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Enfin l’année qui va mener Zacharie Perrin vers la NBA ?

Betclic Élite - Dominant chez les jeunes et en Pro B, Zacharie Perrin va cette saison avec Nancy être confronté à ce qui se fait de mieux dans le pays. Il nous a aussi confié opérer une transformation dans son jeu pour mieux préparer son avenir, qui pourrait être en NBA.
Enfin l’année qui va mener Zacharie Perrin vers la NBA ?

Zacharie Perrin a dépassé les 15 points de moyenne lors de ses deux dernières campagnes en équipe de France

Crédit photo : FIBA

Alors que les prospects français qui visent la Draft NBA 2025 sont quasiment tous nés en 2005 ou 2006, il reste un représentant de la génération 2004, qui a déjà envoyé cinq joueurs à la Draft. Zacharie Perrin (2,08 m, 20 ans) pourrait tirer son épingle du jeu cette année, après avoir retiré son nom de la Draft 2024 au dernier moment. Il a fait le grand saut vers la Betclic Élite en quittant Antibes pour Nancy cet été.

Un développement plus long

La progression de l’intérieur bisontin a pris du retard lors de la saison 2022/23. À l’époque déjà joueur des Sharks d’Antibes et leader de l’équipe Espoirs, il avait décidé de prendre un virage américain en s’engageant avec l’université d’Illinois en NCAA. Sauf que rien ne s’est passé comme prévu là-bas. Des débuts retardés à cause de résultats insuffisants aux tests d’anglais, puis un temps de jeu inexistant malgré les promesses du coach, et le voilà contraint à renoncer à cette expérience universitaire. Il est ensuite retourné à Antibes en mai 2023 et a continué comme si rien ne s’était passé, mais en ayant perdu une saison. D’où son retard sur ses anciens coéquipiers en équipe de France de jeunes. Même s’il a dit avoir pris en maturité aux États-Unis.

Ultra-dominant dans les campagnes internationales, Zacharie Perrin a réussi à traduire cela en Pro B, en tournant à 10 points et 7 rebonds de moyenne la saison dernière. De quoi lui permettre de prétendre à l’échelon supérieur. C’est finalement sous la houlette de Sylvain Lautié au SLUC qu’il va continuer son développement avant de prendre son envol. Il espèrera que cela se passe mieux que sa dernière expérience en dehors de son cocon antibois. Contacté, il nous a expliqué vouloir dans un avenir proche « montrer que je suis un joueur Betclic, pour que ça m’amène là où ça m’amènera. » Utilisé en premier intérieur remplaçant en préparation (8,4 points et 4,3 rebonds de moyenne en 21 minutes), celui qui portera le n°52 va tenter de reproduire ce qu’il faisait en Pro B, mais cette fois au plus haut niveau national, dans un environnement « plus rapide et athlétique ». Il se retrouve ainsi dans la même situation que Noah Penda ou Mohamed Diawara. À Nancy, il a une place à se faire dans une raquette pas si peuplée.

Devenir un « stretch 4 » pour préparer l’avenir

Car le MVP de l’EuroBasket U20 a un objectif clair : la NBA. Au printemps dernier, alors qu’il avait déclaré sa candidature, il a pu établir des premiers contacts avec les franchises via des workouts. Et faire un peu plus connaître son nom. Car l’intérieur de 2,08 m a des atouts à faire valoir, comme sa maturité, son sens du jeu ou sa présence au rebond. Surtout s’il se développe sur un profil qui est son objectif de carrière : celui de “stretch 4” (un ailier-fort qui écarte le jeu avec son tir extérieur). Pour cela, il nous a donné ses trois axes de progression majeurs :

  • Le tir à 3-points : « C’est très très important. J’ai déjà réussi à progresser dessus l’année dernière, mais il faut que j’arrive à passer un cap dans la régularité »
  • Le développement physique : « J’ai encore un corps d’enfant, j’aimerais le transformer en corps d’homme »
  • Le catch-and-drive : « C’est important pour un poste 4, de savoir poser la balle au sol pour être un joueur complet, qui peut tirer et mettre de la pression sur le cercle »
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Principalement utilisé en poste 5 chez les jeunes grâce à son habileté sous l’arceau, il opère donc une transformation qui prendra du temps. En tout cas, à neuf mois de la Draft, son nom apparaît déjà dans les premières mock drafts. NBADraft.net le place par exemple en 23e position, tandis que NBA Draft Room est plus hésitant (86e virtuel, donc non-drafté). Pour mettre tout le monde d’accord, une grosse saison de celui qui a déjà annoncé viser l’équipe de France A est attendue.

Commentaires


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thegachette
J'ai du mal à le voir en NBA, j'ai l'impression qu'il manque de physique, de taille pour jouer en5 et de vitesse explosivité pour jouer en 4... J'ai pas l'impression que ses qualités correspondent à ce qui attendu en NBA...
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yo1935
clairement mais il peut devenir un tres bon joueur FIBA. Il voit vraiment bien le jeu. Ca dependra de l'evolution de son shoot.
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flavor_flav
pourtant il y a des exemples de joueurs pas fort physiquement qui ont réussi une carrière NBA comme Joe Ingles il faut surtout tomber dans la bonne équipe au bon moment
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thetruth
Il va devoir opérer un énorme changement ! Une faiblesse criante aux LF et que dire de sa régularité à 3 pts, quand il a le temps c est pas mal mais dès que ça sort fort sur lui en défense c 'est très compliqué !
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yo1935
il travaille et s'ameliore.
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