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Début de saison en trombe pour Maxime Raynaud avec Stanford

NCAA - Le Français Maxime Raynaud, 20 ans, est en train d'exploser ses statistiques pour sa troisième saison en NCAA avec Stanford. Il rêve d'accéder à la NBA l'année prochaine.
Début de saison en trombe pour Maxime Raynaud avec Stanford
Crédit photo : Youtube Tremendous Upside

On l’avait vu briller à l’EuroBasket U20 cet été, où il était la deuxième option offensive de l’Équipe de France médaillée d’or. De retour dans son université de Stanford, avec laquelle il est venu à Paris jouer des matches de préparation fin août, Maxime Raynaud (2,16 m, 20 ans) est reparti sur des bases similaires.

Sur ses quatre premiers matchs cette saison en NCAA, l’ancien de Charenton et plus furtivement de Nanterre compile 19,3 points à 58% de réussite aux tirs, 9 rebonds, 2,3 passes décisive et 1,5 contre. Il est le meilleur marqueur de son équipe et dans le top 5 de sa conférence Pac-12. Un début de saison en trombe qui vient plus que doubler ses statistiques de l’année dernière (8,8 points et 6,1 rebonds).

À 20 ans, le Parisien semble avoir trouvé de la maturité dans son jeu. Pour sa troisième saison à Stanford, le junior a la liberté nécessaire pour faire étalage de son arsenal offensif. Du haut de ses 2,16 m, il marque principalement sur du jeu au poste, ou sur des pick & rolls avec son meneur Jared Bynum (9,5 points et 8,3 passes de moyenne), qui le sert souvent dans de parfaites conditions. Il provoque aussi beaucoup de fautes, l’envoyant ainsi régulièrement sur la ligne des lancers-francs, qu’il réussit pour l’instant avec un excellent pourcentage de 92% (contre 60% l’année dernière). En bref, il dispose d’un jeu de grand pivot avec des très bons fondamentaux offensifs. Le style qui fait généralement des ravages en NCAA. Sa sortie à 26 points en milieu de semaine en est la preuve.

Des rêves de NBA

Raynaud n’a pas suivi la même trajectoire que son compatriote issu de la génération 2003, Ousmane Dieng, qu’il a côtoyé à l’Euro U16 en 2019, avec Victor Wembanyama. Le grand pivot a préféré un cursus plus long, pour se perfectionner et maximiser ses chances d’atteindre la NBA. La ligue américaine reste son objectif, comme il l’a expliqué récemment à L’Équipe. À la Draft 2024, où il compte bien se présenter, il aura le profil d’un joueur déjà opérationnel, mais peut-être avec moins de potentiel que d’autres aux yeux de nombreux scouts NBA. Ce qui est peut-être son plus grand défaut.

Les grands pivots offensifs qui ont cartonné en NCAA – Luka Garza ou Drew Timme pour ne citer qu’eux – ont souvent du mal à s’imposer en NBA. Le rythme de jeu ultra-rapide, où ils ont très peu d’opportunités de jouer au poste, ne leur convient pas. Pour des questions défensives, face à un small ball qui se généralise, ils peuvent aussi manquer de mobilité latérale. Beaucoup finissent donc en Europe. Le média ESPN a placé le vice-champion d’Europe U16 2019 en 64e position de son Top 100 des meilleurs joueurs de la cuvée 2024, ce qui l’écarterait de la Draft. Il pourrait cependant profiter de cette saison pour continuer à développer d’autres secteurs de son jeu – le tir à 3-points, le jeu de passes ou la protection de l’arceau – qui pourraient davantage correspondre à la NBA moderne.

Sans oublier qu’il aura la possibilité de rester un Cardinal une saison de plus, et devenir l’un des tous meilleurs joueurs de la NCAA.

Commentaires


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fussoire38
Entre Victor, lui, Alexandre Sarr et d'autres, le futur du basket français s'annonce radieux. Au poste de meneur, il semble qu'on ait un léger creux générationnel cela dit...
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yo1935
ca fait 10 ans le creux.
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