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« Beaucoup d’actions de haut niveau » : débuts réussis pour Nicolas Batum avec les 76ers

Lors de la large victoire des 76ers de Philadelphie contre les Wizards de Washington (146-128), Nicolas Batum a été très efficace en Pennsylvanie, ce lundi soir (+30 de +/-). Le capitaine de l'équipe de France a inscrit 11 points et pris 2 rebonds en 17 minutes.
« Beaucoup d’actions de haut niveau » : débuts réussis pour Nicolas Batum avec les 76ers
Crédit photo : Théo Quintard

Il a beau avoir bientôt 35 ans et près de 1 100 matchs en NBA, Nicolas Batum reste assurément un grand joueur. Côté pile, d’abord, il n’a pas pu s’empêcher de quémander des explications à l’un des arbitres après une faute sur une tentative de contre sur Bilal Coulibaly (110-91, 34′), l’une des étoiles montantes du basket tricolore (10 points en 19 minutes).

Côté face, ensuite, le champion d’Europe 2013 a réalisé un match plein lors de la victoire des 76ers de Philadelphie contre les Wizards de Washington (146-128), ce lundi soir. Troisième Français à défendre les couleurs des Sixers après Timothé Luwawu-Cabarrot (2016-2018) et Vincent Poirier (2020-2021), il a inscrit 11 points et pris 2 rebonds en 17 minutes.

Des problèmes familiaux

Victime collatérale du trade de James Harden la semaine dernière, passant de l’extrémité ouest à l’est, le capitaine de l’équipe de France a pourtant dû faire face à une situation familiale compliquée. « Quelque chose de bien plus important que le basket », disait le natif de Lisieux (Calvados) lors du shooting matinal, mettant également fin à la rumeur d’une possible retraite anticipée.

Alors forcément, ses premiers points sous le maillot des Sixers, dans le corner à 3-points et sur une passe de Patrick Beverley, ont été en quelque sorte libérateurs (25-22, 10’). « C’était fun », répète-t-il à foison lors de sa conférence de presse. « C’était une bonne première pour moi ».

« Un joueur de qualité »

Parmi les joueurs les plus chaleureusement applaudis à son entrée au Wells Fargo Center et sous les yeux de sa femme Aurélie, l’ancien pensionnaire du centre de formation manceau a régalé. Notamment derrière l’arc (3/4 à 3-points) et à cheval entre le 1er et le 2e quart-temps où il a inscrit ses 11 points. « Et bon sang, il finit à +30 de +/- », s’exclame Nick Nurse, son nouvel entraîneur en Pensylvanie et déjà sous le charme. Avant d’enchaîner les compliments plus dithyrambiques les uns que les autres : « C’est un joueur de qualité, un gagnant. Il fait beaucoup d’actions de haut niveau. Il est précieux des deux côtés du terrain. Il a eu un réel impact sur la victoire. Il n’est pas égoïste. C’est juste un très bon basketteur ».

Conquis par la prestation XXL de Joel Embiid (48 points à 17/25 aux tirs, 11 rebonds et 6 passes), Nicolas Batum a largement contribué à la 5e victoire de suite des Sixers, seulement battus 118-117 par les Bucks de Milwaukee en ouverture, avant le choc de mercredi face aux Boston Celtics.

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Contraint de s’exporter dans une 4e franchise après Portland, Charlotte et les Clippers, « Batman » ne s’est pas transfiguré entre la Californie et la Pennsylvanie. S’il a passé une majeure partie du temps sur le banc en 2e période, serviette sur les épaules, Nicolas Batum reste le coéquipier modèle par excellence. Toujours le premier à encourager les siens, jamais le dernier à se mettre au service du collectif. Une philosophie à laquelle il ne semble pas déroger avec sa nouvelle franchise : « Sortir du banc, être dans le cinq majeur, jouer 5, 15 ou 20 minutes… À partir du moment qu’on gagne, ça me convient. Le coaching staff a déjà des choix difficiles à faire et je ne vais pas leur rajouter de la pression en plus ».

« Je l’adore, il est génial »

Sur le terrain, comme dans les coursives du Wells Fargo Center, Nicolas Batum semble déjà faire l’unanimité. « Je l’adore car il est assez âgé mais il continue de bien jouer, il est génial, génial », ne cesse de répéter Ethan Span, maillot de Tyrese Maxey sur les épaules. « Je ne m’attendais pas à ce qu’il joue aussi bien ce soir. Je l’adore, il est génial. » Un peu en manque d’arguments, ce jeune supporter de 21 ans peine à trouver ses mots et déborde surtout d’enthousiasme à l’idée de voir le Français finir sa carrière à Philadelphie.

La victoire, des débuts réussis et un public conquis : il y a parfois des petites victoires sur la vie. Celle-ci en fait incontestablement partie.

De notre envoyé spécial à Philadelphie,

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