait le point sur la saison 2023-2024 de l’Élan béarnais :

Dans La République des Pyrénées, Eric Bartecheky avait fait le point, maintenant la saison terminée. Le technicien marnais est revenu sur sa première expérience en Pro B :

« La découverte du championnat, pour moi, pour le club, cela a été compliqué. On l’a pris en pleine tête dès le début avec un ADN où le combat est très important. Quand on est arrivé sur le marché, le réservoir de joueurs était bien réduit. On a quand même réussi à construire quelque chose d’assez cohérent, mais on a été handicapés par les blessures. Il vaut mieux pouvoir anticiper pour pouvoir construire une équipe. Une année, ce n’est certainement pas assez pour vraiment s’imprégner de cette division qui est intéressante mais spécifique. Comme dans la vie, dans tout, il faut être capable de prendre du recul, de tirer des enseignements des choses positives et d’autres qui ont été moins bien réalisées. »