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Dans un gros combat, Dijon vient à bout de Limoges

Betclic ELITE - Avec encore un Matt Mobley renversant, la JDA est venue à bout du CSP qui n'a pas échoué de beaucoup (75-69). La partie qui fleurait bon l'ambiance de playoffs a mis en valeur les deux équipes en défense, à défaut de proposer une grande partition de basket.
Crédit photo : FOXAEP

Dijon-Limoges, un duel qui sentait bon les playoffs sur le papier, à 10 journées du terme du championnat, entre le 5ème et le 9ème avant la rencontre. La partie – à couper au couteau avec de nombreux changements de leaders – aura été des plus serrées, faisant la part belle aux défenses.

Limoges qui devait faire sans Jayvon Graves, malade de dernière minute, avait bien du mal à démarrer son match. 48h après son succès de prestige devant Monaco, le CSP n’inscrivait que six petits points en sept minutes. 

Le ton était donné dans ce match âpre, et on devinait déjà que le beau jeu et les grandes envolées seraient pour une autre soirée. S’il y a bien un enseignement à tirer de ce match, c’est que Dijon a confirmé son regain de forme du point de vue défensif, avec un accès au cercle des plus compliqués pour les visiteurs. Dans une partie cadenassée, les bourguignons prenaient d’abord le lead, tant bien que mal (16-15, 10’). Peu en réussite, les deux équipes s’en remettaient aux secondes chances et aux petites erreurs pour scorer.

Nicolas Lang (4 points à 2/7) se retrouvait souvent pris en tenaille par Robin Ducoté, auteur d’une défense agressive et parfaite sur lui à de nombreuses reprises. Limoges tentait alors de mixer ses défenses de l’autre côté du terrain pour perturber une JDA toujours en galère avec son attaque… Malheureusement pour le CSP, Bryce Jones (6 points à 1/4 en 24 min au final) & co n’étaient guère plus efficaces que leur adversaire du soir. Peu à la fête cette saison en Bourgogne, Abdoulaye Loum (auteur de ses 7 points en première période), faisait quant à lui exulter le palais des sports presque au buzzer (35-30, 20’).



Un combat des tranchées

Encore peu inspiré offensivement malgré de jolis caviars distribués, David Holston (6 points et 5 passes) réglait enfin la mire de loin, et il était suivi par Jonathan Rousselle (12 points en 16 min) qui enfilait 7 points de suite, au bon souvenir de son ancienne équipe (54-48, 28’). On pensait Dijon lancé… Un 7-0 cinglant affligé par les limougeauds remettait les pendules à l’heure.
Sans solutions, prenant des tirs tôt sur l’horloge, les locaux perdaient de nouveau leur basket face à un CSP qui se prenait à faire vivre la balle, trouvant des « cuts » dévastateurs dans le dos des Dijonnais (56-60, 33’). Et quand Holston perdait un nouveau ballon, Lucas Ugolin punissait les bourguignons d’un gros dunk (56-62, 35’). Cette fois encore, on pensait que cette partie avait trouvé son vainqueur. Pas vraiment, puisque le pétard ambulant local, l’imprévisible Matt Mobley (13 points dont 8 dans le dernier quart-temps) – déjà très en vue à Ekinox dimanche – envoyait deux gros tirs de loin. Soudainement, la défense dijonnaise devenait irrespirable et l’atmosphère électrique. Finalement agressifs face au cercle, Markis McDuffie (12 points et 8 rebonds) et les siens faisaient un petit break. David Holston rentrait ses lancers, non sans mal (72-65, 39’).

Malgré les immenses efforts du très précieux Desi Rodriguez (20 points et 10 rebonds), une nouvelle fois énorme et admirable de combat, le CSP finissait trop loin. Un rebond offensif égaré à Gavin Ware (9 points en 13 min) et un air ball de loin du très peu inspiré Marek Klassen (2 points à 1/4, -1 d’évaluation en 22 min) finissaient de doucher les espoirs des hommes en vert. Dans un match qui avait au final des allures « Jean Louis Borgesque », c’est bien la JDA qui finissait le boulot, tout en récupérant le point-average sur son adversaire (75-69). Le coup parfait pour les hommes de Nenad Markovic, en somme.

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